C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
Super Princess Peach (NDS)
Analyse de Super Princess Peach
Malgré le nombre incalculable de jeux estampillés Mario sortis ces dernières années (Mario Tunning, Mario fait du Ski, Mario Streets of LA, Mario Vietcongs, etc.), on finissait par se demander s’ils allaient nous ressortir un bon gros Mario en plate-forme 2D. Ben va falloir attendre encore un peu, mecton.
Cette fois-ci, en effet, c’est Mario qui s’est fait kidnapper, tout comme son petit frère Luigi. Mais alors, qui c’est qui va les sauver ? Peach, notre potiche adorée, va donc devoir se sortir les doigts du cul et aller botter des fesses de Goombas. Botter ? Non, elle va plutôt les… parapluiter !
Comme c’est la mode ces derniers temps chez Nintendo, Peach s’est vu offrir un nouveau joujou : après le jet d’eau qui parle, le chapeau qui parle et le bateau qui parle, voici le parapluie qui parle ! Mais que peut on faire avec un parapluie ? On peut flotter comme Mary Poppins, on peut taper des sales pigeons, on peut s’en servir pour traverser un cours d’eau sans mouiller sa robe et on peut l’accrocher à des rails pour grinder tel un fier sk8ter.
Mais ce n’est pas tout, car malgré les apparences, les femmes ne sont pas simplement des bouts de viande amorphes et sans âme. Non, elles ont aussi des émotions, comme tout le monde ! Peach va donc utiliser les siennes via des gros coeurs sur l’écran tactile (enfin, des boutons virtuels quoi, mais des boutons en forme de coeur).
Quand Peach simule l’orgasme (force orange), elle peut s’envoler en provoquant de forts courants d’air qui serviront principalement à résoudre des petites énigmes.
Quand Peach est vénère (force rouge), elle devient invincible, un bouclier de flammes se formant autour d’elle, et elle fait trembler le sol en sautant.
Quand Peach est triste (force bleue), elle peut courir comme une lycéenne en pleurant d’énormes jets d’eau.
Quand Peach est verte, elle regagne des forces. Je n’ai pas trop compris cette émotion, on dirait qu’elle est contente, mais en force orange aussi, les émotions seraient donc plus subtiles qu’elles n’y paraissent ?
Ces pouvoirs sont plutôt sympas, dans la mesure où l’on s’en sert pas mal contre les boss ou pour trouver tout plein d’objets cachés, mais la possibilité de voler et de régénérer sa santé rend le jeu un peu trop facile à mon goût. Vous allez me dire que c’est du Mario, pas du Megaman ou du Ghouls’n Ghosts, et vous avez raison : on ne joue pas à Mario pour le challenge, que je sache, pas plus qu’on ne joue à Zelda pour l’intrigue extrêmement développée. Certes, mais quand même, un peu de difficulté, ça ne fait pas de mal.
Vous pouvez néanmoins toujours vous amuser à finir le jeu sans utiliser les pouvoirs de soins, et sans acheter de réserves de coeurs dans la boutique (oui, les pièces servent dorénavant à acheter plein de bidules dans une boutique, comme des nouveaux mouvements, des musiques et des mini-jeux), et si vous êtes des Vrais ("Vrai" is a registred trademark from the Nicky System Company), vous pouvez toujours le finir en jouant avec les pieds et avec un bandeau sur les yeux (faut bien s’occuper en attendant Zelda et les infos sur la Revolution).
C’est du n’importe quoi, ce ne sont même pas de vrais mots ! A la place de mettre des mots avec de vraies lettres, ils ont mis des espèces de dessins tout moches, et résultat on ne comprend rien aux menus et à l’histoire. C’est bien beau de vouloir faire l’original, monsieur Miyamoto, mais il faudrait peut-être penser à arrêter le cannabis.
Toujours est-il que c’est tout beau, tout rose, or tout ce qui est rose est beau (sauf Valentine). Ici, l’écran tactile est utilisé pour fournir 4 boutons virtuels, ce qui à defaut d’être révolutionnaire se révèle très agréable (on ne risque pas de se tromper de bouton ou d’appuyer dessus sans le faire exprès), mais surtout pour afficher de superbes artworks de la Princesse !
De la bonne vieille 2D, c’est bien animé, ca bouge bien, y’a du rose partout… Bref c’est très joli ! Certes, ce n’est pas le jeu le plus impressionnant de la DS, mais les Vrais savent que de la bonne 2D vaut bien mieux qu’une 3D pourrie !
Si vous voulez des détails concernant les performances techniques de Super Princess Peach, sachez que quand Peach est triste, ses larmes sont composées d’une bonne dizaine de particules (un peu comme les jets d’eau de Mario Sunshine), on voit assez souvent des gros filtres, comme du brouillard, et il arrive de voir des sprites énormes, ENORMES (Bowser est assez impressionnant) ! Le seul petit bémol vient du fait que l’on voit trop fréquemment les mêmes motifs un peu partout : on est loin de la diversité d’un Metroid Prime (même si c’est en 3D) ou d’un Castlevania, mais c’est quand même beaucoup moins flagrant que le très décevant Yoshi’s Touch & Go où les décors ne font même pas la moitié de l’ecran.
Peach a toujours une voix aussi sexy, les Goombas et autres Koopas Troopas font toujours des bruits rigolos. Les musiques sont plutôt agréables (big dédicace au niveau qui se passe dans les nuages), mais pas de quoi fouetter un Flamby.
Quoique… si, c’est toujours marrant de taper des Flambys.
C’est Nintendo, c’est du Mario, c’est nickel. Rien à redire, l’écran tactile permet une bonne souplesse quant à l’utilisation des pouvoirs (on ne peut pas se planter de touches), on n’est pas obligé de maintenir un bouton courir en permanence, Peach réagit bien, elle n’est ni trop lente, ni trop rapide… C’est vraiment un sans-faute, et Nintendo prouve encore une fois, s’il le fallait, sa maîtrise dans le domaine.
RAS (NDThe_lascar : c’est bon, dis-le que t’as rien compris avec le japonais ^^)
A peu près aussi longue que Yoshi’s Island. On a 5 niveaux par monde, 8 mondes en tout, et on a même droit à un mode hard avec quelques niveaux cachés (3 par monde tout de même). Personnellement, je trouve cela honnête, je ne me vois pas passer une centaine d’heures sur un jeu de plate-forme sans challenge, même si l’on a quand même de quoi explorer. Ca n’aurait fait de mal à personne si les niveaux avaient été plus nombreux et plus longs, mais on est loin du foutage de gueule d’un Wario Land 4 ou d’un Yoshi’s Touch & Go !
Super Princess Peach est une belle réussite, c’est du bon gros Mario à l’ancienne, et pour une fois, ce n’est pas un remake ! Si vous aimez Mario, vous allez aimer Peach, et si vous n’aimez pas Mario, vous n’avez rien à faire sur ce site, bande de moutons !
+ L’intro interactive + Les mini-jeux + I love Peach ! + Quand on finit le jeu, on voit les chevilles de Peach
– Trop facile peut-être
– Un peu court
Par Agent069
Le 25 janvier 2006 | Catégories : Analyses
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !