C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Je ne connais pas la note finale, mais la preview du jeu [Enter The Matrix] a permis aux éditeurs de relever une phrase qui apparut en citation sur la pub papier du jeu. Sur cette pub on pouvait voir les termes : "Le jeu le plus attendu de l’histoire" signé : PSM2.
Nous allons aujourd’hui nous baser sur une question assez complexe. Nous allons tenter, du mieux que nous pouvons, de comprendre la mentalité du grand public, de comprendre le succès de certains jeux par rapport à d’autres, en bref, d’examiner et d’analyser toute la merde qui traîne dans le monde des jeux vidéo. Pour ce faire, je vais avoir besoin de nombreux exemples, sortant parfois du contexte jeux vidéo, je vais exploiter les avis et idées de personnes que je connais fort bien dans la vie courante et que je peux placer dans la section "grand public", et je vais surtout prendre un exemple qui me semble être le meilleur exemple possible : le cas d’Electronic Arts et d’Ubi Soft. Voyez ça comme vous voulez, tout ce que je peux vous dire c’est qu’à l’heure même où je commence cet article, je ne sais pas si je trouverai des réponses, mais je compte bien tout faire pour réussir.
Commençons par le commencement : qu’est-ce que le grand public ? On peut en effet diviser la masse de consommateurs de jeux vidéo en trois catégories, le grand public, les gamers et hardcore gamers, bien que ces deux dernières possibilités soient très proches. Le grand public c’est le joueur occasionnel. Celui qui ne s’intéresse pas énormément aux jeux vidéo et ne cherche pas à y découvrir grand-chose. Il voit les jeux vidéo comme un divertissement et rien d’autre. Bref, c’est le public principal, la cible de tous les produits de marketing, celui qui n’y connaît rien.
Si on s’arrête à ce point, il n’y strictement rien de péjoratif pour le grand public. Il est comme n’importe qui, en tant que consommateur, mais pas expert. Comme moi quand je vais acheter un téléphone portable si vous voulez, je n’y connais rien, mais je trouve de l’intérêt dans le produit et donc je le prends. Malheureusement les lacunes du grand public le font parfois, et même très souvent devenir con. Ce dernier n’y connaissant rien, il sera influencé par tout et n’importe quoi sur ses achats, conseils d’amis, avis d’autres personnes, et surtout, campagnes marketing. En se basant sur le principe simple que, à la différence du gamer qui se renseigne et n’attend pas qu’on lui fourre les informations sous le nez, le grand public doit absolument connaître le jeu pour être tenté de l’acheter, et si on ajoute à cela le fait que le grand public forme la majorité des consommateurs de jeux vidéo, on peut en déduire que la campagne marketing représente plus de la moitié du succès d’un jeu vidéo, tout du moins pour un jeu encore inconnu.
Rentrons dans nos exemples. Electronic Arts tout d’abord, cet éditeur américain de jeux vidéo est tout simplement le numéro 1 mondial, connaissant une formidable ascension ces derniers temps. Il ne lui reste que le Japon à conquérir, et encore, les résultats de certains de leurs jeux là-bas furent assez extraordinaires. Le dernier Medal of Honor, représentant un genre qui n’a jamais réussi au Japon (les FPS) a réussi à vaincre certains des RPG les plus prometteurs du moment. Roi des licences et du multi plates-formes, cet éditeur possède les licences d’Harry Potter, du Seigneur des Anneaux et de James Bond, soit quelques-uns des plus grands succès du cinéma américain. A cela s’ajoute toute la gamme EA sport, où tous les genres sont représentés, une fois encore via des licences achetées : FIFA, Tiger Woods, NFL, NBA… Et n’oublions bien évidemment pas la saga des Need for Speed, jeux de course, les SSX, jeux de snowboard et les Medal of Honor, FPS cherchant à retranscrire des périodes de guerre ayant réellement existé (guerre 14-18, deuxième guerre mondiale, le dernier en date étant principalement axé sur la guerre entre les Américains et les Japonais durant cette seconde guerre mondiale, Pearl Harbor en tête).
De l’autre côté, Ubi Soft. Société française ayant des boîtes dans plusieurs autres parties du globe (notamment la filière canadienne, très douée), restant le numéro 1 français (en considérant qu’Atari, ex-Infogrames, est plus devenue une boîte américaine que française) et figurant parmi le top 10 mondial. Parmi les figures médiatiques du jeu vidéo, Michel Ancel reste la star incontestée en France (et figure sans aucun doute sur le podium européen), créateur de la mythique saga des Rayman et à la tête d’une partie d’Ubi installée à Montpellier. Pour le reste des licences Ubi Soft, on notera surtout les œuvres de Tom Clancy, principalement Rainbow Six et surtout le "tueur de Metal Gear", Splinter Cell. Les surdoués de Montréal qui sont à l’origine de ce dernier jeu ont également eu l’occasion de faire renaître le mythe qu’est Prince of Persia. Et enfin terminons avec XIII et Beyond Good & Evil, deux jeux français bien de chez nous ^_^.
Économiquement, EA gagne facilement la bataille, ses jeux font toujours autant de sous, ne faisant que renforcer la position d’EA comme leader, à cela s’ajoute le statut d’éditeur de certaines sociétés importantes, comme Square-Enix pour l’Europe. Néanmoins, Ubi Soft n’est pas à plaindre non plus, avec des résultats en progression et pas mal de petits développeurs rachetés, ce qui est plutôt bénéfique pour tout le monde, et surtout avec le succès énorme de Splinter Cell. Mais nous n’allons pas nous arrêter à ces futiles détails, et allons directement faire des combats jeux contre jeux.
C’est ici qu’interviennent mes autres exemples. Tout d’abord le type même du grand public con, le mec qui squatte la place à côté de moi dans le car sous prétexte que nous fréquentons les mêmes personnes (je sais pas qui a dit que les amis de mes amis sont mes amis, mais je vous assure que ce gars s’est carrément trompé) et en profite pour taper la discute. Si le trajet qui sépare mon lieu de résidence à mon lieu de travail (ou d’études plutôt) reste assez désagréable de par sa présence, cela m’apporte tout de même, jour après jour, diverses informations sur l’idéologie du grand public.
En cette fin d’année 2003, j’ai eu l’occasion de découvrir son fanatisme envers la société qu’est EA (Electronic Arts). Ce joueur (uniquement possesseur d’une PS2) avait déjà commencé par acheter FIFA 2004 plutôt que PES 3. Je n’étendrai pas mon avis là-dessus, détestant en général les jeux de foot, comme tout autre jeu de sport. Plus tard, il a carrément flashé sur Need for Speed ("Bordel ça déchire ! On peut faire du tunning avec sa caisse !"…) qu’il s’est rapidement procuré pour le revendre quatre jours plus tard (authentique) pourtant satisfait. Avec l’argent obtenu grâce à la revente de son jeu, je cite "génial", il a eu de quoi s’acheter le dernier Medal of Honor tout en allant régulièrement chez des amis pour avoir l’occasion de jouer au Retour du Roi (le Seigneur des Anneaux) que ces derniers possèdent. Bref, sur la fin de l’année 2003 qui fut extrêmement fructueuse en jeux vidéo, les jeux auxquels il a eu l’occasion de jouer furent FIFA 2004, Need For Speed Underground, Medal of Honor Rising Sun, Le seigneur des anneaux : le Retour du Roi tout en étant assez excité à la vue de la moindre image de SSX 3 (C’est sans doute le meilleur de la bande et le seul qu’il achète pas…). Bref, rien que des jeux EA.
De l’autre côté, on trouve les jeux Ubi Soft. Trois titres tout particulièrement, Prince of Persia The Sands of Times, Beyond Good & Evil et XIII. Ces trois jeux furent tout simplement applaudis massivement par toute la presse. Beyond Good & Evil a été reconnu comme un titre extrêmement attachant, novateur, et offrant une formidable liberté, avec pour seul défaut une durée de vie trop courte surtout suite à la dépendance qu’apporte le jeu. XIII fut une véritable bénédiction pour tous les fans, symbole même de la licence bien exploitée, avec des graphismes extrêmement novateurs et un gameplay réussi, ouvrant le jeu vers un public pas obligatoirement fan. Et Prince of Persia fut considéré comme le hit de fin d’année, un jeu d’action à la Tomb Raider d’une qualité nettement supérieure, un concept de contrôle de temps pour la première fois bien exploité et une panoplie de mouvements hallucinants. Trois jeux, trois hits, deux bides.
XIII fut une semi-défaite commercialement, mais il faut dire que le travail était particulièrement mâché par le succès historique de la BD : XIII compte déjà plusieurs centaines de milliers de fans. Il réussit donc à conquérir le cœur de quelques fans ayant suffisamment de connaissances dans le domaine des jeux vidéo, mais ça s’arrête la. Prince of Persia avait tout pour réussir : critiques excellentes, licence historique, créateurs déjà célèbres. Mais non, échec qui fut finalement rattrapé par la création d’un pack avec la PS2 et l’offre proposant le jeu Splinter Cell gratuitement pour les Américains durant le mois de janvier. Enfin, Beyond Good & Evil, là aussi des critiques plutôt bonnes, là aussi un staff de qualité, avec quatre ans de développement derrière. Le bide fut encore plus prononcé : aucune apparition dans les tops 10 américain ou européen, l’œuvre magistrale d’Ubi Soft s’est littéralement plantée.
Mais d’où vient cette réussite concernant EA et ces échecs concernant Ubi ? Car si on fait bien attention, au niveau de la qualité, c’est carrément le contraire. EA s’est contenté de nous ressortir des jeux déjà existants, sans pondre une seule nouvelle licence, avec des jeux qui sont plus des add-ons qu’autre chose et surtout une concurrence supérieure. "Tilt !", nous allons tenter d’expliquer ça par un nouvel exemple. Et là, la première chose qui me vient à l’esprit c’est sans aucun doute le phénomène de l’année 2003 : Enter the Matrix. Ce qu’on pourrait considéré comme une des plus belles arnaques du nouveau millénaire, pour le moment.
Ce jeu n’avait pas une campagne marketing spécialement énorme : aucune affiche dans les rues ou dans le métro, je n’ai vu aucune pub télé, bref rien d’exceptionnel. Il y a la licence me direz-vous, mais cela justifierait à elle seule les résultats énormes du jeu ? Non. Là où Atari (éditeur du jeu) a fait fort c’est bel et bien dans la campagne marketing. Si on peut appeler ça comme ça, car en fait cela va jusqu’à la totalité de la présentation du jeu, en partant des premières images, jusqu’aux dernières critiques. Car Atari a réussi à aller plus loin que de vendre son jeu aux fans ou au grand public, ils sont allés jusqu’à tromper toute personne s’intéressant un minimum aux jeux vidéo.
À commencer par la presse spécialisée. Les premières critiques, c’est-à-dire les previews du jeu, furent positives. Si on prend le dossier consacré à l’époque dans le magazine officiel Nintendo c’était un formidable éloge au gameplay varié et aux graphismes bien travaillés (qui au final sont extrêmement moches) avec tout de même une réserve sur le produit final que les rédacteurs n’avaient pu encore tester. A la fin, le jeu eut un 6/10 ce qui reste assez lamentable. Sur le magazine exclusif PlayStation 2, PSM2 de son nom, c’est allé encore plus loin que ça. Je ne souhaite pas aller dans un parti pris Nintendo/Sony, mais ce fut à la limite du supportable de voir de tels propos venant d’un magazine, soi-disant professionnel. Je ne connais pas la note finale, mais la preview du jeu a permis aux éditeurs de relever une phrase qui apparut en citation sur la pub papier du jeu. Sur cette pub on pouvait voir les termes : "Le jeu le plus attendu de l’histoire" signé : PSM2.
Aujourd’hui encore, je ne comprends pas comment on peut écrire une telle phrase, comment peut-on oser, alors qu’on est soi-disant un journaliste objectif professionnel dans le monde vidéo ludique ? Oser doubler toutes les œuvres mythiques et donc énormément attendues que furent The Legend of Zelda Ocarina of Time, Dragon Quest 8 (le sondage Famitsu), Final Fantasy VIII, Super Mario 64, Mario Kart Double Dash, Perfect Dark… etc. Une telle phrase ne peut venir que soit d’un con, soit d’un mec qui croit s’y connaître, mais n’est en fait qu’un mouton, soit d’un mec tout simplement soudoyé par des éditeurs qui apparemment ne possèdent aucun scrupule, aucun honneur et aucune fierté (ou alors, ils sont encore plus mal en point que je ne le pensais). Après tout, ce n’est pas un hasard si ce mag PS2 est édité par le groupe Future Presse, ce même groupe qui a tenté de contraindre les journalistes de Joypad d’accepter l’argent offert par certains éditeurs (dont nous ne connaissons pas le nom) pour surnoter des jeux, provoquant ainsi une démission massive de journalistes d’un mag vieux de plus de 13 ans.
Tout a continué à se compliquer au niveau de la presse spécialisée, car tout le monde était intrigué par ce jeu à fort potentiel, créé par les réalisateurs mêmes du film. Mais en fin de compte, personne ne l’a vue venir. Atari joue les vicieux et fait exprès d’envoyer aux magazines de jeux vidéo des versions tests en retard, rendant impossibles les analyses – qui évidemment allumeront le jeu – avant sa sortie. Résultat, tout amateur de cinéma qui se respecte, même un gamer, foncera dans le tas se procurer son exemplaire de Matrix. Atari nous a bien eus.
Revenons à nos moutons, c’est-à-dire les œuvres Ubi Soft et Electronic Arts. Et centrons le sujet sur deux jeux uniquement. XIII, qui remplit à peu près ses objectifs de ventes sans pour autant faire des tremblements de terre, et le FPS d’EA, MOH qui eut un énorme succès. Et revenons également à notre fameux acheteur de MOH justement, mon voisin dans le car. Ce dernier ayant appris que j’avais fait acquisition du jeu XIII il me posa quelques questions et finit rapidement par dévoiler comme argument en faveur de MOH face à XIII que l’œuvre d’EA était plus belle. Nous savons tous qu’EA s’est toujours contenté de faire du graphisme plus tape-à-l’œil qu’autre chose, c’est à dire du tout juste acceptable, mais qui arrive à faire croire au grand public que le jeu est beau. Car la première impression n’est pas toujours la meilleure.
Prenons un nouvel exemple, un cas qui sort du domaine des jeux vidéo. Il y a plusieurs mois, quelqu’un me présenta un dessin d’un de ses amis, voulant m’impressionner, étant lui-même complètement subjugué par ledit dessin, jugeant que celui-ci fut tout simplement l’oeuvre la plus belle qu’on lui ait jamais donné de pouvoir observer. Le dessinateur me présenta lui-même le dessin et après 10 bonnes minutes d’observation j’en arrivai à la conclusion que ce dessin n’était qu’une arnaque, il était moche.
Je ne voulus pas vexer l’auteur du dessin et je fis mine d’être admiratif, allant même jusqu’à faire semblant de m’intéresser à lui. Il me dévoila, d’un air supérieur, qu’il cherchait à devenir dessinateur professionnel, pour lui, tout était tracé, il était le meilleur, bien supérieur à tous les autres dessinateurs qu’on puisse trouver, il trouvera bientôt des éditeurs, de belles voitures, les femmes, l’argent, bientôt tout lui serait accessible, inutile de penser travailler ses études, il vaut mieux que tout le monde.
Vous voulez que je vous dise ? C’est ce genre de personnes qui constituent les locaux d’EA. Bien sûr, je n’irai pas plus loin et ne m’avancerai pas sur des gens que je ne connais même pas, qui sait ils sont peut-être super intelligents, ces développeurs, peut-être même, qu’ils veulent faire de bons jeux, mais que leurs supérieurs les empêchent de bien travailler…
Le dessin était moche, mais avait tout pour impressionner, la première chose qui ne collait pas était l’avis de celui qui me présenta le dessinateur avec la nature du dessin. Car ce dessin était un artwork de Sangoku super saïen 3, un dessin qui vient tout droit de Dragon Ball Z, œuvre d’Akira Toriyama. C’était une copie, une pâle copie d’une œuvre qui existait déjà. L’auteur ne s’était pas contenté de reprendre l’univers de Toriyama, il avait carrément calqué un personnage se trouvant dans le bouquin. Il a du talent c’est sûr, il n’a pas pris une feuille de calque en repassant au crayon, il avait reproduit à la perfection un dessin de DBZ. Mais comment pouvait-on oser dire que ce dessin était la plus belle chose au monde dans le genre alors que ça ne reprenait qu’un dessin d’une œuvre, et personne ne vous dira le contraire, qui était loin d’être considérée comme particulièrement magnifique (mais néanmoins très belle). Tout n’était qu’illusion. Le dessin était moche, mais l’admirateur comme le créateur, voyaient une œuvre belle, car ils ne se fixaient que sur le premier coup d’œil. Medal of Honor est un jeu moche.
Face à mon voisin, j’essayais de rattraper le coup, de lui faire comprendre la supériorité graphique de XIII. Rien à faire, il restait sourd à tout argument. De toute manière, ce n’était pas compliqué, ça ne s’arrêtait pas à la connerie de croire MOH beau, ça allait même jusqu’à considérer XIII comme un jeu moche. Le voilà le gros problème, il n’aime pas le Cell-Shading. Le grand public, en général, n’aime pas le Cell-Shading. Mais pourquoi n’aime-t-il pas ce procédé graphique qui permit d’insuffler un énorme vent de fraîcheur dans les jeux vidéo, sans lequel des hits comme Jet Set Radio, Zelda Wind Waker ou XIII ne seraient pas aussi bons ? Quoique pour Zelda cela aurait pu aller encore, mais pour les deux autres (et ce ne sont que des exemples) l’ambiance énorme du jeu, qui à mon avis fait 50 % de la qualité du titre, ne serait pas la même, le jeu n’aurait même plus d’âme.
Mais comment s’explique ce dégoût pour le Cell-Shading ? Pour moi il vient de deux choses : soit c’est tout simplement parce que la plupart des gens formant le grand public veulent des choses qui font adulte, et pas un style proche du dessin animé ; soit cela vient de la haine inexplicable qu’a le grand public face aux jeux originaux.
Parlons plus précisément du jeu et pour ça je vais cette fois-ci vous parler de mon frère qui est le contre-exemple parfait de l’idée que donne mon voisin du car. Celui-ci, âgé de 27 ans à l’heure où j’écris ces lignes, a été grandement tenté par Jet Set Radio lorsque je lui montrais les images, et a été totalement subjugué par mes parties de XIII. Il adore tout simplement le Cell-Shading. Pourtant, celui-ci est loin d’être un grand joueur, s’il peut lui arriver de me battre à certains jeux il n’en reste pas moins quelqu’un intégrant la partie "grand public". Alors serait-ce l’âge qui fait la différence ? En partie peut-être, mais je pense tout simplement que ça vient de la connerie. Cette même tare qui fait que des films comme SWAT marchent mieux que d’autres qui ont un meilleur mérite. En même temps, je dois bien l’admettre, mon frère possédait un avantage certain : il est artiste est donc a de quoi concevoir la vraie beauté graphique d’un jeu.
Personne ne pourra jamais nier qu’il existe une quantité énorme de cons sur cette bonne vieille planète. Ceux qui forment le grand public, celui qui préfère acheter Medal of Honor plutôt que XIII même quand on lui montre des renseignements, ceux-là en font tout bonnement parti (bon on ne peut nier qu’une question de goût existe aussi, mais dans le cas présent c’est rarement le facteur). Et à partir de ce stade, expliquer d’où vient cette idiotie ne relève plus seulement du monde des jeux vidéo. La seule chose à faire est d’encourager les développeurs à lancer des campagnes marketing monstres pour leurs jeux, convaincre votre entourage d’acheter des jeux de qualité, et surtout ne pas sombrer dans la masse. Je me vois désolé de ne pas avoir trouver de réponse valable. Mais bon, qui sait ? Dans un prochain édito peut-être ?…
Par The_lascar
Le 10 mars 2004 | Catégories : Editos
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