C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…

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Super Mario Sunshine (NGC)

Analyse de Super Mario Sunshine

Celui qui accueille chaque nouvelle console de Nintendo, j’ai nommé Mario, arrive après 1 an de retard au pays du soleil levant. Par chance, Nintendo a décidé de ne pas retarder l’arrivée de la console en remplaçant les aventures de Mario par celles de son illustre petit frère froussard : Luigi.

Super Mario Sunshine a un défi plus qu’élevé à relever : Surpasser son prédécesseur dont tout le monde a reconnu les talents et qui était surnommé "le plus beau jeu du monde", Super Mario 64. Le jeu était révolutionnaire, faisait découvrir la vraie 3D, possédait un gameplay sensationnel… Bref : le jeu parfait.

Certains voulaient simplement une suite de la version 64, d’autres un jeu inédit complètement différent comme avait promis Shigeru Miyamoto, qui marquerait autant de différence qu’entre Super Mario World et Super Mario 64.

Cet épisode est en fait bel et bien une suite : même gameplay, mêmes missions, même structure de niveaux. L’histoire change un peu, cette fois-ci, il faut trouver le faux Mario qui s’amuse à salir l’île du dauphin. On pourrait même croire à l’absence du méchant Bowser et de sa manie à enlever la princesse Peach… Sur le plan des nouveautés donc, pas grand chose à l’horizon. Ha si ! On ne va plus chercher d’étoiles mais des shines. Bon… Ca ressemble à une étoile quand même, d’ailleurs, devinez combien il y en a… Oui, 120… Shigeru Miyamoto nous promettait un Mario plus mature, je ne vois pas trop la différence à vrai dire… Peut être dans les dialogues, mais étant en possession de la version Japonaise, je ne peux pas m’avancer sur cet aspect.

De ce point de vue, je reste assez déçu. On n’a pas du tout l’aspect révolutionnaire que j’attendais. Rien de vraiment neuf. La seule grosse nouveauté est l’arrivée de la réserve à eau bien mystérieuse. En fait, il s’agit d’un pistolet à eau multi-usages (On pourrait appeler ça WaterStation2 ;oP ) on peut donc tirer sur les méchants-pas-beaux à coup de WaterStation2, mais rien ne vaut le bon vieux Je-Te-Saute-Sur-La-Tête qui est de toute manière le plus efficace, ceci restant la référence en terme d’annihilation de méchant (On pourrait appeler ça JumpCube, donc, ;oP ) L’autre grande utilité, c’est un jet-pack à eau. Vous pouvez donc voler dans les airs en envoyant de l’eau vers le bas, ça ne fonctionne pas très longtemps (la comparaison WaterStation2 est toujours aussi vraie) mais ça s’avère quand même indispensable (Ah… La comparaison s’arrête ici donc…) Vous avez d’autres fonctions beaucoup moins utilisées comme un propulseur qui vous fera monter très haut, ou une turbine pour foncer en avant…

On notera le retour de notre ami à tous, Yoshi. Un retour plaisant, il est toujours aussi mignon, et cette fois-ci indispensable pour avoir certaines shines. Tout comme sur Super Nintendo, la musique change lorsque vous chevauchez votre dinosaure adoré, et un tam-tam se rajoute aux instruments de musique. Amusant, pour l’avoir, il faut apporter un fruit à l’oeuf que vous trouverez sur votre chemin, suivant le fruit, votre Yoshi sera d’une couleur différente. Un détail qui a son importance de temps en temps.

Coté challenges, on trouve donc 8 shines classiques par niveaux, plus 2 cachées. Enfin cachées… Pas tant que ça, une fois que vous avez trouvé le truc, ça devient très simple… Plus 1 shine pour avoir attrapé 100 pièces. Un peu partout dans le niveau se trouvent des pièces bleues : après en avoir attrapé 10, vous avez une shine supplémentaire. Tout cela reste donc une fois de plus très classique.

L’aspect que j’ai trouvé réellement bon dans tout cet amas de réchauffé est l’arrivé de passages "plate-forme pure". De temps en temps, vous rentrez dans des cavernes et votre WaterStation2 vous est retiré. A ce moment, vous avez un véritable challenge digne des anciens Mario en 2D qui vous est proposé (mais toutefois en 3D) c’est assez difficile, et très fun. Mais quand même trop court… Dommage un jeu avec rien que des passages comme ça, ça me plairait assez, sans doute pas assez "hype" (fallait que je le place) pour qu’un tel jeu voit le jour…

Un dernier mot quant à la difficulté du jeu… Famitsu Weekly n’a pas donné la note maximale à Super Mario Sunshine parce qu’il leur paraissait trop difficile. Je ne pense pas être un joueur d’exception, mais je ne suis pas d’accord, il n’est pas simple, mais vraiment pas compliqué. Les seuls endroits où j’ai été bloqué étaient essentiellement liés à un problème de langage, puisque les instructions étaient en japonais. Le jeu a donc une durée de vie normale, ni trop courte, ni très longue, trouver les 120 shines me parait toutefois extrêmement difficile, c’est vrai, mais ce n’est pas un challenge nécessaire pour terminer le jeu… Seules certaines shines sont obligatoires.

Graphismes

Assez étranges. En fait, Super Mario Sunshine regorge d’effets visuels fantastiques, la fluidité est (presque) toujours parfaite, 60 images par seconde en continue, ça fait du bien, surtout que le jeu est assez rapide, presque aucun clipping à déceler, on voit tout et très loin avec un effet de flou ondulé sur les éléments éloignés du plus bel effet, qui rend une atmosphère de chaleur digne de ce nom. Des déformations dues à l’eau très bien rendues, des reflets sur l’eau aussi dont on n’a pas l’habitude… J’ai cherché pendant 2 ou 3 minutes une pièce bleue dans l’eau qui n’était en fait que le reflet d’une pièce positionnée en hauteur. Des effets de multi-textures excellents qui font en fait, l’essence même du jeu, puisque la saleté recouvrant l’île est une multi-texture en elle même… Bref que du bon…

Cependant, car il y a malheureusement un cependant… Les textures des mondes eux-mêmes sont moches. En fait, il y a des textures qui me rappellent celles sur Nintendo 64, c’est dire à quel point ce n’est pas très beau… Et malheureusement, les efforts passés sur les effets visuels magnifiques sont gâchés par les textures, je n’ai remarqué certains effets que très tard, parce que l’effet était fin et la texture derrière grossière. Il y a de quoi être déçu tout de même…

Audio

Je suis troublé. J’ai l’impression de ne pas avoir à faire à un Mario. Les musiques sont sympas, certes, mais ce n’est pas la même ambiance. Peut être que des consignes ont été données pour que les musiques soient un peu plus matures, car elles sont moins enjouées qu’avant. Peut-être me fais-je des idées. En tout cas, j’ai l’impression qu’elles ne resteront pas dans les annales des musiques. Reste qu’elles collent parfaitement aux niveaux. Par contre, on retrouve avec plaisir certains thèmes très connus de l’univers Mario, et ça, c’est génial. Ecouter le thème phare de Mario version à capella, c’est quand même plutôt divin.

Maniabilité

Comme toujours, maniabilité Nintendo oblige, c’est parfait… Tellement parfait que certains passage où l’on est sensé réfléchir, sont faisables juste en faisant une combinaison de sauts… Par exemple, à un certain moment, Mario doit se mettre sur une balance et asperger l’autre coté de cette balance pour se surélever (je ne pense pas dévoiler une grosse énigme là…) et bien en faisant un saut retourné combiné à un coup de jet-pack, la plate forme en hauteur devient accessible. Une erreur ? Peut être pas… Mais j’ai remarqué beaucoup de passages comme ceci.

Cependant… (Super Mario Sunshine est truffé de Cependant) Dès que l’on n’est pas sur la terre ferme, je trouve que c’est injouable ! Quand on grimpe sur le tronc d’un arbre ou quand on nage (avec ou sans Jet-pack) j’ai beaucoup de mal à diriger Mario. En fait, sur Super Mario 64, Nintendo avait parfois préféré une direction dite "absolue", c’est à dire qu’en orientant le stick vers la gauche, Mario allait à sa gauche, et non vers la gauche de l’écran, qui est une direction dite "relative". C’était très pratique, et on s’y fait. Là, Nintendo a fait du tout relatif, et c’est parfois peu pratique selon moi. Dommage, je ne m’y suis fait que vers la fin du jeu… Je serai averti lorsque je recommencerai le jeu ;o)

En bref…

Même si je parais assez sceptique, Super Mario Sunshine est évidemment un excellent jeu. En fait, on a l’habitude de trouver un jeu quasi parfait, et lorsqu’un tel jeu sort, on a tendance à attendre la perfection habituelle et l’on est intransigeant. Mario mérite les honneurs pour cet opus que tout le monde doit posséder.

Les plus

Les moins

La note

8/10


Par Cyrare
Le 26 août 2002 | Catégories : Analyses

NDFR V7 : Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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