La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Yoshi’s Story (N64)
Analyse de Yoshi’s Story
Après quelques délais, la suite d’un des meilleurs jeux de plate-forme de tous les temps est finalement arrivé sur nos tablettes. C’est, malheureusement, un jeu aux opinions contreversés que l’on pourrait même qualifier "d’incident" mineur.
Comme la plupart des jeux, Yoshi’s Story est compatible avec le Rumble Pak. On peut enregistrer une seule partie (même si c’est loin d’être nécessaire).
WOW… après ça on va dire que la 2D n’a plus de futur… Les graphiques sont simplement superbes… Chaque monde semble être fait d’un matériel de bricolage différent dans une présentation originale et surréaliste. Donc, des cieux en "jeans" des égôuts en papier mâché en en papier à journaux, des mondes sous-marins plastiques… les tout agrémenté d’effets spéciaux excellents, des ennemis classiques et des boss géants et amusants. De plus, le jeu a un déroulement hyper-fluide de 60 images/secondes.
Pour les effets sonores, Nintendo en a composé d’excellente qualité. Les sons sont d’une clarté impressionnante (voilà pourquoi une cassette de 128 Mbits) et ils conviennent très bien au look du jeu. Les Yoshis gazouillent comme des bébés et tout le reste que je n’inclurai pas dans ma revue…
La musique est excellente, et elle est très variée. On passe du reggae au rap par d’autres musiques de fond de bonne qualité. Par contre, là-aussi on penche du côté "enfantin".
Dans l’île de Yoshi, le super-oh-j’ai-trop-peur-de-lui bébé Bowser a kidnappé l’arbre à fruit des Yoshis, ce qui rend les pauvre bêtes malheureuses. De plus, leur monde est devenu un livre d’histoire.Seul quelques bébés sont saufs, et ceux-ci entreprennent une longue quête pour sauver leur arbre. Assez! Je ne peux plus le supporter… je vais me mettre à gazouiller si ça continue…
Là encore, Nintendo a conçu un contrôle excellent. À l’aide du stick analogue, on peut contrôler les mouvements de Yoshi très bien. De plus, le proopulsement d’oeufs, flotter dans les airs et la secousse du sol sont de retour. Petite déception: plus de transformation en hélicoptères et autres bidules :(. Nintendo a essayé de balancer ce manque en ajoutant un parapluie… par contre, le chien est encore là (je ne me souviens plus de son nom… mais il est hilarant!)
Par contre, le gameplay laisse largement à désirer: on ne fait que quelques niveaux par partie (un peu comme dans StarFox)… selon moi, un bon jeu de plate-formes doit être linéaire mais plein de bonis… bon il y a bien un monde où l’on peut refaire les tableaux mais c’est pas assez… De plus, compléter un niveau est plutôt facile: vous gobez 30 fruits et c’est fini… bof…
Avec la longévité aussi on a un sérieux problème. Quelques heures à peine, et on peut facilement faire le tour en moins d’une heure–et la première fois en plus!– Nintendo a créé avec Yoshi’s Story le Fischer Price des jeux vidéos… et en plus il est super-facile…
Yoshi’s Story reste dans la tradition de qualité de Nintendo, particulièrement pour les graphiques, les contrôles et le son, mais le gameplay aurait certainement pu être plus entraînant et l’aspect moins enfantin sans s’éloigner des plus jeunes pour autant. Je crois qu’il vaut quand même une location mais certainement pas un achat pour tout le monde.
Par Mathieu_Menard
Le 13 septembre 1999 | Catégories : Analyses
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