We are fighting dreamers ! La la la la la la la la ! T’as reconnu ? Non ! Pourtant, je chante super bien, donc c’est toi qui n’as pas l’oreille musicale ! Ou alors c’est que tu ne connais pas l’anime Naruto, et donc, tu n’as pas reconnu l’intro de la saison… heu… je sais plus (il y en a déjà tellement). Donc pour toi, pauvre inculte, sache que 4 titres de l’apprenti ninja sont déjà sortis sur GameCube au Japon, alors que le second volet sort aux USA et que comme d’habitude, nous autres pauvres européens n’avons toujours droit à rien (pour l’instant). Sache aussi que deux écoles s’affrontent au Japon en ce qui concerne les jeux vidéo Naruto : les Narutimate Hero qui sortent sur PS2 et qui sont plus axés RPG et les Ninja Taisen qui sortent sur GC et qui sont plus axés baston. Cela fait donc déjà 4 ans qu’à chaque fin d’année notre cube préféré reçoit la visite du ninja blond pour se coller des bonnes tartes dans la gueule a coup de jutsus. Bieeeeen ! Maintenant que tu en sais plus, on va pouvoir passer à ce qui nous intéresse vraiment : le jeu ! Naruto 4 est donc un jeu de baston cell-shadé, comme le montrent les captures, qui permet de revivre les plus grand combat de l’anime, en gros jusqu’à l’épisode 135 qui marque la chute complète de Sasuke du côté obscur après un put*** de méchant combat contre Naruto. Visuellement, le titre est très attirant, beaucoup plus que les équivalents sur PS2 (niark). Le cell-shading fait des merveilles et on a presque l’impression de regarder un anime. Les persos sont bien détaillés, et la trentaine d’arènes vous fera voyager du petit jardin de Konoha à l’immense cascade du combat final ou encore la grande plaine où s’affrontent Tsunade, Jiraya et Orochimaru. Côté quantité, on dénombre au total pas loin d’une quarantaine de persos dont la moitié à débloquer, ce qui fait déjà un sacré paquet, et ce sans compter les second costumes de certains persos comme Gaara ou Shikamaru qui changent de tenue au fil de la série. Côté son, pas de problème au niveau des voix : on retrouve avec plaisir les acteurs japonais qui doublent la bande de Konoha. Par contre pour les musiques, c’est une petite déception, Tomy ne disposant pas de la licence, elles ne sont que des ersatz des musiques originales de Toshiro Masuda. Quant au système de jeu, il est très varié et ceci grâce à la possibilité de se battre, soit en 1 contre 1, soit en 3 contre 3 mais aussi en 1 contre 1 contre 1 contre 1 !

On se fait une toile ?

Au niveau du scénario, le jeu ne failli pas à sa réputation de « jeu de baston » et c’est tout simplement le néant. Il y a bien un petit mode aventure, mais il sera vite bâclé et est quasiment sans intérêt, car trop court et (on se demande pourquoi !) il ne reprend même pas l’ordre des combats de la série, ce qui aurait été un minimum. Mais le cœur du jeu ne se situe pas là, bien heureusement. On se retrouve en effet avec une multitude de modes. Tout d’abord, le mode arcade : le but est de se farcir 10 matchs, seul ou à trois, jusqu’à l’affrontement contre le Sasuke pas content avec les cheveux blancs et les grosses mains dans le dos (communément appelé Sasuke CS2 pour Cursed Seal 2, la deuxième transformation du sceau maudit d’Orochimaru). Ce mode est décliné aux sauces classiques que sont le Score attack et le Time attack. On retrouve également un survival (je ne dirais rien là-dessus car tout est dans le nom, fufufu), un mode missions sur lequel je vais revenir, et enfin, le cœur du jeu, la baston à plusieurs, à deux ou à quatre !

Rasengaaaan !

A deux, vous avez le choix entre faire du 1 contre 1 ou du 3 contre 3. Le premier mode est classique, et permet de bien se faire la main avec les persos. Chaque perso possède une panoplie de coups simple a réaliser puisque basé quelque peu sur le système de jeu de Super Smash Bros. Melee, à savoir que chaque bouton de la manette correspond à une attaque, que vous pouvez coupler avec une direction du stick pour sortir une autre attaque du même type. Vous pouvez donc filer des coups de pied et de poing (avec B), utiliser une arme comme un kunaï (A), faire une projection au corps à corps (Y), et enfin exécuter une furie (X). Bien sûr, tout ceci se combine avec les sauts et les kawarimi no jutsu. Quoi ? Pour vous c’est du japonais ce que je raconte ? Bon. Les kawarimi no jutsu sont un peu l’équivalent des téléportations dans DBZ. Elles vous permettent de laisser un tronc d’arbre à la place de votre perso, pendant que vous passez dans le dos de l’adversaire pour lui donner un coup ou l’enchainer avec un combo. Cette technique est très utile, mais il faut savoir ne pas trop en abuser. Voilà pour les bases.

La furie à 3 va commencer. Ca va chier !

Le mode 3 contre 3 est semblable au 1 contre 1, sauf qu’il introduit un système qui permet de pouvoir changer de perso en cours de partie façon King of Fighters, et surtout surtout, de pouvoir déclencher une super méga furie à 3 si vous prenez une équipe de 3 qui existe dans l’anime (comme par exemple Naruto, Sasuke et Sakura, ou encore Gaara, Kankurô et Temari), voire une equipe créée par les développeurs (Itachi, Sasuke et Kakashi, ou encore, excusez du peu, Tsunade, Jiraya et Orochimaru !). Enfin, le mode 4 joueurs, est un sacré bordel façon Smash Bros. qui permet de se mettre la misère sur toute la surface de l’arène (c’est-à-dire pas seulement sur un plan horizontal). L’idée est bonne mais n’est malheureusement pas très maniable. En effet, une flèche indique la direction du perso que vous êtes en train de tataner, et pour aller mettre une raclée à un autre pote, vous êtes obligé d’appuyer sur Z pour changer la direction de la flèche ce qui n’est pas des plus pratique. M’enfin avec un peu de pratique on arrive a tout et vous pourrez essayer de gagner un combat à un contre 3 dans ce mode ce qui n’est pas des plus facile.

A quatre, ca devient vite le bordel. Youpiii !

Bon ben voilà, je crois que c’est tout. Hein, qu’est-ce que tu dis ? J’avais dit que je reviendrai au mode… missions ? Ah ouaich. Alors ce mode, il est spécialement fait pour toi, le gars qui n’a pas d’amis et qui ne sait pas comment passer ses longues soirées d’hiver. Il s’agit d’un ensemble de 340 missions ( !), réparties selon le niveau de difficulté (missions de rang C, B, A et S, comme dans l’anime). Si le début est simple (on vous demande de suivre l’entraînement d’Iruka), la suite est plus corsée avec par exemple un match à 4 : vous tout seul contre les 3 Sannins légendaires (je vous avez dit de bien vous préparer avec vos potes) ! Rapidement rébarbatif, il faudra quand même passer par ce mode pour pouvoir débloquer la vingtaine de persos cachés, les arènes secrètes et remplir ainsi le mode Omake (fiches des persos, sound-test, etc…).

Katon ! Housenka No Jutsu ! (J’ai toujours rêvé de dire ça LoL)

Aaaaahhhh ! Ce coup-ci c’est vraiment fini. Bon alors ce qu’il faut retenir, c’est que si vous êtes un fan inconditionnel de Naruto… ben vous devez déjà avoir le jeu donc je ne sais pas pourquoi je vous parle. Si vous êtes un simple amateur comme moi des anime et que vous ne voulez pas attendre que Naruto sorte en français, vous vous le procurerez en import et prendrez votre pied, malgré les petits défauts (musiques « recomposées », certaines arènes trop petites et le fait que l’on ne se retourne pas automatiquement).