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Super Mario Sunshine (NGC)
Analyse de Super Mario Sunshine
Ca fait pas mal de temps maintenant que je rédige des analyses pour le Dojo, et durant cette période j’ai pu tester quelques titres de légende. Mais aujourd’hui c’est une analyse un peu spéciale que je vais rédiger. En effet en 1996, j’étais déjà un grand fan de jeu vidéo, comme vous pouvez vous en douter, mais c’était un loisir comme un autre sans plus. Je jouais au jeu vidéo soit pour passer le temps soit pour m’amuser entre amis. Au mois d’août de la même année un ami à moi est arrivé avec une N64 japonaise sous le bras et Super Mario 64. Je dois vous dire qu’après une nuit blanche sur le jeu quelques chose s’était passé. La révélation jeu vidéo m’est venue cette nuit là, j’avais devant moi la représentation exacte du jeu vidéo ou du moins l’idée que je m’en faisais. Depuis ce jour, je me suis juré que ma vie ne graviterait qu’autour du jeu vidéo et de préférence Nintendo. Il est évident que je mets tout en place pour que cela arrive et ça se passe plutôt bien je dois dire. Mon fanatisme m’a ouvert pas mal de porte. En résumé Mario 64 a changé bien des choses en moi…
Si j’ai ouvert cette parenthèse, un peu longue je l’admets, c’est pour vous faire comprendre mon amour pour le jeu vidéo, trop souvent bafoué et présenté comme un produit de consommation courante alors que les oeuvres de Shigeru Miyamoto surpassent bien des films, livres et autres oeuvres d’arts.
Maintenant que vous avez saisi à quel point le jeu vidéo est pour moi une religion et Shigeru Miyamoto, un maître, imaginez mon état quand j’ai eu entre les mains sa dernière production : Super Mario Sunshine !
Changement de décor pour la première vraie apparition de Mario sur Game Cube. En effet notre plombier n’évoluera pas dans le « Mushroom Kingdom » mais dans une station balnéaire. Son nom : « Dolphic Island ».
S’il pensait prendre des vacances, c’est raté. En effet des son arrivé il est accusé, à tort, d’avoir semé le désordre dans l’île. Il va donc devoir faire éclater la vérité en prouvant son innocence et en démasquant les vrais affreux qui sont à l’origine de tout ça…
Mario Sunshine respecte la charte graphique de la série. C’est très beau même si par endroit certaines textures ne sont pas d’une qualité exceptionnelle. L’affichage général est stupéfiant, c’est net on voit à perte de vue et l’effet de flou dû au soleil, présent par endroit, est simplement exceptionnel.
Tout l’univers de ce Mario tourne autour d’une station balnéaire. Donc soleil et mer calme sont au programme. Croyez moi c’est une réussite, on a l’impression d’être en vacances quand on joue à Mario Sunshine !
Les différents niveaux vous proposeront donc quasiment toujours des étendues de sable fin et d’eau. Ceci n’est en rien monotone, car tout ce qui peut être fait autour du thème de la mer est ici présent en bénéficiant d’une réalisation plus qu’honorable.
Mon seul regret vient du fait que tout cet univers est à mon goût un peu trop terre à terre et seuls quelques niveaux possèdent vraiment la magie Mario. Je m’attendais quand même à un univers plus onirique et surtout à quelques chose d’un peu plus fouillé graphiquement. Je regrette aussi le manque de niveau, cela rend chaque revisite de plus en plus ennuyeuse.
Ce Mario propose quelques thèmes connus et donc cher aux fans mais dans l’ensemble tout est nouveau. Là aussi il manque quelques choses, en effet aucune mélodie n’a su m’accrocher comme l’on fait celle des précédents Mario.
Les expressions de Mario sont à peu près les même que dans Mario 64, dommage ! Tous les ennemis font des sons bien débiles qui font leur charme, quant à Yoshi il est impeccable ! Un univers sonore entraînant accompagne donc notre petit plombier dans ses aventures. Mais là aussi il manque un brin de magie qui a fait de Mario ce qu’il est.
Que dire si ce n’est que le gameplay est une fois de plus exemplaire. Ce n’est pas compliqué il est similaire à celui de la version 64.
Le but du jeu ? Récolter 11 « shines », équivalent aux étoiles de la version 64, par niveau. Bien qu’il y ait quelques trouvailles on à l’impression de jouer à un Mario 64 bits.
Mario évolue donc dans un grand village à partir duquel il pourra accéder aux différents niveaux. Il va de soit que ce lieu regorge de secrets et donc de shines. Le schéma de progression est classique et plus vous possédez de shines plus vous ouvrez de niveaux.
La vraie nouveauté vient de l’espèce de pistolet à eau qui confère à notre plombier une nouvelle palette de mouvements. Contrairement à Luigi Mansion où tout le gameplay reposait sur un accessoire, l’aspirateur, le lance-eau de Mario Sunshine est tellement bien pensé que l’on a l’impression qu’il fait partie intégrante du personnage. Dans les phases de jeu où Mario n’a plus cet accessoire son absence se fait cruellement ressentir.
La difficulté a été revue à la hausse et faire les 120 shines vous demandera beaucoup de patience. Il faut avouer que ce Mario est, avec les « Lost levels » de la version All Stars, un des plus dur auquel j’ai joué.
Il manque quelque chose à ce Mario pour en faire ce que j’attendais vraiment. Il a beau être beau et fun, l’étincelle magique n’est pas là…
Par Waru
Le 9 octobre 2002 | Catégories : Analyses
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