C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Super Mario Ball (GBA)
Analyse de Super Mario Ball
Dévoilé en surprise lors du précédent E3, Super Mario Ball ressemblait à une farce. L’italien moustachu, de par son statut de mascotte et de personnage le plus célèbre des jeux vidéo était vite devenu le candidat idéal pour Nintendo afin de se lancer sans risque dans un nouveau genre. Mais voilà qu’on se retrouve face à un jeu de flipper… Bon après tout Sonic avait déjà eu droit aux même faveurs, alors pourquoi pas un plombier ?
Ne crions pas tout de suite au scandale et à l’utilisation abusive de l’univers de Mario. Parce que les anglais de Fuse Games Limited présentaient ce projet comme une œuvre ambitieuse. Fini les flippers simplets, en un vulgaire tableau où il faut aligner le plus de points : à mi-chemin entre un jeu de flipper classique et un Super Mario 64, on est en présence d’une 3D isométrique avec des missions à remplir dans le but d’obtenir les classiques étoiles. Et ouais, une fois de plus, Nintendo révolutionne un genre. La grande classe quoi.
Une introduction sympathique en images fixes de bonne qualité nous met parfaitement dans l’ambiance. Mario va à une joyeuse fête pour chercher à emballer la princesse Peach, tout se passe à peu près bien jusqu’à ce qu’ils découvrent une nouvelle attraction : une machine qui transforme nos héros en boule pour ensuite les envoyer sur une cible, afin de tenter de toucher le centre. Galant, notre héros laisse la place à la princesse, quand, drame inattendu, d’infâmes goombas débarquent, dévient le canon, et projettent la princesse tout droit dans le château de Bowser. Ne perdant pas son sang froid, Mario va droit dans la machine, et part trouver un moyen d’ouvrir la porte du château de Bowser, histoire de lui botter les fesses. En clair, un nouveau bon plan pour finir dans le lit de la princesse…
D’emblée, on a droit à une qualité graphique d’excellente facture. Une 3D isométrique parfaitement bien exploitée, parfaitement bien animée, parfaitement colorée, bref, tout est irréprochable. Les décors sont variés, les sprites réussis, Nintendo nous impressionne avec ce titre qui est tout bonnement un des plus beaux jeux de la console.
Rien de vraiment particulier, on se retrouve avec une bande son plutôt classique dans le genre, empruntée aux autres Mario. On sent que la musique a été faite à la va-vite, par des gars en manque d’inspiration…
Bam ! Tout s’effondre ! Alors que Super Mario Ball faisait jusque là un quasi-sans-faute, il rate l’essentiel. N’ayons pas peur des mots, nous avons affaire à un gameplay massacré. Même le flipper de Windows est plus réussi. Les gâchettes sont totalement imprécises, et on ne compte quasiment que sur la chance. Et pour un jeu où l’on doit affronter des monstres, récupérer des pièces rouges en un temps imparti ou encore rentrer dans des passages secrets, c’est vraiment limite. On passe des heures ne serait-ce que pour passer une porte, et je ne vous parle même pas de certains combats face à des boss…
Boum ! Super Mario Ball vient tout juste de se prendre un coup critique. Pire, il s’enfonce. A peine quelques heures pour finir le jeu ; tenter de récolter les étoiles n’allonge pas énormément la durée de vie et ne donne aucun bonus digne de ce nom… un lamentable échec. C’est bien dommage, quand l’on voit la diversité des décors, des ennemis et des boss.. On aurait pu s’attendre à plus mais non, on aurait pu s’attendre à une centaine d’étoiles, mais non, on aurait pu s’attendre à plein de minis-jeux mais non, rien, que dalle, nada, juste une aventure qui vous fera grogner de par sa maniabilité foireuse, avec rien d’autre derrière. Et ne vous imaginez surtout pas avoir envie d’y refaire un tour après l’avoir fini…
Super Mario Ball se révèle effectivement être un excellent concept. De nombreuses idées parsèment ce jeu, qui en font un jeu de flipper tout sauf linéaire. Mais c’est un véritable gâchis que cette maniabilité, qui transforme ce titre ambitieux en une grosse merde. La seule chose que l’on puisse lui souhaiter à l’heure actuelle, c’est que Nintendo ne mette pas l’idée de côté, et nous ponde, un jour, une suite corrigeant tous les défauts de cet opus…
+ Le concept
+ La qualité graphique
+ L’ambiance, malgré la zik
– La maniabilité, horripilante
– La durée de vie
Par The_lascar
Le 29 novembre 2004 | Catégories : Analyses
Moi j'aime pas les citations ! :grognon:Voir les articles de The_lascar
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