C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Wario Land: The Shake Dimension (Wii)
Analyse de Wario Land: The Shake Dimension
Notre gros lard en salopette violette préféré est de retour dans une aventure tout en 2D où il va pouvoir secouer tout ce qui bouge dans tous les sens dans un seul et unique but : récolter un maximum de thunes, de pèse, de galette, de fric bref du pognon, du pognon, du pognon comme d’habitude…
En tout cas dans le monde de la baudruche à moustaches, c’est le cas. En fait, toute l’aventure tourne autour de l’appât du gain : Wario doit récolter un maximum de pépettes dans chaque niveau pour pouvoir acheter le monde suivant jusqu’à atteindre le boss final détenteur d’un fabuleux trésor (on s’en serait pas douté…). Donc chaque niveau regorge de pièces en vrac, de diamants et de sacs de fric.
En plus de cela, quelques trésors, pas toujours faciles à dénicher, se trouvent planqués dans les niveaux ce qui donne l’occasion de les explorer plus en détails. Pour compléter le tout, des niveaux secrets et des défis dans chaque niveau sont disponibles (récupérer un maximum de pièces, évacuer le niveau le plus vite possible, ne pas se faire toucher une seule fois, etc…). Bref, de quoi s’occuper un bon moment si l’on a pas envie de parcourir le jeu en ligne droite.
Malheureusement, il faudra que le joueur soit très motivé ou atteint de collectionnite aigüe pour finir le jeu à 100% : en dehors du prix exhorbitant de chaque monde qui force à recommencer quelques niveaux plusieurs fois pour progresser, les différents défis/objets ne servent à rien et finalement, on peut passer à côté de pas mal de choses sans pour autant être stoppé dans sa progression.
Je pense qu’on peut remercier l’effort de Nintendo pour l’intégration des personnes atteintes de Parkinson dans la grande communauté des gamerz. En effet, dans Wario Land: The Shake Dimension, on passe son temps à secouer frénétiquement tout ce qui tombe dans les mains de Wario pour récupérer argent, vie, etc… Le reste de la panoplie de Wario ne fait pas dans la finesse non plus : en dehors du super classique "sauts gros-cul" bien connu dans les Mario, Wario dispose d’un dash super violent, de la possibilité de lancer d’item divers (ennemis, ballons, etc…) et de l’utilisation de propulseurs et de canons histoire de défoncer complètement les décors dans lesquels il passe !
Tous ces mouvements sont par ailleurs merveilleusement bien animés. C’est bien simple, je n’avais jamais eu autant l’impression d’être aux commandes de mon propre dessin animé intéractif. Tous les personnages ont des expressions et des animations ultra bien pensées (depuis l’expression de surprise de certains ennemis jusqu’au gros popotin de Wario qui s’agite dans tous les sens quand il grimpe). Les bruitages renforcent beaucoup cette impression dessin animé, mais malheureusement on ne peut pas en dire autant de l’ambiance musicale, plus proche de la musique d’ascenseur que des compositions qui restent dans la tête.
Dans le même ordre d’idée, un peu plus de cohérence dans les décors n’auraient probablement pas fait de mal : on enchaîne un château lugubre, puis un niveau de glace puis un marécage, cela donne une impression de décousu même si cela permet d’échapper au syndrôme "Earth, Wind & Fire". En revanche, l’absence de charisme de tous les personnages secondaires est une faute impardonnable quand on a des graphismes et des animations aussi soignés.
Wario Land: The Shake Dimension s’en tire bien grâce à une réalisation cartoon particulièrement réussie et des niveaux courts mais intelligemment construits, tirant même sur le retors vers la fin du jeu ou si l’on cherche à faire le 100%. Malheureusement, la structure assez décousue des mondes, l’inutilité des objets à collectionner et le manque d’ambition du titre le cantonne au rayon des jeux distrayants sans plus, vite joué, vite oublié.
Par Mortal
Le 1 mars 2010 | Catégories : Analyses
Je le couperai au montage…Voir les articles de Mortal
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