C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Vite vu : Shovel Knight – King of Cards (Nintendo Switch)
Alors, autant le dire tout de suite : c’est mon GOTY.
À l’heure où Nintendo annonce 2~3 mini-jeux de Luigi’s Mansion 3 en DLC pour 10€, Yacht Club Games sort sa TROISIÈME extension GRATUITE à Shovel Knight. En plus, elle est accompagnée de Shovel Knight: Showdown, sorte de Smash Bros. dans l’univers du chevalier à la pelle. Certes, c’était promis dans les stretch goals du kickstarter, mais tout de même : quel support admirable ! En plus, ils ne se foutent vraiment pas de nous à chaque fois, bien au contraire.
Depuis le départ, je suis un gros fan de Shovel Knight, qui incarne à mes yeux une forme de perfection dans le genre de l’action-platformer. Plague of Shadows était vraiment bizarre, intéressant mais trop expérimental pour son bien. Avec son dash en diagonale, Specter of Torment était plus classique, mais plus maîtrisé. King of Cards quant à lui, part du dash horizontal de Wario Land, et l’enrichit avec un système de saut en vrille, qui se déclenche seulement après avoir cogné quelque chose pendant le dash. Après quelques minutes pour s’y habituer, cette proposition se révèle un bon équilibre entre originalité et efficacité : ça marche super bien. Le level design est au top, comme d’habitude. Suivant les principes de l’école Nintendo, on sent bien que les niveaux sont construits autour de la mécanique de base, et pas l’inverse. Le contenu est là aussi : j’ai mis 14h pour le finir, sans avoir toutes les cartes. Là, je poursuis dans le post game avec les challenges, débloqués après la fin.
Et puis il y a le Joustus, le jeu de carte intégré dans l’aventure, à la manière du Tetra Master de Final Fantasy IX. Sans crier au génie, j’ai bien aimé. On sent bien l’évolution dans la puissance des cartes au cours du jeu. Je pense que ce Joustus va diviser, mais les développeurs ont eu l’intelligence de vendre des « cheats » pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec ça.
Un autre aspect que j’ai adoré : la caractérisation de King Knight. Le jeu est bourré de petits détails qui rappellent le caractère royal du personnage : hautain, riche, méprisant parfois. Ainsi, on peut acheter pour une petite fortune une interface dorée et décorée. Ça ne sert à rien, mais je suis le roi, j’ai de l’argent, et je le dépense comme je veux. Un simple appui sur haut, et notre héros se prélasse dans son trône. Encore une fois, ça ne sert à rien à part faire le roi. Quant aux invocations, elles sont activées par un décret royal qu’on lit à haute voix.
Enfin voilà, c’est génial. À la manière d’un Matt Thorson, c’est un jeu qui transpire l’amour de leurs créateurs, et le talent. Pour moi c’est la meilleure extension de Shovel Knight (Shovel > King > Specter > Plague), et le GOTY 2019. :micdrop:
Note : GOTY, manants ! / 20.
Par Tardigrade
Le 19 décembre 2019 | Catégories : Vite vu
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