Un train en retard ne rend pas le service rendu.

- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné

Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !

Émission s24e04 − Super Metroid
Le 17 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e03 – Zelda-Like
Le 16 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal





XIII (NGC)

Analyse de XIII

Depuis quelques temps Ubi Soft s’améliore de jeu en jeu. Alors que les canadiens nous sortent les deux bombes que sont Splinter Cell et Prince of Persia (en attendant Splinter Cell 2) et que l’équipe de Michel Ancel à Montpellier abandonne Rayman pour un merveilleux Beyond Good & Evil, le reste de l’équipe française nous pond un jeu à licence. Adapté de la BD du même nom, XIII se veut d’être un jeu ambitieux, le tout premier FPS (doom-like) en cell-shading. Les petits gars de chez Ubi Soft vont-ils remonter le niveau des productions françaises habituelles ?

Commençons par le début, c’est à dire la BD. Considérée par beaucoup comme la BD culte, XIII est une aventure imaginée par le belge Jean Van Hamme (Thorgal, Largo Winch, Blake et Mortimer…) et dessinée par le français William Vance (Blueberry, Bob Morane…). Vendus à plusieurs millions d’exemplaires, les 15 actuels tomes de cette saga proposent une intrigue très intéressante puisque proposant l’aventure d’un homme qui se réveille amnésique sur une plage avec pour seul indice une clé de banque, une balle qui lui a traversé la tête (provoquant donc son amnésie) et un tatouage sur la clavicule droite, XIII. Tout ceci propose donc un concept intéressant puisque le héros ne connaît rien de son passé. Il en sera donc à la recherche et apprendra qu’il n’était pas n’importe qui (la première révélation étant qu’il ait assassiné l’ex-président des Etats-Unis).

Cliquez Cliquez Cliquez

Lançons-nous donc dans le jeu. Première chose, et qui choque, c’est les temps de chargement… Il y en a partout, et ils sont longs, horriblement longs, affreusement longs, honteusement longs ! Il faut savoir que le GameCube, selon le souhait de Miyamoto, est une console qui permet des temps de chargement extrêmement courts, et pourtant… Bref, gros point noir pour le jeu (oui, je déteste devoir attendre avant de jouer). Par la suite, le jeu deviendra nettement plus intéressant. Le jeu commence par un rapide défouloir, on part avec quelques couteaux, qui serviront rapidement pour récupérer des armes un peu plus sérieuses sur vos premières victimes. Après cette rapide mission qui nous familiarise avec la maniabilité, la suite nous envoie dans la fameuse banque. Ici, on a à faire à des vigiles assez menaçants mais innocents. Vous allez donc devoir les neutraliser sans les tuer. Et pour ça, tous les moyens sont bons : chaises, bouteilles, pelles, cendriers voir même otages…

Cliquez Cliquez Cliquez

Vous allez ensuite devoir fuir les bâtiments cachés du FBI infestés d’ennemis. Vous allez donc devoir sauter d’immeuble en immeuble, jouer du sniper et user du grappin. La diversité continuera : infiltrer des bases, s’enfuir de ces bases en escortant des personnes… Le scénario n’est pas strictement le même que celui de la BD mais tout est exploité pour rendre le jeu le moins linéaire possible et on en remercie bien les développeurs.

Côté ambiance, tout est également rendu au mieux tout en exploitant bien le côté BD du jeu. En effet, à certains moments du jeu, les ennemis discutent entre eux, en plus des voix (françaises, s’il vous plait), des bulles (qui sont rectangulaires au passage ^^) avec les textes, souvent inutiles mais amusants et qui nous mettent bien dans l’ambiance. On assiste à des débats sur la fierté des cow-boys ou encore sur des questions existentielles comme "pourquoi le colonel Mac Call porte t-il constamment des lunettes de soleil ?" et même des disputes en tous genres ("on est perdu" "fais pas chier, passe moi plutôt la boussole" "je l’ai perdu" "mais quel boulet"…) ou encore quelques égarés en pleine cambrousse qu’il est toujours amusant de surprendre par derrière ("merde je me suis perdu… eh les mecs vous êtes où ?" "BAM"… ^_^).

Cliquez Cliquez Cliquez

Côté multi joueurs, si ça n’atteint pas le niveau de TimeSplitters 2 c’est tout de même très bon, surtout en ce qui concerne les maps. Pour ce qui est des différents modes de jeu, ils sont au nombre de quatre :

  • Deathmatch : le mode classique où tout le monde s’entretue.
  • Team Deathmatch : la même chose, mais en équipe.
  • CTF (Capture The Flag) : l’habituel mode où on doit capturer les bases et les protéger ensuite.
  • La Faucheuse : un peu plus original, ici chacun est pour sa peau mais tout le monde combat le même ennemi : une espèce de spectre qui chante et qui rapetisse à chaque coup porté, devenant ainsi plus difficile à viser. Les points sont attribués à celui qui l’a le plus canardé, des points bonus étant attribués si vous arrivez à le tuer (il réapparaît alors avec sa taille normale). Attention tout de même, car si le spectre vous touche, vous êtes mort.

Ce mode multijoueur n’est pas vraiment, comme je l’ai dit plus haut, le vrai intérêt du jeu, mais ça reste un très bon mode multi joueurs. Donc c’est pas compliqué, il comblera ceux qui n’ont pas de FPS (parce que bon, avoir un FPS c’est quand même essentiel si vous jouez beaucoup en multi).

Présentation

Une fois le joli écran titre passé, on a à faire à des choix de menus dans un style page de BD, chaque case représentant un mode différent. On a donc le choix entre continuer la partie en cours, les options (où on trouve entre autre un contrôle parental qui enlève les fenêtres violentes), charger une partie et le mode multi joueurs. Par la suite, dans "continuer", en plus de jouer directement, on peut voir différentes infos qui s’améliorent progressivement suivant l’histoire. Ainsi, on a droit à un tableau récapitulant les différents membres de la conspiration, du numéro I au numéro XX. On a aussi droit à un menu où on peut observer tous les documents trouvés durant le jeu, souvent remplis de photos, utiles pour comprendre progressivement l’histoire. Et enfin, pour finir, un petit bonus sympa qui récapitule l’histoire suivant votre progression, sous forme de BD.

Cliquez Cliquez Cliquez

Graphismes

Excellent ! Magnifique, audacieux, grandiose, jouissif… les adjectifs me manquent pour décrire ce pari réussi que de nous plonger littéralement dans une BD format FPS. Le cell-shading est au poil, ce qui se fait de mieux dans le genre. L’animation est parfaite, c’est même pas possible de décrire à quel point c’est parfait de ce côté. De nombreuses cases font leurs interventions dans le jeu pour ne rien vous faire perdre du spectacle. Si jamais vous arrivez à foutre une balle dans la tête de quelqu’un, en plus de mourir sur le coup, vous verrez trois cases faisant un gros plan sur la tête du malheureux se prenant le coup en pleine tronche (avec bien sûr le sang qui gicle de partout).

Cliquez Cliquez Cliquez

Aussi, pour donner un exemple des autres possibilités du soft, il m’est arrivé de me retrouver devant une porte fermée avec deux zigotos qui discutaient tranquillement. Une fois la serrure crochetée, j’ouvre la porte, les soldats s’empressent de reprendre leurs esprits, et de brandir leurs armes pour se préparer à l’attaque. Sans attendre, je jette une grenade et ferme la porte avec un sourire sadique. Et là, pour ne rien manquer de la scène, une case apparaît dans la partie supérieure gauche de l’écran, montrant la salle avec la grenade exploser et tuer les deux compagnons.

Cliquez Cliquez Cliquez

Et de nombreux événements dans le genre apparaissent. Vous avancez tranquillement et quelques snipers interviennent ? Des encadrements rouges se font à l’endroit où vos agresseurs se trouvent. Histoire de pouvoir les descendre sans les chercher pendant qu’eux peuvent ajuster sans problème leurs tirs. Et dans la même série, si vous avez une carte magnétique à prendre, un levier à actionner ou même détruire un branchement électrique, là aussi, un encadrement (mais blanc cette fois) apparaît à l’endroit où se trouve l’objet, ce qui empêche de tourner en rond pendant trois plombes. Et puis n’oublions pas les "BAOUM", "PAN" et autre "ARGHHHHH" qui interviennent pendant le jeu et mettent, une fois de plus, très bien dans l’ambiance.

Cliquez Cliquez Cliquez

Concernant le design, c’est assez varié. Concernant XIII c’est plutôt réussi au niveau de la tête mais il est peut-être un peu petit. Mais bon, pendant le jeu on s’en fout carrément vu qu’on ne le voit pas, et dans les cinématiques on voit rarement autre chose que sa tronche, donc ça passe. Par contre, je trouve Jones carrément raté : pas vraiment d’émotion dans son visage, on a l’impression qu’elle fait tout le temps la gueule, genre femme-rambo… Où est passée la femme de la série et toutes ses nombreuses émotions qui la rendaient tellement attachante ? (Et puis ils ont massacré sa coiffure !) Pour les autres c’est du tout bon, Carrigton est excellent, Amos, Kim, la Mangouste… c’est parfait.

Cliquez Cliquez Cliquez

Enfin, parlons des passages flash-back. Ceux-ci interviennent en plein dans les phases de jeu et lancent le joueur dans des endroits totalement en noir et blanc, avec un rendu du plus bel effet, et donnent quelques informations sur le scénario. Vous êtes dans un conduit d’aération pour aller délivrer le général dans sa cellule, celui-ci appelle le garde pour qu’il lui file ses cigares, à l’écoute du terme utilisé ("mon garçon") XIII se retrouve en plein dans ses souvenirs et, du conduit d’aération d’une base en montagne enneigée, vous vous retrouvez dans un camp militaire en pleine jungle, en train de discuter avec le général pendant quelques secondes (gardant une totale liberté de mouvement). Et par la suite vous revenez à la réalité dans une magnifique animation qui déforme complètement l’image dans un somptueux défilé de couleurs.

Cliquez Cliquez Cliquez

Et pour clore le chapitre des graphismes (qui doit commencer à emmerder sérieusement les correcteurs…), saluons le petit détail qui donne un petit flou et nous coupe littéralement le son (à l’exception du souffle de XIII) lorsque qu’une grenade ou autre missile tombe à proximité… Il reste encore pas mal d’effets sympas dans le jeu, que je vous laisse découvrir… Enfin (et après j’arrête sur les graphismes, promis) remarque spécial pour le magnifique coucher de soleil dans la mission sanctuaire.

Audio

Ici, il y avait tout à faire. La musique est présente uniquement quand il y a de l’action, et souvent ça débarque dans un effet plutôt réussi. Voyez plutôt : vous avancez en pleine forêt, un mec fait sa patrouille devant vous, vous arrivez discrètement, il vous entend, un point d’interrogation apparaît alors au dessus de sa tête (MGS powaaa ^^), il se retourne, trop tard, une balle dans la tête, d’un seul coup, musique, et puis les potes de votre victime débarquent, la confrontation peut commencer. En ce qui concerne la qualité des sons, c’est réussi sans être transcendant. Mais c’est davantage au niveau des bruitages qu’il y a de la qualité. Tout est présent et bien foutu. Je vous ai parlé des conversations plus haut. Celles-ci sont évidemment parlées, et énormément présentes. On entend donc souvent parler, ce qui rend vraiment le jeu vivant et bien plus réaliste que d’autre FPS où on n’entend parler que pendant les cinématiques. Les voix sont en français et dans l’ensemble elles conviennent assez bien aux différents persos. Quoique celle du colonel Amos ne me revient franchement pas…

Maniabilité

Un FPS sur console, c’est toujours un pari à prendre. Ici, les déplacements se font en combinant les deux différents joysticks. Le stick principal (le gris) servant à avancer ou reculer (haut et bas) ou faire des pas de côté (gauche et droite). Quant au stick C (le jaune) il sert à tourner (gauche et droite) ou viser (haut et bas). Si ça ne vaut pas la souris et le clavier d’un FPS PC, ça reste très pratique pour viser. Afin de pouvoir utiliser les armes tout en se déplaçant, c’est la gâchette R (de droite) qui est utilisée, Z sert à s’accroupir, et L (la gâchette de gauche) sert à sauter. Enfin, A est utilisé pour toutes les actions différentes (ouvrir une porte, prendre une chaise, actionner un interrupteur ou encore recharger si y a rien d’autre à faire), X ou Y servent à changer d’armes et B sert pour utiliser les fonctions secondaires des armes si elles en ont une (zoom pour les arbalètes ou fusils sniper, lance grenade pour les fusils d’assaut, mode rafale pour les mitrailleuses…). Et enfin, la croix directionnelle est utilisée pour les autres objets. Avec gauche et droite vous les faites défiler et les utilisez avec A ensuite (cela peut être des caisses de survie, des grappins, des cartes magnétiques ou autre outils pour crocheter des serrures) et le haut de la croix utilise directement une caisse de survie. Bref, la maniabilité est au poil.

Scénario

XIII, nom attribué par rapport au tatouage qu’il possède sur la clavicule gauche, se réveille, sans se souvenir de rien, sur une plage, avec la trace d’une balle qui lui a traversé la tête. Il découvrira par la suite qu’il est à l’origine du meurtre du président des Etats-Unis, poursuivi par un des plus grands tueurs du monde et anciennement meilleur membre de l’unité d’élite des SPADS (des "marines", mais en mieux). Bref un scénario assez démentiel pas mal inspiré de la grande histoire du meurtre de Kennedy et de tout ce qui tourne autour. Si le jeu reprend l’histoire des 5 premiers tomes on notera tout de même qu’il déborde pas mal sur le 8eme tome vers la fin.

Cliquez Cliquez Cliquez

Actuellement, après 15 albums, on doit avoir découvert une bonne quinzaine de noms différents à XIII sans savoir lequel est le bon (dés qu’on découvre une identité à XIII, on apprend que c’est en fait pas lui et qu’il est quelqu’un d’autre…). Une longue histoire pleine d’intrigues qui ferait peur à tout futur amnésique. Adapter une BD reste quand même un pari assez dur, surtout une BD comme XIII où le scénario est vraiment le centre de l’œuvre. L’histoire est donc à retranscrire et ce n’est pas rien pour un FPS. Les cinématiques sont relativement courtes et c’est parfait comme ça, on n’a pas à attendre et le jeu prime. Par contre, comme expliqué plus haut, on retrouve plein d’éléments du scénario durant les phases de jeux ou encore dans le menu avec les documents retrouvés et la BD.

Cliquez Cliquez Cliquez

Côté différences avec l’œuvre originale, il y en a énormément. Si l’idée et le fondement du scénario sont identiques, ce n’est clairement pas suivi à la lettre. C’est Jones qui vous retrouve chez Amos, Carrigton se fait capturer dés le début et vous devez aller le repêcher… Une chose est sûre, tout a été exploité pour rendre le jeu le moins linéaire possible et on en remercie bien les créateurs. En ce qui concerne les différences encore, revenons sur nos fameux flash-backs. Alors que dans la série, XIII n’arrive à se souvenir strictement de rien, les flash-backs interviennent pour dévoiler un peu plus le mystère qui tourne autour de XIII. En tant que fan, je dirais que si le scénario est plutôt bien rendu dans le jeu (surtout pendant les phases de jeu) l’intrigue de la BD est très éloignée et on pourrait dire que le charme de la BD où on se demandait vraiment qui était XIII, qui nous poussait à tourner la page au plus vite, est ici absente.

Cliquez Cliquez Cliquez

Aussi, pour pouvoir donner un avis plus objectif concernant la qualité du scénario de XIII le jeu, et non de la BD, ai-je demandé l’avis de notre bien-aimé forumeur Agent 069 :

"Je n’ai pas lu la BD (lire c’est pour les PD), mais je dois dire que j’ai vraiment accroché à l’histoire de XIII. Non seulement l’intrigue est suffisamment complexe pour tenir le joueur en haleine, mais elle est aussi suffisamment discrète pour ne pas ralentir le jeu contrairement à un MGS 2 ultra pompeux, ou un Goldensun bien cul-cul qui s’enlise dans des parlottes aussi inutiles que soporifiques. En deux mots : c’est pas un scénar de gonzesses !"

Donc ma conclusion est simple, le scénario ne sera peut-être pas aimé par les fans, ce qui n’est en rien un problème puisqu’ils l’ont déjà découvert avec les BDs, pour les autre ce sera parfait. L’idéal reste quand même de découvrir la série BD en même temps que le jeu.

Cliquez Cliquez Cliquez

J’ajouterais également une dernière remarque sur le numéro I de la conspiration. Je trouve que c’est certainement le seul véritable défaut au niveau du scénario. L’intrigue n’est pas assez – ou trop – porté sur lui et on peut facilement parvenir à deviner qui il est (069 l’a justement deviné avant de finir le jeu). Néanmoins, la manière dont on l’apprend à la fin est assez bien orchestré et n’a rien de très commerciale comme diront les mauvaises langues…

Durée de vie

La durée de vie est franchement longue. Le jeu vous charmera bien comme il faut. Les environnements sont nombreux et variés, le nombre de missions est énorme, les check points sont bien placés pour rendre le jeu facile – mais qui deviendra vite dur en mode réaliste – la diversité des objectifs à remplir est grande… C’est que du bonheur.

Cliquez Cliquez Cliquez

Toute sorte de possibilités différentes vous sont offertes par ce jeu, dans certains passages vous devrez mettre des ennemis hors services sans les tuer (mais eux n’hésiteront pas à vous tirer dessus). Dans d’autre il faudra ne pas vous faire repérer, ou alors tuer l’ennemi qui vous voit avant que ce dernier ne donne l’alerte. Et puis pour se calmer les nerfs, des bonnes missions avec plein d’ennemis à liquider dans le plus strict bourrinage font bien plaisir.

Cliquez Cliquez Cliquez

Le jeu est également orienté un minimum vers la plate-forme : vous aurez souvent à sauter, utiliser votre grappin pour escalader (ou descendre) certains endroits… On retrouve aussi plein de petits détails toujours amusants, comme par exemple, dans un port militaire, en actionnant un levier, faire tomber un gros container sur deux soldats qui discutait en faisant leur ronde, ça permet de changer un peu de la classique manière de tuer. Des phases de sniper feront aussi assez souvent leur apparition, il y a même des passages sous l’eau. Vous l’aurez compris, XIII n’est pas un jeu linéaire.

Cliquez Cliquez Cliquez

En plus de sa longue durée de vie (je ne me souviens plus du nombre exacte de missions, y en a trop pour ça, mais il vous occupera suffisamment d’heures pour sortir de la normal d’un FPS classique) XIII dispose donc d’une variété à tout casser empêchant d’avoir la flemme de finir le jeu. Les décors seront très variés : on part d’une plage pour aller dans une banque, pour aller ensuite sur les toits de New York (enfin je pense que c’est New York). XIII partira ensuite infiltrer une base dans les montagnes pour repêcher quelqu’un, en rechapera, retournera dans un environnement enneigé en pleine cambrousse cette fois-ci, devra s’échapper d’une prison de haute sécurité, puis de canyons grouillants d’ennemis, ira dans un hôtel, dans un sous-marin, dans un port militaire, dans un camp de soldats super entraînés en pleine jungle, dans un sanctuaire…

Cliquez Cliquez Cliquez

Je me répète mais c’est vraiment le point fort de cette durée de vie. Et enfin mention spécial pour les boss, surtout l’hélicoptère, et la diversité des armes (dont un M60 ^_^). Le seul défaut, qui n’en est pas vraiment un mais plutôt l’atout qu’il manque à XIII, c’est de pouvoir revenir à des missions déjà exécutées sans passer par une nouvelle partie. En effet, si cela renforce bien l’aspect aventure du jeu, on ne peut pas nier que cette possibilité, plus des objectifs à finir en bonus comme finir la mission en un certain temps, trouver des objets cachés (bien cachés, pas comme les documents) un peu à la manière de Perfect Dark qui débloque des codes ensuite, aurait rajouter pas mal de durée de vie.

Cliquez Cliquez Cliquez

XIII est un jeu qui une fois fini, et fini à 100%, ne motive pas à se relancer dans certaines missions. Et c’est bien dommage car c’est un jeu dont on se lasse vraiment tard grâce à son originalité… Mais qui sais ? Pour un XIII 2 peut-être ?…

En bref…

Un jeu à licence réussi – nom de dieu ! – ça faisait combien de temps qu’on n’avait pas vu ça ?! Ubi Soft a réussi le pari fou et audacieux de rendre une ambiance BD de qualité dans un jeu vidéo. Original, prenant, drôle, gameplay monstrueux, ambiance réussie, jouissif… Un jeu de qualité dont on n’a pas besoin d’être fan pour en profiter (mais que ça ne vous empêche pas de découvrir la BD…). Les fans pas trop égocentriques qui ne veulent pas obligatoirement un scénario respecté à 100% y trouveront amplement leur compte, les autres découvriront une oeuvre magnifique. Bref, si vous êtes déjà un fervent amateur de l’histoire en papier dessiné de Vance et Van Hamme, comptez 9/10, autrement, comptez 8/10 et allez chez votre libraire. Note : à l’heure où j’écris ces lignes, le jeu va bientôt baisser de prix, passant à 30€. Vous n’avez strictement plus aucune excuse pour ne pas l’acheter !

Les plus

+ Adaptation d’une BD de qualité
+ Adaptation réussie
+ Les voix en français
+ Le graphisme parfait !
+ L’ambiance BD grandiose
+ Tous les petits trucs originaux qui mettent l’ambiance
+ C’est français ^_^

Les moins

– Les temps de chargement

– Les temps de chargement

– Les temps de chargement

– Les temps de chargement

– Et puis les temps de chargement

– Euh… c’est tout je crois… ah si : les temps de chargement

La note

8/10


Par The_lascar
Le 21 janvier 2004 | Catégories : Analyses

Moi j'aime pas les citations ! :grognon:
Voir les articles de The_lascar

A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés

The Stanley Parable Ultra Deluxe (NS)
Le 22 novembre 2024, par Mortal

Dojo Hebdo 607 : du 11 au 17 novembre 2024
Le 17 novembre 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 606 : du 4 au 10 novembre 2024
Le 10 novembre 2024, par Gueseuch


Dojo Hebdo 604 : du 21 au 27 octobre 2024
Le 27 octobre 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 603 : du 14 au 20 octobre 2024
Le 20 octobre 2024, par Gueseuch

Dojo Hebdo 602 : du 7 au 13 octobre 2024
Le 13 octobre 2024, par Gueseuch



Dojo Hebdo 600 : du 23 au 29 septembre 2024
Le 29 septembre 2024, par Gueseuch


Dojobar
L'émission de radio déjantée qui revient toutes les deux semaines !

Émission s24e04 − Super Metroid
Le 17 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e03 – Zelda-Like
Le 16 novembre 2024, par Mortal

Émission s24e02 − Echos of Wisdom
Le 22 octobre 2024, par Mortal