La PS2: De raté en échec, les rats quittent le navire

des jeux qui dédaignent de sortir des étagères des magasins sur lesquelles on avait pris le soin de les poser

Article rédigé par King-of-hokuto (lecteur

Hier: Konami, Cacpom, puis Electronic Arts; aujourd’hui: Namco, Square et Eidos. Qui pourront bien être demain les prochains éditeurs – d’une liste déjà forte impressionnante et qui de surcroît ne cesse de s’allonger – à enfin se résoudre à se détacher d’une console en déclin, après les espoirs qu’elle avait fait naître chez eux. Pourtant venu succéder à la plate-forme leader du marché, il faut bien avouer qu’aujourd’hui la Playstation 2 fait plutôt sourire jaune l’ensemble de l’industrie, très avide en déclaration assassine autour de cette machine dont on a finit par surnommer "le radiateur noir " tant les tentatives de remonter la barre de la médiocrité, que ce soit de la part de Sony ou des éditeurs tiers, se sont chacune d’entre elles révélée infructueuses et même auto-destructrice.

Sans doute faute de véritable connaissance sur le marche du jeu vidéo, la société s’est elle sentis un peu perdus face au succès circonstanciel dont a été victime sa première console, et s’est-elle demandée – sans en avoir la moindre idée – comment entretenir un phénomène qu’elle ne contrôlait point; pas plus qu’elle ne parvient aujourd’hui a arranger la situation catastrophique dans laquelle est prisonnière la Playstation 2, dont les détracteurs se font de plus en plus nombreux, mais surtout comptent désormais parmi eux une part prodigieusement croissante de fan véritablement déçus par la médiocrité constante dont a fait preuve une console qu’on a paradoxalement qualifié de révolutionnaire. En dépit du succès apparent que continue a mettre en avant certains irréductible aveuglé par la passion qui les animent et par le marketing qui l’entretien , la Playstation 2 peut bien être le grand raté de Sony. En outre, on pourrait s’interroger sur le bien fondé de sortir une nouvelle console lorsque la précédente est toujours en vie.

Une console qui se vend mais des jeux qui dédaignent de sortir des étagères des magasins sur lesquelles on avait pris le soin de les poser: tel est le drôle de symptôme dont souffre la console. Un phénomène aggravant qui résulte d’un changement structurel d’orientation que sony a initié, mais dont les formes pathologiques ne font qu’apparaître sur le marché du jeux vidéo. A force de rechercher de meilleurs graphismes faute d’avoir la capacité d’innover, non seulement les jeux coûtent plus chère à produire mais en plus les joueurs ont finit par s’en détournés, outré des phénomènes récurent de suites , de déjà vu, et de marketing dont sony garde le secret. Il se dégage notamment une impression de vide presque de malaise, un manque flagrant d’intérêt, une absence cruel et poignante de charme d’après la plupart des joueurs qui ont eu la chance de s’essayer à la console la plus chère de l’histoire, qui vient, comme si cela ne suffisait pas, temporairement jeter dans un gouffre infernal le marche du jeu vidéo dont seul Nintendo peut encore inverser le sens. D’ailleurs, il suffit de voir vers qui les éditeurs se retournent, tout en baissant la tête, honteux d’avoir trahit celui qui a toujours été le moteur de l’industrie…

Il ne faut pas non plus se faire d’illusion. Metal Gear dont on ne connaît pas encore le potentiel ni même celui de Final Fantasy 10, ne représenteront en aucun cas le niveau très faible de la production des jeux ps2 ,et s’ils parvenaient a faire sortir un peu la PS2 de sa médiocrité, ce ne sera qu’a titre exceptionnel. Il est stupide de croire que, parce que demain certains jeux pourraient être bon ,ceux d’après demain le seront par magie. A l’inverse, ce sont des jeux qui auront demandes tant d’efforts que ceux qui les ont subit les regrette déjà tout en sachant qu’ils auraient put largement les épargné ailleurs, c’est-à-dire, chez des constructeurs de console bien plus soucieux des conditions de développement et de sa qualité.

De rate en échec, les rats quittent donc le navire. Le président de Electronic Arts M. Riccitiello a critiqué Sony pour "ne pas avoir suffisamment appuyé la communication sur nos jeux " et d’avoir injustement supporté des jeux tel que Ridge Racer V, jugé par M. Riccitiello comme "un titre médiocre" (source: Consoles-France), tandis que THQ accuse paradoxalement Sony de traitement de faveur avec cette même société " Electronic Arts a eu les kits de développement très tôt. Nous aurions pu offrir de meilleurs jeux si nous avions eu le même traitement de faveur. " (source: Consoles-France). Tout le monde croit avoir été trahit les uns par rapport aux autres, mais finalement cette citation met largement en évidence que c’est la capacité de Sony qui est a remettre en question, et qu’aucune excuse quant au mauvais résultat dont nous habitue la PS2 n’est véritablement valable.