La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
The Legend of Zelda: Skyward Sword (Wii)
Quelques soient les conditions, quelque soit le titre et quelque soit la console, un nouveau Zelda, c’est forcément un évènement. Et un nouveau Zelda qui vient après la déception qu’a été Twilight Princess pour beaucoup, ça a un petit arrière-goût particulier…
La première chose qui frappe dans ce Skyward Sword, c’est la musique. Même des années après, on pense qu’on va se sentir blasé mais quand l’écran-titre apparaît et que la musique de la déesse commence, on a la chair de poule et presque les larmes aux yeux. La bande originale du jeu est capable d’atteindre des sommets dramatiques et symphoniques d’une rare force lors des phases de combats ou des phases stressantes, tout en étant enjouée et légère lors des phases d’exploration et d’aventure. On est habitué à ce degré de finition extraordinaire dans un Zelda, mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler, ne serait-ce que pour que vous tendiez un peu plus l’oreille en y jouant.
Les environnements ont également bénéficié de beaucoup de soin. Ces couleurs pastel, chaleureuses, presque irréelles par moment, sont surprenantes dans un premier temps et très agréables à la longue. On a vraiment l’impression qu’entre les graphismes presque trop sérieux de Twilight Princess et les cell-shading enfantin de Wind Waker, les créatifs ont trouvé une sorte de juste milieu qui leur a permis de créer des personnages aussi bien que des décors, originaux, légèrement diformes, sans que cela choque visuellement. C’est aussi l’occasion de faire coller des faciès à une ribambelle de personnalités d’une richesse rarement atteinte dans la série.
Les différentes zones du jeu sont très éloignées des précédents opus 3D. Plus denses, plus labyrinthiques et beaucoup plus verticales, elles se visitent et se revisitent au fur et à mesure que l’équipement de Link se complète, un peu comme dans un Metroid. Le contraste avec les zones très larges mais finalement bien vides de Twilight Princess ou Ocarina of Time est assez saisissant.
D’ailleurs, cet aspect « Metroid » se retrouve un petit peu dans l’inventaire et les objets que l’on utilise. D’abord, le syndrôme de l’objet que l’on n’utilise que dans le donjon où on l’a découvert, c’est du passé. Tous les environnements essaient de réutiliser intelligement les différentes armes de Link. Cela permet de repasser plusieurs fois dans le même donjon pour le compléter ou y trouver de nouvelles salles et objets.
L’idée de pouvoir améliorer des objets et les armes, avec des éléments récoltés dans les niveaux, est tout simplement excellente. Ce n’est peut-être pas très original, mais c’est très bien géré et ça oblige le joueur à fouiner les niveaux de fond en comble et à bien gérer ce qu’il emporte pour faire une descente sur terre. D’une manière générale, les menus (cartes, inventaire, objets, etc…) sont très bien pensés, et revenir sur les précédents opus est vraiment douloureux tellement il est pratique de disposer de balises à placer sur la carte ou de pouvoir visualiser tout son inventaire sur le même écran.
Côté challenge, même si la difficulté n’est pas extrême, les combats ont encore gagné en technicité. Depuis Wind Waker, qui avait introduit des duels plus dynamiques, la série ne cesse de progresser à ce niveau et a atteint un sommet qu’il sera difficile d’égaler, d’autant plus que l’utilisation intelligente du motion control apporte réellement un plus. Mention spéciale au dernier donjon, qui est probablement un des plus originaux et des plus difficiles depuis le Temple Zora dans Majora’s Mask.
Il y aurait encore des milliers de choses à dire sur Skyward Sword : la fonction de détection, les personnages secondaires, les nombreux secrets, les différentes zones d’espace-temps, les phases de vol etc… On pourrait y passer des heures et des heures. Et c’est bien là, le symbôle d’une vraie réussite, d’un jeu à la dimension particulière profitant en prime d’une réalisation hors du commun. Seul le temps pourra nous dire s’il restera dans le cœur des joueurs, mais pour moi, il a déjà pris sa place dans les tous meilleurs épisodes de la série.
Par Mortal
Le 5 mars 2012 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !