Eternal Darkness (NGC)

D’abord, prévu sur N64, Eternal Darkness a été reconduit sur la Gamecube. Cela en fait-il un bon jeu pour autant ? Bien que que quelques bugs persistaient dans les dernières bêtas, le jeu s’annonce toujours aussi excellents, et bien sûr, flippant !

Avant que les humains règnes sur la Terre, bien avant même, les Anciens dominaient la planète. Au fur et à mesure que le temps passsait, la vie leur était de plus en plus impossible, et ils dûrent s’exiler. Des Sectes secrètes se formèrent ainsi au fil des siècle, pour appeler au retour des Anciens. Une seul solution, combattre les Sectes Secrètes, à travers 2000 d’histoires. Pour cela, 13 Elus. Du Centurion au Space Warrior, en passant par le Chevalier du moyen-age, tous auront une mission bien précise, qui sera la même pour tous : combattre ces Sectes secrètes.

Eternal Darkness est présenté comme un « Thriller psychologique », et son but avoué est de vous faire peur, très peur, sans pour autant vous effrayer. En témoigne l’apparition d’une barre de santé mentale, ajoutée aux classiques barres de magie et vie. Elle évoluera positivement ou négativement en fonction de vos choix, de votre progression. Silicon Knights n’a pas vraiment expliqué l’utilité de cette jauge, et le mystère reste entier, malgré les informations à notre disposition. Même si on comment la faire varier, on ne sait pas quel sera son influence sur le jeu. Assez gore, le jeu vous permettra de massacrer toutes sortes d’ennemis. Histoire d’en faire un jeu plus gore, les développeurs ont inclu un mode « punish », à la manière des fatalité de Mortal Kombat. Lorsque votre ennemi est à terre, en train de souffrir, faites lui un dernier coup fatale, bien jouissif ! Enfin, l’interaction entre les différentes époques sera bien là, et lorsque vous déposez un objet dans une salle quelconque, et que vous revenez avec un autre perso dans cette salle, l’objet sera toujours présent ! Bon, ce n’est pas révolutionnaire, mais le système sera utilisé pour réoudre certaines énigmes. Tiens, les énigmes, parlons en ! Elle ne seront pas aussi facile que dans Resident Evil (genre brûlez la cheminée pour faire apparaître un diamant) mais ne seront pas au niveau de certains jeux PC, comme l’Amerzone (court, mais dur).

Le point fort, lorsque l’on regarde Eternal Darkness, c’est bien sur la réalisation. Tout d’abord, au niveau des graphismes, un énorme effort a été accompli sur les personnages, composé de trois mille à cinq mille polygones, mais aussi sur les effets de lumière, véritablement bluffants. L’ombre par exemple, est extraordinairement retranscrites, et s’accorde parfaitement avec le décor. Chose assez rare pour être signalé, les ennemis ont aussi droit à leur ombre. Les décors sont aussi très soignés, avec des textures bump-mappées à couper le souffle, brouillard volumétrique, etc… L’animation tient toutes ses promesses, avec un framerate à 60 images/secondes. Les mouvements sont aussi très bien retranscrits, motion-capture aidant; la topologie du terrain pourra aussi varier la position de votre perso.

Vos enceintes vont surement être ravies d’apprendre que le son d’Eternal Darkness est tout simplement exceptionnels. Dire que Denis Dyack vantait déjà les mérites du son alors que le jeu était sur N64! Musiques envoutantes, bruitages réalistes (ou marrant, en témoignent les coups donné à vos ennemis, ça fait penser à une boucherie). Les dialogues s’annoncent nombreux, avec même des textes en latin, et seront doublés par des acteurs professionnels. Mais de là à savoir s’ils seront traduits en français, ce n’est pas à moi qu’il faut le demander.

Dernier petit détail, les temps de chargement sont minimes, et ont dûs être rallongé tellement ils sont rapides. En fait, ce choix s’explique par le fait qu’ils étaient encore plus courts que sur N64.

Un scénario bien saucissonné (pour ne pas dire ficelé!), des graphismes prometteurs, une ambiance flippante; avec ça Eternal Darkness aura interêt à s’en sortir avec les honneurs, lors de sa sortie prévu fin de l’année pour les Usa et le Japon. Pour l’Europe, eh bien, certainement à la sortie !