Vite vu : Iron Meat (NS)

Analyse réalisée sur une version physique du jeu éditée par Strictly Limited Games et achetée par mes soins.

Iron Meat est un run’n gun « à l’ancienne » faisant la part belle aux gros pixels qui tâchent et volontairement exagérément gore. Sans tomber dans l’outrance d’un Mother Russia Bleeds, Iron Meat va quand même taper à mort dans le registre bio-métal en proposant un très gros bestiaire de créatures plus folles les unes que les autres, hideux mélanges entre robots et grotesques monstres sanglants. La plupart des boss sont d’ailleurs des énormes bio-machines prêtes à vous hacher menu à la première occasion.

Si Blazing Chrome se voulait un hommage appuyé à Contra: Hard Corps (Mega Drive) et à Metal Slug (Neo Geo), Iron Meat va beaucoup plus aller chercher son inspiration du côté de la série Turrican (notamment pour les armes) et de Contra 3: The Alien Wars (SNES, plus connu dans nos contrées sous le titre Super Probotector: Alien Rebels) pour les décors, le déroulement général du jeu et certaines idées de gameplay.

Ainsi, tout comme dans Contra 3, vous avez 2 slots d’armes disponibles, vous pouvez les changer à tout moment et augmenter leur puissance de feu indépendamment en ramassant des icônes qu’on croirait tout droit sorties de la série de Konami. Mais les armes elles-mêmes sont plus inspirées de Turrican avec notamment le laser ou le Wave Beam dont le fonctionnement rappelle furieusement Super Turrican 2 (SNES). Certains bonus cachent aussi difficilement leur parenté avec la série de Manfred Trenz, comme par exemple le Multiple qui permet de balancer des boulettes dans toutes les directions à la fois.

Question décor, là aussi on prend un peu des deux et on mélange ! Certains niveaux et boss font vraiment penser à la série Contra en général (on pensera notamment au boss du train ou au niveau de la ville) alors que d’autres sont des références à Mega Turrican, comme par exemple le niveau sur la Lune.

Et au final alors ? Et bien au final, le mélange marche plutôt pas mal. Seul ou à deux, c’est un excellent défouloir sur une huitaine de niveaux variés, beaux, bourrins, de quoi se dérouiller un bon coup les pouces. Et évidemment, c’est très court, comme toujours avec ce type de jeux, mais c’est généralement fait pour ça.

Dernière chose : évitez le niveau de difficulté « Facile ». Avec un peu de persistence, le jeu se fait très bien en « Normal ».

Un direct est disponible ici si vous voulez en voir un peu plus.