Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
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The Legend of Zelda (NES)
Analyse de The Legend of Zelda
1986, la légende des légendes est née. Celle qui a commencé une des meilleures séries de tous les temps : The Legend of Zelda sur Nintendo Entertainment System. Pionnier dans plusieurs volets, ce jeu est à l’origine entre autre du « save game », en d’autres mots, sauvegarder votre partie là où vous aviez arrêté la dernière fois. Une innovation qui est maintenant séparée de la cartouche elle-même et qu’on utilise comme « batterie » à part, à l’aide d’une cartouche nommée Memory Card. The Legend of Zelda a aussi débuté un genre de jeu qui est un des plus populaires et des plus en demande encore aujourd’hui: l’action RPG. Essayer d’avoir une épée plus puissante que celle d’avant, attraper les bombes pour pouvoir faire sauter des rochers et ainsi dévoiler un secret ; réduire les dommages causés par les coups encaissés, ce sont tous des éléments qui font partie d’un RPG, « Role Playing Game » ou encore Jeu de Rôle.
Si vous étiez témoin de l’ère de la NES, que de souvenirs dans cette analyse seront retrouvés ! Et si vous êtes nouveaux avec ce premier Zelda, il n’y a pas de quoi s’en faire, vous allez sûrement pouvoir faire une recherche sur eBay.com pour essayer de trouver une version de la cartouche originale et d’une NES tant qu’on y est, si ce n’est pas déjà fait pour cette dernière !
Quand on allume la console, le thème qu’on peut encore retrouver aujourd’hui classique à la série commence sur-le-champ et on peut y voir le logo « The Legend of Zelda » au-dessus d’une chute d’eau. Déjà là, le jeu semble très intriguant, mystérieux. L’introduction se change ensuite en un petit texte qui décrit brièvement le but de l’aventure : « Many years ago, Prince Darkness Ganon stole one of the Triforce with power. Princess Zelda had one of the Triforce with wisdom. She divided it into 8 units to hide it from Ganon before she was captured. Go find the 8 units Link to save her. »
« Il y a plusieurs années, Ganon, le prince des ténèbres déroba une des Triforce de puissance. La Princesse Zelda possédait une des Triforce de sagesse. Elle divisa cette dernière en 8 unités pour la cacher des griffes de Ganon. Trouvez les 8 fragments, Link, pour la sauver. »
L’écran défile ensuite vers le bas pour dévoiler toutes les items que vous pourrez collectionner à votre avantage. Pour ne nommer que quelques-unes : le fameux boomerang, l’épée blanche, l’épée magique, le chandelier, l’horloge, l’échelle, le bouclier magique, le boomerang magique, la clé magique, la Triforce, etc.
Si on appuie sur Start, à n’importe quel moment de la présentation, un menu nommé « Select » s’offrira à nous, menu qui vous permettra de choisir une partie déjà sauvegardée, effacer une partie commencée ou débuter une nouvelle aventure. Pour continuer une partie, vous sélectionnez (à l’aide du bouton Select) un des 3 noms tout simplement (et appuyer sur « Start »). Le nom ainsi que le nombre de vies perdues seront affichés à gauche, et à droite, le nombre de cœurs.
Si vous désirez commencer une nouvelle partie, vous devez sélectionner « Register Your Name », entrer le nom désiré (au maximum 8 caractères), et sélectionner ensuite « Register End » pour retourner au menu précédent et enfin commencer votre partie. Si vous voulez effacer une partie déjà existante, choisissez simplement « Elimination Mode », appuyez sur Start après avoir choisi la partie que vous voulez effacer, mais attention : soyez certain que c’est bien la partie que vous voulez effacer, car il n’y aura pas une boîte du genre « confirmation effacer? » qui apparaîtra pour vous demander de bien confirmer votre choix. Une fois le bouton Start appuyé, c’est le néant total pour la partie qui était sauvegardée. Quand vous avez fini avec l’effacement des parties, sélectionnez tout simplement « Elimination End » pour retourner au menu précédent.
Les graphiques sont plus d’une intelligence accrue que d’un émerveillement pour vos rétines. Des couleurs brillantes, des animations plutôt bien réussies pour l’époque quand même. Ce qui fait que Zelda est très plaisant encore aujourd’hui à jouer, c’est qu’il y a toujours plein d’ennemis à affronter dans presque tous les tableaux qui défilent. Tantôt faciles, bientôt coriaces, ces ennemis sauront vite vous faire pousser quelques jurons (dans votre tête bien sûr ^^) dès les premiers endroits explorés.
Le monde d’Hyrule est diversifié : vous saurez bientôt que vous êtes dans une forêt, plus tard sur le bord de l’eau, un autre tantôt dans la montagne, aussi dans le désert, de quoi vous faire passer du bon temps !
Les donjons sont toujours du même format et ne font seulement que changer de couleur à mesure que vous en découvrez un nouveau. Mais Miyamoto est un génie, ne l’oubliez pas. Parfois vous ne pourrez pas passer où vous voulez dans une salle du donjon parce que le Maître a pensé à dessiner le tableau avec plus de difficultés, comme seulement un chemin à suivre, et des ennemis vous bloquant le passage, et croyez-le, c’est parfois des plus frustrant (même la plupart du temps!).
Une musique de fond qui ne changera jamais du début à la fin, mais qui, bizarrement, n’est pas si ennuyante que ça après tout. Même chose pour les donjons, toujours une musique d’ambiance triste, effrayante aussi d’une certaine manière.
Les effets sonores sont assez banal, dans le genre vous attaquez avec l’épée, un son assez sec, vous bloquez avec le bouclier et on y entend un « ting » à chaque fois. Quand vous avez tous vos cœurs de vie de remplis, le son change quand vous attaquez avec votre épée.
Commençons avec la distribution du contrôleur :
Croix directionnelle : déplacer Link dans tous les sens. Oui, car c’est une vue depuis le ciel que vous avez. C’est un peu comme si vous étiez Dieu et que vous devez sauver le monde en contrôlant Link quoi (imagination fertile SaMuS).
Select : Pauser le jeu.
Start : Accéder au sous-menu.
B : Utiliser une item stockée dans le sous-menu
A : Utiliser l’épée.
Votre but est de sauver le monde d’Hyrule en récupérant tous les morceaux de Triforce éparpillés dans les 8 donjons. Pour ce faire, vous avez un affichage qui fait environ le quart du haut votre écran. Ce dernier vous est indispensable pour savoir quelles armes vous utiliser avec le bouton B, voir votre compteur de vie, savoir où vous vous situez sur la carte (à gauche en haut définie par un point jaune dans un carré gris), savoir combien de rubis vous avez ramassé, de clefs (utilisées seulement dans les donjons) vous possédez et de bombes dont vous disposez.
Le sous-menu est très simple, mais efficace : à gauche, vous pouvez voir un carré bleu qui inclus l’item sélectionné dans votre inventaire à la droite de l’écran. Juste en dessous de ces deux écrans se trouve la Triforce, qui se remplira d’un triangle de plus au fur et à mesure vous avez complété le jeu.
Le gameplay est très varié, ce qui a toujours fait la force d’un Zelda, probablement ce qui nous a tous séduit en premier lieu. Votre but principal étant toujours d’être à la recherche du prochain donjon à conquérir pour récupérer les morceaux de Triforce, vous devez entre les donjons, chercher pour des upgrades de votre compteur de vie, chercher des bombes (item dont vous serez souvent à la recherche), plus des rubis pour pouvoir acheter des choses dans les magasins, trouver aussi une épée plus puissante. Un tas de secrets sont vraiment cachés sous vos yeux tout au long du jeu : essayez de faire péter des bombes sur les rochers ou les bords des montagnes, utiliser l’échelle pour pouvoir traverser de l’autre côté d’une rivière (oui, aussi bizarre que ça en a l’air), brûler des arbres avec le chandelier pour y découvrir un passage secret, trouver le bon chemin dans un endroit qui vous ramène toujours à la position initiale, découvrir des passages secrets derrière les chutes, des monuments, traverser avec un radeau pour vous rendre au milieu d’un lac, de quoi séduire n’importe quel gamer.
Les donjons sont plus complexes que vous ne pouvez l’imaginer. Ne vous fiez pas aux donjons du début qui sont si faciles que j’ai passé le premier en même pas cinq minutes (ma sœur l’a fait aussi…). Des ennemis seront là pour vous bloquer la route en tout temps, des myriades de chauves-souris vous pourchasseront, des sangliers avec les mêmes armes que vous sont aussi de la partie ! Il n’est pas obligatoire de trouver toutes les boussoles et les cartes de chaque donjon, mais ces derniers vous seront d’une aide incomparable. Chaque donjon vous apportera aussi un ou deux objets de plus à votre inventaire et même trois dans certains. Oh, et avant que je l’oublie, si vos cœurs de vie sont tous pleins, vous pouvez lancer un projectile magique de la forme de votre épée au travers de l’écran !
Ce jeu a bien un bon dix heures la première fois que l’on y joue, mais je vais tout de même vous donner ausi un petit indice, juste au cas où ne seriez pas au courant: il y a un deuxième quest après avoir battu le premier Ganon; si vous voulez sauter directement au deuxième quest, entrez Zelda comme nom et commencez votre nouvelle partie!
Si jamais vous êtes possesseur d’une NES, il serait profitable pour vous et votre famille entière d’avoir le premier titre de Zelda. Même encore aujourd’hui, je vous parle en tant qu’un gars qui n’avait pas touché ce titre depuis plus de douze années, et il s’avère encore aujourd’hui d’un challenge qu’on ne retrouve même pas encore chez certains développeurs de consoles de génération actuelle. C’est une histoire, c’est une aventure, c’est un jeu à l’état pur du plaisir. Il est impossible que vous n’aimiez pas ce soft si vous aimez les jeux du genre GameBoy Advance et si vous aimez la légende de Zelda tout simplement. Un remix sur la portable en ferait un soft à tout casser!
Beaucoup d’ennemis, les armes et items obtenus procurent une grande satisfaction à chaque fois, EXPLORATION qu’on ne se lassera pas de si tôt.
Peut-être le design graphique à répétition des donjons et la musique, mais encore.
Par SaMuS
Le 7 décembre 2002 | Catégories : Analyses
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