Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
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Zelda: Bilogie Oracles (GBC)
Analyse de Zelda: Bilogie Oracles
Quand Nintendo et Capcom décident de donner un second souffle à la meilleure série du jeu d’aventure/action de tous les temps, le résultat est magique. En effet de l’association de ces deux grands du jeu vidéo, résulte une œuvre à la hauteur de nos espérances. De plus ce n’est pas un mais deux épisodes qui sorte simultanément. Le scénario est le même pour les deux versions mais les décors, les personnages, les ennemis et les donjons sont totalement différents.
Cote scénario, le jeu prend place lorsque de Link touche la triforce. Une voix sortant de nulle part murmure « Défies ton destin. » Une soudaine source de lumière éblouissante fait perdre connaissance à notre héros. Après avoir repris ses esprits, il se retrouve seul dans une foret. Il perçoit la très belle voix d’une femme qui chante, cherche à l’apercevoir et la trouve entourée d’animaux, il s’agit de Neru, une Shaman du Temps. Link est envoûté par la musique de Neru et soudain un esprit maléfique s’empare d’elle et l’emporte à travers le temps. Apres avoir assiste a la scène Link décide de sauver la shaman, le voila donc une fois de plus parti à l’aventure…
Ici, pas de princesse Zelda à sauver, mais la triforce court un grand danger. L’ambiance rappelle celle du premier opus sur GB (les graphismes aidant).
On pensait tous que «link’s awakening » était le plus beau et le plus abouti des jeux GB. Si c’était le cas cela ne l’est plus. Les deux nouvelles versions sont sublimes. Que se soit l’intro ou les graphismes. Certains éléments du décor sont les même (cailloux, plantes…) mais le lifting est superbe. Par exemple les arbres sont plus complexes ainsi que l’herbe qui jonche le sol. Link ainsi que tous les protagonistes ont le même aspect, même si ces derniers sont mieux animés.
Le point fort reste l’utilisation, maîtrisé, de la couleur. C’est un véritable festival pour les yeux. Certains donjons ont d’ailleurs des énigmes qui reposent sur la couleur.
Les plus grands thèmes sont de retour. Mais rassurez-vous, de nouvelles mélodies font leurs apparitions. Tout ceci est superbement orchestré et une fois de plus la GB étonne et surprend.
Les différents bruitages sont les mêmes que pour la première version GB.
La jouabilite est la même que pour le premier opus, Link peut effectuer des actions similaires. De nouveaux objets ont fait leurs apparitions, comme les bagues, qui permettent à Link de renforcer soit son attaque soit sa defense, soit les instruments de musique grâce a qui ont peut voyager dans le temps. La carte du monde est la même mais le menu d’inventaire est déroulant. Le nombre d’objet transporté et de ce fait plus conséquent..
Les autres objets sont connus des amoureux de la série (grappin, épée, bouclier, bracelet de force, plume…). Le deroulement du scenario est classique. Enigme, donjon, objet, boss, et ainsi de suite. Les différents personnages rencontrés au long du jeu sont tirés pour la plupart des anciennes versions (les pestes Mojo, le marchand de masque, la main qui se trouve dans l’auberge de ZMM et même des personnages du premier Zelda sur NES font une apparition). Les lieux sont eux aussi chargés de souvenirs et il n’est pas rare de tomber sur un passage qui rappellent d’excellents moments, passés depuis dans le domaine de l’anthologie.
Je n’ai pas pu tester la compatibilité entre les deux versions mais elle existe belle et bien. Un système de password ou de câble link permet l’échange de donnée entre les deux versions (à la pokemon).
Le dernier grand jeu de la GB et le premier grand jeu du siècle. A ne rater sous aucun prétexte, mais attendez quand même une version française pour pouvoir jouir pleinement de toutes les subtilités de ce titre magique.
Une fois de plus, merci Nintendo de nous délivrer en temps et en heure deux versions du jeu préféré de tous les amoureux d’une saga légendaire…
Par Waru
Le 27 février 2001 | Catégories : Analyses
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