Vite vu : Cruis’n Blast (NS)

Analyse rédigée sur une version physique achetée par mes soins.

Cruis’n Blast est le dernier né de la série Cruis’n qui a connu son heure de gloire en arcade sur une plateforme qui était alors pressentie pour devenir la N64 (à l’instar de Killer Instinct version Arcade, il n’en sera rien). La version N64 connaîtra deux suites (Cruis’n World et Cruis’n Exotica) avant de s’endormir pendant une petite dizaine d’années et réapparaître sur Wii, dans un épisode plus qu’oubliable.

Cet épisode est donc le portage direct d’un jeu d’arcade sorti il y a 5 ans environ et étoffé pour l’occasion. La version Switch reprend donc les 5 courses de la version arcade et nous sort 1 ou 2 variantes de chaque. Le mode solo va donc consister à refaire encore et encore ce tout petit set de parcours avec des « variantes » (si on peut dire : remplacer un Yéti par un dinosaure ne change pas fondamentalement le tracé) pour essayer de débloquer tous les véhicules (voitures, mais aussi hélicoptère, dinosaure, etc…).

Vous êtes définitivement dans un jeu d’arcade : les couleurs pètent dans tous les sens, la subtilité dans la conduite est quasi-inexistante, les décors complètement délirants. C’est un peu ça la marque de fabrique de Cruis’n !

En dehors de cela et malheureusement, la monotonie s’installe vite : aussi délirants soient-ils, les parcours ne sont que de légères variantes les uns des autres, il n’y a quasi aucune différence entre les véhicules et donc la façon de les conduire, et si l’on peut s’amuser les premières heures sur le jeu, l’ennui s’installe assez vite. D’autant plus qu’il faut vraiment grinder pour arriver à tout débloquer et dans des courses qui finissent pas toutes se ressembler, c’est assez moyen…

À 40€ en boîte, c’est compliqué à justifier pour un jeu qui procurera un peu de plaisir de temps en temps, en promo en démat, vous pouvez vous laisser tenter, mais n’en attendez pas grand-chose.