C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Superman (N64)
Analyse de Superman
Plus rapide qu’un boulet de canon! Plus puissant qu’une locomotive! Capable de soulever des édifices d’un seul bras! Est-ce un oiseau? Est-ce un avion? Non, c’est… Hmmm… Chose là, avec une cape bleue! Euhhh, rouge!
À vrai dire, cette intro semblait super-originale dans ma tête – probablement de la même façon que le jeu semblait extraordinairement amusant dans la tête de Titus avant sa sortie. Pourquoi commencer si sombre? Pourquoi être si hypocrite face à l’héros de mon enfance, j’ai pourtant plus d’une fois enfilé mes collants bleus? Pourquoi? Parce qu’ils ont osé me faire croire que ce jeu était bon…
Mais ne vous en faites pas, il y’a tout de même des bons côtés!
Les graphiques sont intéressants lorsqu’on s’en tient aux personnages. La «conversion» du Clark Kent de la nouvelle série (Superman : L’homme à tête carré) est plutôt réussi. Par contre, la résolution de certaines textures – dont le logo de Superman tournant sur lui même – laisse à désirer. Metropolis en prend un coup non seulement du côté graphique, mais aussi du côté architectural. Tout est trop petit, moins détaillé (surtout les voitures). C’est pas une ville, c’est un rammassis de blocs Lego gris!
Nous pouvons comprendre que l’espace restreint des cartouches peut occasionner une certaine perte de qualité au niveau des images, mais il y’a toujours moyen d’obtenir l’acceptable!
En ce qui concerne la version nord-américaine, bien que l’on puisse choisir entre l’anglais, le français et l’espagnol, seulement les voix anglaises se font entendre, ce qui (en plus d’être répétitif) enlève un peu de piquant pour ceux ne parlant pas cette langue.
Pour ce qui est de la musique en général, le jeu se débrouille assez bien. Il s’agît de Superman, pas d’un Super Mario ou d’un Zelda. Par contre, l’absence du thème original de Superman provenant des films est plutôt triste…
Dès le début, on est déjà fichu! Lex Lutor a capturé tes amis et tu doit lui obéir comme un petit chien pour théoriquement les sauver. Résultat : Aucune idée! Les missions consécutives n’en finissant plus, et la difficulté du jeu m’empêche d’en savoir plus! Peu motivant.
Évidemment, la première chose qu’on tente dès le début, c’est de voler – ce qui n’est pas aussi simple que ces enfants croyaient avant de tomber du 20e étage. La maîtrise du vol demande au moins une bonne demie heure de pratique, et encore! Par contre, la configuration de la manette est logique et simple : le bouton Z permet d’activer et désactiver le vol, les boutons C représentant les pouvoirs acquis, le bouton A pour voler, B pour le coup, etc.
Le jeu finit par être ennuyant dans une grande ville avec si peu d’habitants et tant de problèmes… Pour fanatiques seulement!
Par Laurent_LaSalle
Le 14 septembre 1999 | Catégories : Analyses
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