Vite vu : Stray (NS)

Analyse réalisée sur une version boîte achetée avec mes thunes.

Stray est un jeu d’aventure et d’exploration, avec un brin de plateforme, d’Annapurna Interactive, qui a fait sensation il y a deux ans parce qu’il met en scène… un chat ! En réalité, ce serait un peu réducteur de le résumer à cela… Là où Stray brille particulièrement, c’est au niveau de son univers. Vous vous retrouvez en effet plongé dans un monde de robots et de vieilles machines. Et, au premier abord, on pourrait croire que c’est un monde vide et sans vie, mais il n’en est rien.

La prouesse de Stray, c’est justement d’inverser un peu les choses : les êtres mécaniques sont généralement des amis, ils sont chaleureux, accueillants, sympathiques et même profondément… humains ! Alors que pratiquement toutes les créatures organiques que l’on croise sont des dangers. C’est ce qui donne à Stray toute sa personnalité : son univers étrange et mystérieux, que l’on essaie de comprendre tant bien que mal à travers toute une série de décors et de personnages.

Le gameplay et le déroulement du jeu eux-mêmes n’ont pas grand-chose d’extraordinaire. Vous explorez, vous ramassez des éléments qui vous permettent de continuer l’aventure. Maintenant, le fait de le faire du point de vue d’un chat, donc une créature bien plus souple, bien plus petite et bien plus agile qu’un humanoïde apporte son petit lot de moments bien vus et de situations pour le moins cocasses. Après tout, vous êtes une petite créature capable de sauter partout, de vous faufiler un peu n’importe où, de renverser des trucs en hauteur, de faire ses griffes, etc…

Autant de choses qui donnent à cette aventure non seulement une saveur particulière, mais un style bien à elle qui fait que l’on ne voit pas le temps passer. Cette version Switch est en plus remarquable parce qu’elle conserve bien toute la direction artistique du jeu, sans faire trop de sacrifices par rapport à sa grande sœur sur les consoles plus puissantes. Il serait vraiment dommage de passer à côté…