Tomb Raider (GBC)

Analyse de Tomb Raider

AHHH ! Tomb Raider ! Lara Croft ! Ca faisait longtemps qu’on les attendait sur une machine Nintendo… Et quand ils daignent enfin ce montrer, c’est bien entendu sur Game Boy Color… Enfin on va pas se plaindre, les jeux sur Playstation, PC et Dreamcast étant plutôt, disons-le, médiocres, une version N64 n’aurait pas été une bonne nouvelle…

Mais aujourd’hui, je ne suis pas là pour faire le procès de la série ultra-connue (merci Lara), mais bien pour tester la dernière version en date, je veux dire la version Game Boy Color (uniquement Color !). Alors, vraie révolution ou digne représentant de ses prédécesseurs (c’est à dire daube) ? Ma foi, mon avis reste mitigé, mais bon, ça vous l’apprendrez plus tard. Tout d’abord, voyons voir l’histoire, comme elle nous est contée au début de l’aventure :

"Moscou, Bibliothèque d’Antiquités Pushkin.

Professeur : Lara, mon amie, quelle joie de te revoir.

Lara : Une joie que je partage, professeur. Puis-je à présent savoir de quoi il retourne ?

Professeur : C’est au sujet d’un ancien, d’un très ancien objet. Consulte donc ce manuscrit, il te renseignera bien plus que moi.

Lara : On dirait une sorte de… cristal.

Professeur : Tout à fait, mais ce cristal recèle une forme de présence maléfique… un esprit, si tu préfères.

Lara : Un esprit ? Qu’entendez-vous par là ?(ndaxel : mais qu’elle est naïve !)

Professeur : Il y a de cela plus de mille ans, Quaxet, un roi maléfique et pervers (ndaxel : oups, ça c’est de moi ^^), régnait sur l’Amérique centrale. Il était à la tête des peuples incas, aztèques et mayas ! Il procéda à des milliers de sacrifices parmi son propre peuple, afin de s’attirer les bonnes grâce d’un terrible dieu sanguinaire. Son règne de terreur dura près de 40 ans, jusqu’à ce que les grands prêtres des trois peuplades s’unissent pour le défaire. Ils anéantirent Quaxet et emprisonnèrent son âme dans un cristal (ndaxel : mais bien sûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’allu’…). Cette pierre fut scellée dans un obélisque, qui fut à son tour enfoui dans les profondeurs d’un gigantesque temple.

Lara : Et où se trouve ce temple ? (ndaxel : à Paris, comme tous les temples d’Amérique Centrale, banane…)

Professeur : Il vient tout juste d’être découvert, au plus profond de la forêt amazonienne. C’est Illiat, un de mes amis, qui dirigeait cette expédition. Il t’attend au campement près du temple. Il aurait aimé te sodomiser… euh non, te retrouver à l’aéroport, mais il préfère ne pas s’éloigner du site des fouilles : il craint que certaines personnes mal intentionnées ne s’intéressent à cette pierre. Tu devras être très prudent, donc tiens, voilà des préservatifs pour tes futurs amants.

Lara : Ne vous inquiétez pas pour moi, professeur, j’ai l’habitude, j’ai mon diplôme de salo-bip- 5ème Dan, personne n’a encore réussi à me mettre enceinte."

Voilà voilà. Ensuite mademoiselle Croft part en Amazonie retrouver Illiat, qui à, c’est étonnant, disparu, et donc voilà notre héroïne pénétrant dans la terrible pyramide du mystère… Ah oui, au fait, saurez vous retrouver dans le dialogue que je vous ai retranscrit les minimes changements ? Allez, plus sérieusement, commençons à jouer…

Graphismes

Chapeau bas, quel que soit le développeur (actuellement, je ne sais toujours pas si c’est THQ ou Core, les deux étant dans le générique). La qualité de la réalisation est au-dessus de tout soupçon, et j’irais même jusqu’à dire que ce jeu est le plus beau de la portable de Nintendo, oui monsieur ! Textures belles et détaillées, le tout avec un résolution supérieure à la moyenne sur GBC, non vraiment, c’est une pure réussite de ce point de vue là. Les couleurs sont bien travaillées, bref, c’est du tout bon. Du côté des personnages, laissons de côté les ennemis pas très beaux et pas très bien animés (mais ils font bien leur boulot, les bougres !) pour nous attaquer au gros lot(lo) du jeu : la magnifique Lara Croft.

Bon, je ne suis pas du genre à tomber amoureux d’idoles virtuelles (ou alors leur représentation réelle, cf Joanna…), mais tout de même, j’admet que le boulot effectué sur la pin-up du jeu vidéo est très convaincant : on reconnaît toutes les parcelles de son corps, et les vêtements aussi ! On voit ainsi plutôt bien le porte-jarretelles de Lara, et ses chaussettes blanches (meuh non, je suis pas fétichiste ^^). L’autre atout, de taille, c’est l’animation de la donzelle : extraordinaire, et le mot est faible. Tout bouge, des pieds à la tête en passant, et oui, par les seins, qui frétillent lorsque Lara retombe après un saut. C’est une première sur Game Boy, et même si c’est pas évident à remarquer, ça vaut le coup d’oeil !

Audio

La bande son est un peu décevante… En fait, c’est parce qu’il n’y en a pas durant les niveaux ! On a juste des musiques pendant les scènes intermédiaires (de narration). Quel dommage d’autant plus que les quelques thèmes présents sont absolument fabuleux ! Je me lance : ce sont les meilleures musique que j’ai jamais entendu sur Game Boy ! Beatmania mis à part, bien entendu…

Les bruitages ont le mérité d’exister, c’est tout. Non mais vraiment, c’est assez affreux ! 9a les aurait ennuyer de faire gémir un peu Lara, lors d’une chute ou d’un saut ? On demande pas grand chose, mais là c’est trop peu : des bruits sourds, moches, beurk ! Déception donc sur ce point.

Maniabilité

C’est là que tout deviens moins rose. OK, l’aventure est longue et passionnante avec tout plein d’items à trouver et de trucs à actionner, OK, les actions réalisables sont nombreuses, mais bon, faut pas charrier : HEY ! Lara ! Tu as un balai là où je pense ? C’est pourtant pas compliqué d’escalader ce satané mur, mais non, faut que tu te vautres dessus comme une vulgaire pomme de terre ! Et quand je te demande de te retourner pour éviter le scorpion, c’est pas au bout de trois secondes, c’est IMMEDIATEMENT. Parce que là le bestiaux, il m’a déjà piqué 2 fois !

Pareil, tu l’as vu, la fosse avec les pics ? Je te dis de sauter… AU-DESSUS, PAS DEDANS ! RHAAAAAAA ! ! ! Les crises de nerfs, je ne vous raconte pas. C’est pas pire que sur les versions Playstation, mais c’est pas loin ! Mais que c’est dommage ! Vraiment, j’ai la haine, ce jeu avait tout pour plaire, et voilà qu’il s’avère d’une difficulté exponentielle due à sa maniabilité crispante, et le mot est faible.

En bref…

Tomb Raider pour Game Boy Color aurait pu devenir une bombe cosmique, au même titre que Zelda ou que Metal Gear, mais un défaut d’inertie du personnage affolant gâche tout le plaisir.

Enfin, ce jeu reste tout de même un bon choix pour les amateurs de la belle Lara Croft et d’aventures épiques, et les quelques impudents qui auront aimé les versions 3D se retrouveront dans cette épisode, en 2D, mais est-ce donc utile de le préciser ?

Les plus

Les moins

La note

5/10