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The Legend of Zelda : Majora’s Mask (N64)
Analyse de The Legend of Zelda : Majora’s Mask
Un nouvel épisode de Zelda ne passe jamais inaperçu, et s’annonce toujours grandiose, c’est donc avec beaucoup d’intérêt que je me suis lancé dans l’aventure…
Celle-ci commence à la fin de Ocarina of Time. Link, décidé à prendre du repos bien mérité traverse une forêt lugubre et se fait attaquer par un certain Stalkid. Ce dernier lui vole Epona ainsi que son ocarina, et comme si cela ne suffisait pas, Stalkid transforme Link en «deku », un être de la forêt…
Link se retrouve dans un village avec pour seul but de retrouver son apparence, ainsi que son cheval et son ocarina. Tout ceci relèverait de la promenade de santé si vous n’aviez pas à lutter contre la montre. Car Stalkid fait arriver une météorite sur terre et une fois de plus, Link devra mettre en avant son courage, sa force et sa sagesse pour rétablir le destin, plutôt mal barré, de l’humanité.
Les graphismes s’apparentent à l’épisode précèdent, à la seule différence que cet opus requiert obligatoirement la cartouche de 4MB. Ce qui a pour but d’atténuer l’aspect floue des grandes étendues et de réduire le clipping. Les différentes cinématiques qui ponctuent les événements importants du jeu sont classieuses. Les endroits visités sont de toute beauté et vous entraîneront des montagnes Gorons aux plages Zoras, avec à chaque fois une ambiance unique et propre au lieu. Parlons en des ambiances : l’aspect général est très sombre(fin du monde oblige) et certains donjons sont très obscurs. C’est véritablement la première fois qu’un épisode de Zelda a ce genre d’ambiance.
Vous l’aurez compris, cet opus, sous ses airs de suite, marque un genre nouveau et plus mature dans la saga des Zelda.
La grande classe, les musiques sont superbes. Je rassure tout le monde, le fameux thème de Zelda est de retour. Pour le reste tout est nouveau ou presque. Les musiques d’ambiance des donjons sont un pur bonheur, ici pas de fanfare pour vous accompagner dans les dédales, mais des mélopées sublimes. Les mélodies de l’ocarina sont quasiment toutes nouvelles, et certaines d’entre elles sont cachées. Autrement dit il va falloir vous mettre à l’ocarina…
Quand on connaît l’intérêt que porte S. Miyamoto pour la musique dans ses jeux, on ne peut s’attendre qu’au meilleur, et chaque fois nos espérances sont comblées par le génie créatif du maître.
Du Miyamoto pur. Ce nouvel épisode propose un challenge de taille : sauver le monde en 3 jours… Vous avez donc 72 minutes pour finir le jeu. Calmez-vous, grâce à l’ocarina vous pourrez revenir dans le temps et ainsi vous rendre au premier jour. Encore faut-il retrouver l’ocarina…
Je tiens à vous signaler que ces voyages dans le temps vous feront perdre tous vos objets (bombes, flèches, rupees…) et annuleront certaines de vos actions. De ce fait si vous arrivez devant le boss du donjon le troisième jour, il vous faudra jouer de l’ocarina. Vous voilà au premier jour, prêt a refaire le donjon comme pour la première fois. C’est un peu rageant, mais ce facteur de temps apporte vraiment quelques chose de nouveau.
L’autre nouveauté de taille, vient du fait que les masques ont maintenant une importance primordiale. Il en existe 3 de transformation et une vingtaine de normaux. Grâce au 3 premiers vous pouvez prendre l’apparence soit d’un Deku soit d’un Goron soit d’un Zora. Chacun de ces êtres a ses propres aptitudes physiques et chacune sont d’un grand secours. Les autres masques sont tout aussi utiles mais dans une moindre mesure. Avec l’aide de ses derniers vous serez capable, entre autres, de parler aux squelettes ou de trouver des champignons…
Tous les masques ont réellement été bien pensés, et chaque découverte de l’un d’entre eux est remplie de surprises.
Dernière innovation, l’apparition d’un agenda. Grâce à ce dernier vous pourrez noter vos rendez-vous avec les différents habitants du village. Le jour et l’heure y sont reportés. Chaque rendez-vous offre une mini-quête, pour laquelle vous serez récompensé. Les habitants sont vicieux certaines quêtes sont rapidement réalisables mais d’autres s’étalent sur 3 jours…
Il vous faudra bien 20 heures pour venir à bout de l’agenda.
La prise en main est similaire à Ocarina of Time(on aurez aimé un peu d’innovation de ce coté). Mais bon, les masques apportent de nouveaux mouvements…
Votre adresse et votre réflexion seront vos seules armes pour venir à bout de Stalkid.
Plus beau, moins linéaire, vraiment novateur et diffèrent… Jetez-vous dessus, c’est un ordre ! (ndaxel : à noter quand même que la maitrise du japonais est un plus non négligeable… En attendant les versions occidentales !)
Par Waru
Le 14 juin 2000 | Catégories : Analyses
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