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La pseudo vente à perte des consoles
Le petit Satoru Iwata, tel l’oncle Picsou, se ferait des brasses dans son coffre fort où les yens seraient empilés en masse.
Beaucoup de bruit tourne autour du prix réel des consoles, et plus particulièrement de la vente à pertes de celles-ci, que ce soit par Nintendo, Microsoft ou Sony, ainsi que de la législation (européenne ou nord-américaine) interdisant cette fameuse vente à perte. Si dans les faits, une grosse partie est vraie, il faut cependant remettre certaines choses en place pour pouvoir réellement comprendre ce qu’il en est.
Les faits sur le prix des consoles
Il nous est impossible, à nous, pauvres mortels qui ne sommes pas dans le secret des dieux de connaître le prix exact de revient d’une console, en terme de production, comprenez ici : « coût des matières premières et de l’assemblage de la console ». Demandez à un haut dirigeant de Nintendo le montant de la construction d’une console, soit il ne saura pas, soit il jugera que cela n’intéresse personne. Il a cependant été révélé sur certains sites récemment que le Gamecube coûterait 20 US$.
Nous allons donc estimer le prix de la console à 20 € ! Bon…) La facture décuple presque, et dépasse maintenant sans aucun doute le prix public de la console.
Et c’est finalement pour cela que le prix des consoles est si élevé, mais qu’il tend à baisser. Outre le fait qu’il faut être compétitif, les constructeurs n’ont qu’un objectif : Rembourser la conception et donc faire du profit. Dès que ce prix de conception (fiou ! Vous me suivez ?) a été remboursé, alors le prix de la console peut se vendre simplement par rapport à son prix de production
La vente à perte devient légale
Bien ! Si la facture devient supérieure au prix public, ce qui est certainement le cas en ce moment, alors il est possible de considérer que la vente s’effectue à perte. Nintendo violerait-il la loi ? En fait, non. Comme nous l’avons vu précédemment, la vente à perte, légalement parlant, est de vendre à un prix inférieur au coût de production, et là, ce n’est pas le cas.
En effet, le coût de développement n’est pas pris en compte, légalement parlant, dans le prix de la console. Il s’agit d’un investissement comme un autre de la part de Nintendo, tout comme le budget publicitaire est un investissement qui n’intervient pas dans la calcul du prix minimum imposé de la console.
Certains sites expliquaient que le prix européen élevé du NGC était dû au fait qu’en Europe, il n’est pas possible de vendre à perte. Cette théorie, vous l’aurez maintenant compris, est fausse. Mais tout le monde n’a pas la chance d’être aussi intelligent (beau, fort et drôle) que nous… Les seules raisons de la hausse du prix chez nous sont la valeur élevée de la TVA, les frais d’approche vers l’Europe, ainsi que de la conversion Yen-Euro pas toujours très favorable, surtout en ce moment.
Enfin, pour ceux qui se demandent encore comment Nintendo compte gagner de l’argent, en un seul mot : Les jeux ! (oui je sais, ça fait 2 mots) D’ailleurs, Nintendo à toujours plus communiqué sur ses jeux que sur ses consoles, puisqu’ils considèrent, très justement, que ce qui fait qu’un système est bon, ce sont ses jeux, et non le système en lui même.
Et là où Nintendo est le plus malin, c’est que si « Playstation2 » est plus connu que « Gamecube, » Mario, Zelda, ou Donkey Kong le sont plus que n’importe quel jeu de n’importe quel autre support. Le fait que Nintendo soit leader en terme de ventes de jeux n’est pas un hasard, et le fait que Nintendo soit leader en terme de bénéfices n’en n’est pas un non plus. Et si Nintendo avait tout compris au marketing ?
Par Cyrare
Le 28 décembre 2002 | Catégories : Editos
NDFR V7 : Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.Voir les articles de Cyrare
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