La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Blacksad : Under the skin – Déconfinage de l’édition collector
En ces temps étranges de confinement, nous avons tous un peu plus de temps pour déballer ces cartons qu’on avait laissé de côté.
Et parfois on se dit qu’on a été très con d’attendre, vu le beau contenu de ces cartons.
Bref ! Aujourd’hui, déconfinons l’édition collector de Blacksad – Under the skin !
Adapté de la géniale BD de Juanjo Guardino et Juan Diaz Canales (ouais je l’aime cette BD, ça se voit assez ?), développé par Ys Interactive et Pendulo Studios (des bons !) et édité par Microïds, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette édition a de la gueule !
Et que le jeu semblait très prometteur… J’y reviendrai.
Et avant toute chose, sachez qu’il n’est pas du tout nécessaire de connaître la BD pour se lancer dans le jeu. Les clins d’œil seront suffisamment bien faits pour titiller l’amateur, sans laisser sur le carreau le néophyte.
J’en veux pour preuve ce curieux animal qui semble avoir validé le concept, alors qu’il n’était pas né au moment de sa sortie.
Une fois le fourreau ôté, on trouve une boite elle aussi toute décorée de beaux artworks.
Juste au cas où : les BD ne sont pas dans le pack hein !
Et cette boite est très… TRÈS bien garnie.
On commence donc par trouver un coupon pour un abonnement à Izneo (l’application de lecture de BD dispo sur Switch) et le jeu, avec une jaquette lenticulaire qui contient également 4 cartes postales à l’effigie de personnages du jeu. Tout ça est également disponible dans l’édition « limitée » du jeu, disponible en solo.
Point d’artbook à proprement parler ici, mais quelque chose de tout aussi classe : un portfolio confinant des artworks des décors du jeu, et des personnages, qui respectent grandement le travail des auteurs originaux, le tout sur un papier granulé délicieux à manipuler.
Je suis aux anges. Partageons tout ça sous toutes les coutures :
On a même droit à quelques pages reprenant les couvertures des albums.
Et enfin, le clou, la figurine en résine de John Blacksad.
18cm de haut ! (non je ne ferai pas cette blague )
Dans sa version telle que disponible sur la cartouche, le jeu se lance. Mais il est tout bonnement injouable.
Il rame incroyablement, chaque changement de plan dans les cinématiques occasionne de bonnes grosses saccades, et les temps de chargements entre chaque écran de jeu sont très longs. Sans compter des petits bugs de sons sur des répliques qui parfois ne sortent pas.
Bref, il est absolument impératif de charger le bon gros patch bien gras disponible au lancement. 8Go de patch. Autant dire qu’on re-télécharge quasiment tout le jeu…
Dommage !
Je me console en pensant à cette petite équipe de dévs, avec son petit budget, qui aura certainement dû plier à une exigence de livraison du soft… et a pu fournir encore un peu de son énergie pour finaliser le produit au mieux de ce qui était possible…
Le jeu pourrait se rapprocher de la « formule Telltale » (que j’apprécie beaucoup) : mécaniques proches du point & click, mais sans véritables opérations de pointer-cliquer.
On dirige directement John Blacksad au stick, on appuie sur un bouton lorsqu’une QTE se déclenche, on interagit avec les décors pour trouver les indices en surbrillance, on choisit nos dialogues, on est averti lorsqu’ils auront une conséquence plus tard dans le jeu, etc…
Rien de bien nouveau par rapport à un « Telltale Game » post Walking Dead Saison 1, sauf les séquences où l’action se « fige » pour permettre à Blacksad d’utiliser ses sens de chat. Sentir une odeur, repérer un détail sur un personnage en plein dialogue.
Tout ceci serait très plaisant, si ça n’était pas plombé par un petit détail de rien du tout qui peut frustrer lorsqu’on cherche le prochain indice, ou l’endroit ou la personne avec lequel agir ensuite : Blacksad est lent. Terriblement lent !
C’est vraiment dommage.
Niveau scénario, tout est cool. On retrouve l’ambiance « polar » de la BD originale, les clins d’œil sont sympas, et lorsqu’ils sont nécessaires à la compréhension d’un enjeu ou de l’état d’esprit d’un personnage, ils sont suffisamment bien écrits pour embarquer le néophyte dans ce monde tout particulier.
L’ambiance musicale et le doublage en français sont très bons. On notera dans le casting VO la présence de Liam Neeson dans le rôle de John Blacksad.
La classe.
Une très bonne édition collector si vous aimez le graphisme.
Un bon jeu d’aventure, qui laisse hélas un petit gout de promesse inachevée. Il aurait pu être excellent avec un peu plus de temps et de budget.
L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles, prévoir un délai.Voir les articles de MectonLaFlemme
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