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The Legend Of Zelda : The Wind Waker (NGC)
Analyse de The Legend Of Zelda : The Wind Waker
The Legend Of Zelda, ces quatre mots sont devenus mythiques. Quel fan de jeu vidéo ne connaît pas cette saga légendaire contant les péripéties d’un jeune garçon dans la contrée d’Hyrule ? Nintendo a sut faire de ce jeu un des emblèmes les plus connu des jeux vidéo et ce grâce à notamment à la complexité des différents donjons du jeu et à l’ambiance unique qui se dégage de cet univers si particulier ? Chaque console de salon de Nintendo a vu sortir un nouveau Zelda et ce n’est pas la NGC qui fera exception à la règle avec ce The Legend Of Zelda : The Wind Waker qui nous intéresse aujourd’hui. Et c’est avec anxiété que votre serviteur a parcouru les océans de ce jeu au péril de sa vie sociale afin de vous présenter cette analyse dans laquelle il espère qu’elle vous donnera autant de plaisir à lire que lui à la faire.
La présentation de ce Zelda est tout bonnement fabuleuse, l’écran titre est accompagné par une musique entraînante et vous fait survoler l’île de l’aurore avant de se caler sur la mer, élément dominant du jeu. Le menu de sélection des fichiers de sauvegarde est tout de vert vêtu et c’est ici la musique de la fontaine des fées qui vous accompagnera, vous entrez fébrilement votre nom et commencez votre partie. C’est à ce moment là que tout le génie de Nintendo en matière de présentation fera sont apparition, en effet l’histoire vous sera contée grâce à plusieurs parchemins représentant des moments clés de la légende du héros du temps et du retour de Ganondorf sur la terre d’Hyrule. Les musiques qui accompagnent ce passage sont tout bonnement sublimes et c’est presque la larme à l’œil que les fans reconnaîtront le thème principal de la série lors de l’arrivée du héros. La présentation pendant le jeu est pratiquement identique à celle d’Ocarina Of Time. Vos cœurs en haut en gauche, juste en dessous votre barre d’énergie magique, toujours à gauche mais cette fois ci en bas la carte des lieux. Passons maintenant à droite, en haut le bouton d’action A entouré des boutons B Y X Z et R, en bas le nombre de rubis en votre possession. Les menus sont présentés quant à eux en deux parties : la partie inventaire et la partie statut quête. Les menus sont en eux même très clairs et tout de vert vêtus, que du bon de ce côté là.
Le tout est en cell shading procédé graphique consistant à rendre les graphismes proches du dessin animé. Ce choix graphique avait rebuté beaucoup de fans lors de sa présentation et dans son infinie sagesse maître Miyamoto avait décrété aux mécontents d’attendre d’y avoir joué, et il avait raison le bougre ! Le cell shading est magnifiquement utilisé dans le jeu, cette simplicité graphique a permis aux équipes de Nintendo de créer des effets spéciaux magnifiques et un monde aussi vivant et vaste que magique, le tout avec une profondeur de champ colossale et une animation sans faille. Ce mode graphique permet aussi de retranscrire les émotions à merveille, les expressions faciales des personnages ont été très travaillées et vous comprendrez rapidement si tel ou tel personnage vous est hostile ou amical, du grand art. Les petits gars de chez Nintendo se sont aussi amusés avec ce système et certaines des expressions de Link son tellement caricaturées qu’elles en sont comiques et cela donne un charme indéniable au jeu. Je pourrais vous parler de l’impression de vie qu’il se dégage du jeu grâce à la multitude de détails que comporte celui ci mais Cyrare l’a déjà très bien fait dans son analyse que je vous invite à lire si ce n’est déjà fait.
A tomber par terre, c’est vraiment sublinimatiquement extrasubreceptiblement génialissime. Toutes les musiques récurrentes de la saga toutes en version orchestrale, de nouvelles musique très belles et des musiques qui ressortent de Zelda 3. C’est tout simplement la plus grande bande son de toute la série sans aucuns doute et c’est peu dire Mr Kondo s’est déchaîné et nous propose des thème musicaux digne des plus grandes symphonies de Mozart (bon je m’emballe là quand même ^^). Et si ce n’était que ça, les musiques sont parfaitement bien intégrées dans le jeu et s’adaptent aux émotions des personnages, on le remarque particulièrement bien dans la fin du jeu tout simplement splendide (fallait bien que je le dise). Autre petit point, lors de vos combats chaque coup porté s’accompagnera d’un petit effet sonore, ça n’a l’air de rien comme ça mais ça donne encore un peu plus d’intensité au combats.
C’est parti pour la traditionnelle distribution des boutons. Le bouton A et le bouton R sont des boutons d’actions ce qui signifie qu’il serviront à faire plusieurs types d’actions spécifiques qui seront affichées sur la représentation du bouton à l’écran quand elles seront disponibles. Les boutons X Y et Z sont des boutons auxquels vous pourrez attribuer des objets de votre inventaire via le menu. Le bouton B quand à lui sert au maniement de l’épée, le bouton L recadre la caméra et enclenche la visée L quand vous êtes en face d’un ennemi ou d’une personne. Le stick C vous permet de diriger manuellement la caméra ou à jouer des airs avec la baguette du vent et enfin le bouton START/PAUSE à afficher le menu.
Le principe de base de tout Zelda se résume en une partie exploration et une partie donjon, les donjons de cet opus sont tout aussi immenses et complexes que les autres volets de la série mais leur nombre est beaucoup moins élevé au détriment d’une phase exploration très poussée due à la géographie du monde dans lequel votre aventure a lieu. En effet celui ci est principalement composé d’eau et une multitude d’îles seront les seules terres que vous pourrez fouler de vos pieds, de plus le monde est immense et il vous faudra partir en véritable Christophe Colomb pour découvrir toutes les îles qui percent la surface des flots. Vous naviguerez d’île en île grâce à un bateau à voile doté de parole qui vous servira aussi de guide tout au long de votre quête en plus de voguer au fil du vent. Le vent parlons en justement, tout comme Link pouvait contrôler le temps dans les opus sur N64 sur NGC il pourra devenir maître des vents et ainsi diriger la brise comme il le désire, plutôt utile quand on se déplace avec un bateau à voile, cet élément servira bien sûr pour différentes énigmes.
Mais les énigmes ne sont pas seules pour vous barrer la route, les combats contres différents monstres seront légion et même si leur difficulté par rapport aux autres épisodes de la série est moins élevée ils n’en restent pas moins très dynamiques et passionnants. L’intelligence artificielle de vos ennemis est très bonne et leurs réactions tout à fait logiques, chacun a ses point faibles et ses points forts, à vous de les découvrir et de les prendre en considération pour rendre vos combats plus faciles. Ceux-ci se déroulent principalement par la force de l’épée bien que plusieurs objets de votre inventaire contribueront souvent à votre victoire, les combats à l’épée se déroulent comme sur N64 bien que quelques innovations de taille viennent se greffer sur l’ancien système de combat. Vous pourrez par exemple contre attaquer en appuyant sur A lorsque votre ennemi commence son attaque, vous effectuerez ainsi une esquive, souvent spectaculaire immédiatement suivie d’une contre attaque meurtrière pour votre ennemi, qui pour certains ne pourront être battus que de cette manière. Vous pouvez aussi désarmer vos adversaires en leur assénant un coup puissant et même leur subtiliser l’arme en question et vous en servir contre eux. Lorsqu’un ennemi est désarmé il pourra réagir de différentes façons, soit il se précipitera sur son arme pour la récupérer, soit il vous combattra courageusement à main nue, soit il s’enfuira à toutes jambes avec une mimique effrayée souvent hilarante à voir.
Les ennemis n’hésiteront pas à vous entraîner dans un guet-apens en se cachant dans des jarres ou en appelant leurs petits copains pour mieux vous tuer. Car contrairement à un SFA où les ennemis attendent leur tour pour vous attaquer dans ce jeu ceux ci vous attaqueront tous en même temps et vous vous retrouverez parfois attaqué par une dizaine voire un quinzaine de monstres simultanément. Dans ces moments là, le jeu aurait pu être très brouillon mais Nintendo a pensé à tout ! Lorsque vous tuez ou poussez un ennemi au loin, le jeu ralentit pendant quelques instants afin de vous permettre de changer de cible et d’évaluer la situation.
Quand on parle ennemi, on pense aussi aux boss, ceux ci sont peu nombreux vu le nombre de donjon et ne sont pas très difficiles à vaincre pour un joueur expérimenté sur les opus de la N64, une fois leur point faible et leur séquence d’attaque assimilée ils ne vous opposeront pas beaucoup de résistance, c’est le seul petit point négatif que je trouverai à ce Wind Waker.
Après l’effort des donjons, le réconfort de l’interaction avec les personnages secondaires, rassurez-vous, vous aurez de quoi faire dans cet opus. Les quêtes secondaires sont en nombre conséquent. La chasse aux différents trésors enfouis sous les flots ainsi que les très nombreux quart de cœurs (moins de boss donc moins de réceptacles de cœur alors plus de quarts de cœur, logique non ^^). Vous voyagerez donc beaucoup et personnellement je n’ai pas trouvé les voyages en bateau si ennuyeux que cela, vu qu’il y’a toujours quelques monstres, trésors, mines, calmars géants disséminés un peu partout sur la mer. Vous trouverez aussi de nombreux mini-jeux et fontaines des grandes fées afin d’améliorer vos capacités ou de remplir votre bourse.
Le jour de ses douze ans, Link est appelé par sa grand-mère pour revêtir les traditionnels habits du héros. C’est peu de temps après avoir revêtu ceux-ci qu’une jeune fille enlevée par un immense oiseau poursuivi par un vaisseau pirate tombe dans une forêt au sommet de votre île. Épée en main vous courrez sur le lieu du drame ne vous doutant pas que vous commencez alors un long périple contre les forces du mal.
Si vous voulez finir le jeu il vous faudra une bonne trentaine d’heures en tout mais si vous voulez le terminer à 100%, connaître tous les moindres recoins de ce superbe jeu qu’est Wind Waker, doublez voire triplez cette valeur. Si vous voulez savoir le temps que vous passerez dessus tout simplement à regarder les papillons ou les vagues venant lécher de leur écume le disque flamboyant du soleil couchant (attention ça rime ^^) ici la durée de vie est carrément infinie tellement ce jeu vous scotche à l’écran comme… un Zelda justement.
Sans doute le meilleur jeu du NGC et un des meilleurs jeux tous supports actuels confondus (le meilleur pour moi), tout est magistral dans ce jeu ou la magie des graphismes se marie parfaitement avec des musiques grandioses et une maniabilité parfaite faisant oublier au joueur qu’il joue à un jeu et le transporte directement dans le monde de la légende de Zelda.
Une magistrale démonstration de ce que l’on peut faire avec du cell shading.
Un monde gigantesque.
Des musiques à tomber par terre.
Un scénario très bien ficelé.
Le nombre de sous quêtes.
Des Boss et des donjons peu nombreux.
Mais ou sont passées les cocottes ??!!
Par Golden_cube
Le 10 mai 2003 | Catégories : Analyses
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