L’Ascension du Cube

Que vous voulez l’avouer ou non, Nintendo a toujours de bonnes idées, et en même temps aide sans qu’ils s’en aperçoivent, les développeurs à se forger eux-mêmes dans de nouvelles directions, et étendre leurs idées de développement, comme celle de l’excellent recyclage d’une légende comme Zelda.

Qu’on le veuille ou non, chaque détenteur de Nintendo GameCube reste à la fois très excité et très sceptique quant au futur de cette boîte magique (oui, encore aujourd’hui, il y en a qui se posent des questions !), qui a pourtant vraiment plus d’un tour dans son sac. Mais pourtant, ma confiance, même si au cours de cette même année, il y a environ 10 mois, avait presque lâchée, ne finie plus de s’accroître depuis le mois qui a suivi. Avec l’annonce officielle de Capcom qui fit son apparition au Japon la semaine dernière, « 5 jeux exclusifs qui verront le jour en 2003 chez les Nippons » (Américains ? Européens ?), par ses titres déjà sortis et exclusifs au Cube (la lignée des Resident Evil pour ne citer qu’eux), Capcom est sans aucun doute un des éditeurs qui fait le plus confiance en la capacité de marketing du Cube donc un de ceux qui supportent le mieux le GameCube du même fait. Mais il y a une question qui se dandine dans mon cerveau depuis le tout début : qu’attendent donc les autres développeurs pour en faire autant, et qu’est-ce que les joueurs attendent pour se tourner plus vers Nintendo POWAAA!?

Capcom est un des plus gros développeurs Japonais, voire même mondial. Et sa réputation est maintenant une légende, que ce soit dans n’importe quel style de jeu, la plupart du temps, il connaît toujours un succès phénoménal ou certain pour chaque soft conçu et/ou édité. Les gens sont en confiance avec Capcom. Ils voient un nouveau produit, ils ne se disent que ça ne peut être que du bon. O.K. Vous êtes en train de vous dire que vous savez déjà tout ça, que vous connaissez très bien Capcom vous aussi mais vous vous demandez où est-ce que je veux en venir avec cet éditorial? Restez là.

Je crois tout simplement que Nintendo applique enfin un des principes du marché qu’on avait tous envie de voir se produire : des titres exclusifs avec de gros éditeurs tiers. Et voilà qu’une annonce a été faite, comme on l’a mentionné, Capcom annonce pour 2003 cinq jeux exclusifs au Cube, cinq nouveautés, du jamais vu, même parmi l’un d’entre eux, un nouveau style de jeu à la 2D-3D! Je sais pas vous, mais moi j’ai envie de dire que Capcom a totalement compris le point de vue que Nintendo veut faire comprendre au monde de l’industrie depuis bien des lunes: faire plus avec ce que l’on a déjà, investir plus dans le gameplay quoi, pour être capable de produire ensuite des softs de meilleure qualité. Et avec ces 5 jeux, Capcom a définitivement compris le principe et on dirait que le résultat sera très fructueux. Très fructueux même, dans le sens qu’indéniablement, d’autres éditeurs devraient normalement suivre cette idée.

Mais restons toujours avec Capcom, et passons maintenant un peu du côté GBA: Nintendo a eu la brillante idée de demander à la compagnie de faire un remake de Legend of Zelda: A link to the past, probablement le titre Zelda le plus vendu dans toute l’histoire de la série, et assurément le jeu qui fit les plus beaux jours de la Super NES. Connectez ensemble 4 GBAs, et avec l’aide d’une seule cartouche, les 4 joueurs s’en donnent à coeur joie pour faire de l’action/RPG dans ce bon vieux monde d’Hyrule qu’on connaît si bien. Que vous voulez l’avouer ou non, Nintendo a toujours de bonnes idées, et en même temps aide sans qu’ils s’en aperçoivent, les développeurs à se forger eux-mêmes dans de nouvelles directions, et étendre leurs idées de développement, comme celle de l’excellent recyclage d’une légende comme Zelda.

Le problème (qui sera peut-être résolu sous peu), c’est qu’on dirait que les autres éditeurs tiers restent tout simplement dans leur coin, donnant des titres peu novateurs au monde saturé qu’est celui des softs sur la PlayStation 2. Du recyclage, mais de très mauvaise qualité dans la plupart des cas. On se surprend a dire encore et à voir les autres parler de Nintendo comme l’enfant de l’industrie, et le « pour les enfants » de l’industrie devrais-je dire. « Allo?? McFly? Allo, allo! Y’a quelqu’un au bout du fil? » Réveillez-vous bon sang : Sega est le premier a innover du côté online, PSO I&II est un jeu absolument extraordinaire, spécialement pour l’Episode II et ses quêtes : certaines quêtes sont téléchargeables pour détenteurs de Cube seulement. Il donne aussi à Nintendo l’honneur de développer conjointement une des plus grosses franchises du Big N, soit F-Zero, et pas juste dans notre salon : également en arcade et avec une interactivité entre les deux; Namco qui s’en vient avec Star Fox Armada l’an prochain, WOW! Même si vous savez déjà tout ça, il est bon de vous le rappeler et de vous faire remarquer que ce n’est que le début: plus de développeurs tiers, c’est ce qui est nécessaire pour faire courir une console au maximum, et qui permettra aux autres gros éditeurs, comme par exemple Konami, d’ouvrir les yeux face au succès que les éditeurs qui ont déjà compris le tour magique de Nintendo, ont sur la console. Ils comprendront à leur tour et le boom total fera explosion. Nintendo est juste devant ce gros boom. C’est trop facile à voir tellement les éditeurs sont en train de se tourner vers eux. Oh! J’allais oublier: Squaresoft bon sang ! Squaresoft qui revient chez Nintendo! Et voilà que ce ne sera pas un de ces Final Fantasy qu’on a toujours l’habitude de voir depuis le 7^ième épisode, enfin ce sera quelque chose de différent, et plus important de tous, « ONLY FOR NINTENDO».

Je pourrais maintenant me lancer aussi dans les second parties, mais je ne vois pas ici l’utilité d’en parler car on voit tout simplement le résultat qui a été fait avec Eternal Darkness et Metroid Prime et rien d’autre n’a besoin d’être ajouté sur le sujet. Il n’en tient maintenant qu’à Nintendo de continuer d’offrir des idées aussi brillantes les unes que les autres et de se faire remarquer comme étant la référence de l’industrie, celui qui, à la fin, aura toujours le dernier mot sur n’importe quelle parole qui pourra être dite à son sujet et la plupart du temps à son insu. Les éditeurs sont revenus et probablement pour y rester maintenant. Il n’en tient aussi qu’à la communauté des joueurs de faire le bon choix: continuez d’évoluer aussi dans le bon sens et, un jour ou l’autre, vous vous apercevrez qu’on ne trouve nulle part ailleurs la qualité qu’on retrouve chez le Big N.