Je m'attendais à ce que ça marche du 1er coup
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Tonic Trouble (N64)
Analyse de Tonic Trouble
Les français démontrent fierté lorsqu’il s’agit de toute production de la part de la très française compagnie Ubi Soft, mais pourquoi un tel amour? Sans doute parce qu’elle est la première à rivaliser pleinement contre toute production japonaise, anglaise (aka : Rareware) et américaine. «Mais la compagnie française Infogrames est un pionnière en ce qui concerne le jeu tridimentionel avec entre autre le succès d’Alone in the Dark!» Peut-être, mais elle n’a pas conquit le coeur des enfants avec un avatar tel Rayman.
Ayant jamais essayer Rayman, je ne peux donc pas figurer sur la liste des conquis par Ubi Soft. Une bonne chose pour l’analyse du jeu Tonic Trouble, puisque celui-ci mérite d’être analysé de façon juste et neutre. Pour cela, je tenterai de me mettre dans la peau de l’enfant, me permettant ainsi de mieux apprécier le jeu…
Intéressant visuellement. La quantité incroyable de couleurs et de formes différentes vient éveiller l’enfant someillant en moi. Par contre, il est très difficile de deviner où l’on va, et même avec l’aide d’un partenaire à ses côtés. Bien que le concepteur ait pris soin d’indiquer à l’aide de grande flèche le parcour que devrait prendre Ed, votre personnage, il est plutôt difficile de vraiment savoir où l’on va et comment s’y rendre. Par contre, le gazon est un vert naturel et c’est un défaut de Mario 64 qui me rendait aggressif à la longue.Niveau animation, le jeu est standard à la plupart des productions Ubi Soft disponible sur le marché. En bref, le jeu connait une fluïdité animative hors du comun et les ralentissements ont bien été évités. Pourquoi parle-je d’évité? Le jeu ne possède pratiquement pas d’enemi, et c’est franchement ennuyeux! Mais je vous en reparle plus loin dans cette analyses.
L’environement et les réactions des personnages rappelleront bien des souvenirs à tout amateur des jeux Maniac Mansion II: Day’s of the Tentacle et Earthworm Jim. Même humour, même stupidité, même authenticité. Au fond, Tonic Trouble est l’équivalent d’Earthworm Jim, bras en moins! C’est domage de voir Ubi Soft entrer dans le cliché en ne cessant de concevoir que des personnages sans bras ni jambes. C’est redondant à la fin et un point négatif à cette analyses, malheureusement pour les militants de cette compagnie…
Niveau musical, chapeau! Le jeu est vraiment riche sur sa capacité musicale et c’est plutôt rare lorsque l’on regarde l’ensemble des jeux de type plateforme. Par contre, même si la qualité de celle-ci n’est pas questionnée, l’ambiance qu’elle apporte au jeu est une toute autre histoire. À quelques exceptions prêt, la relation entre la musique et le tableau est souvent fade et innapropriée. Un tableau débordant de rebondissement avec une musique plutôt calme, c’est en gros mon résumé du jeu au point de vue musicale.
Si la qualité de la musique ne manque pas, celle des effets sonores est relativement piètre et ceux-ci sont répétifs. «SuperEd!» est redondant lorsque l’on cherche a éléminer un adversaire via le popcorn magique du Docteur. Il manque une variété de son, et je m’interoge si le format du médium pour N64 y est vraiment pour quelque chose…
Comme je l’ai notifié plus haut, les monstres manquent! Il est peut-être plus approprié pour un jeu visant les enfants de minimiser la violence, mais cela ne nous empêche pas d’y inclure d’autres personnages pouvant créer une multitude de mini-jeux. Mais non, vous êtes dans l’environement Tonic Trouble et rien ne se passe si vous ne continuez pas votre parcour.
De plus, savoir où se diriger est aussi difficile que de comprendre la logique des utlisateurs de produits cherchant à ralentir l’humanité (Microsoft en tête). Dès le début, on vous plonge dans une course bourée de trous difficiles à éviter. Ensuite, vous faite la rencontre de Suzy qui vous donne comme mission de sauver son père. Par contre, ne chercher pas à lui demander tout autre indices concernant la direction à prendre car celle-ci ne vous addresse plus la parole tant que vous n’avez pas libéré son paternel. Alors, comment croyez vous réussir à ouvrir cette soi-disant trappe à ces côtés? Il faut parlé au prisonier d’abord (le Docteur), bien entendu! Sinon, on risque de rater une blague qui nous fera oublier la qualité du jeu… Hmpft…
Finalement, le jeu n’est pas mauvais en soi, mais ne m’inspire pas à poursuivre ma route vers l’accomplissement de celui-ci. L’ennui m’envahit après 1 heure de jeu, peut-être dû au fait que la musique endormante vient hanter mon esprit déjà fatigué, peut-être est-ce simplement le déroulement qui ne me fait pas embarquer. Le jeu mérite une location, mais l’achat définitif devrait passer plusieurs stades de réflection.
Par Laurent_LaSalle
Le 8 novembre 1999 | Catégories : Analyses
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