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Le futur…
Sony innove, mais dans le mauvais sens.
Maintenant que tous les constructeurs (Nintendo, Sega, Sony, Microsoft) nous ont dévoilés de quoi sera fait le futur de l’industrie vidéo ludique, il est temps de faire une analyse du marché à l’heure actuelle pour savoir en quoi la surenchère technologique sera bénéfique pour nous, joueur, mais surtout pour l’économie de ce secteur plus que capricieux.
Le jeu vidéo va plutôt mal en ce moment et ce pour tous les constructeurs. En effet, sous des dehors joyeux et des lendemains prometteurs, les principaux acteurs sont quelques peu grimaçants. Constructeurs, développeurs, éditeurs, tous sont à la recherche d’un nouveau souffle et d’une nouvelle ère afin de relancer une industrie qui s’enlise sur des succès passés et n’arrive plus à accrocher les néophytes.
Pour preuve, le Japon est en train de vivre un véritable cauchemar. Des centaines de titres ne trouvent pas d’acquéreur, les salles d’arcade sont quasi désertes et les jeunes nippons se sont trouvés une passion pour le téléphone cellulaire. Les causes sont sûrement la production massive de titres plus que douteux, le prix exorbitant des machines d’arcade (aussi bien pour le propriétaire de la borne que pour le joueur) quant au téléphone portable celui-ci propose une infinité de gadget hi-tech, dont les Japonais sont friands.
En clair, Sega a perdu 42,9 milliards de yen sur l’exercice 1999/2000. Sega explique ceci en mettant en avant le coût de lancement de la DC en Amérique du Nord et en Europe. Malgré ce lourd déficit Sega sort la tête de l’eau et enregistre une hausse de 27,4% de son chiffre d’affaire. Il faut quand même avouer que les dernières années de la Saturn ont été un véritable cauchemar pour Sega, dont les comptes étaient vraiment dans le rouge.
Les objectifs fixés par le directoire, à savoir 5 millions de DC vendu à travers le monde, n’ont pas été atteins. Ceci a eu pour effet d’entraîner la démission de Shoichirou Irimaji, feu le PDG du groupe. Il a été remplacé par Isao Ohkawa qui n’est autre que le fondateur de Sega. Ce dernier souhaite booster les ventes de la machine en développant le côté multimédia de la DC. En bref, Sega va renforcer le cote « PC » de la Dreamcast et va aussi essayer de baisser les coûts de production des bornes d’arcade.
Nintendo se doit de redresser le tir, car malgré ses Pokémon mignons et souriants, la firme de Kyoto a enregistré une baisse de 34,7%. Une fois encore les objectifs n’ont pas été atteins. Contrairement à tout ce qui est annoncé, les ventes de Game boy ont terriblement chutées dans le monde à l’exception de l’Amérique du nord où elles ont progressées. Idem pour la Nintendo 64 dont les ventes sont passées de 7,86 millions à 6,49 millions. Nintendo doit son salut au Game boy, qui reste actuellement le fer de lance de la société. Le groupe ne compte plus sur la 64 pour attirer d’éventuels acquéreurs malgré des titres prometteurs et alléchants. Seul les fans restent fidèles et attendent patiemment le futur.
La présentation de la Game cube et du Game boy advance a redoré le blason de Nintendo et ce notamment grâce à une nouvelle politique. Nouveau support, nouvelle technologie et sortie de titres légendaires chers à Nintendo, sont les clés d’un second souffle.
Sony a le succès qu’on lui connaît, même si là aussi les déficits sont énormes (désolé, je n’ai pas les chiffres de Sony). Le groupe est très dépensier et sponsorise à tour de bras. La Playstation est vraiment en fin de vie et la relève s’annonce houleuse. En effet le prix de la machine (3000 FF) a fait bondir les spécialistes et certaines chaînes de magasin des USA ont même refusé de la vendre. En Europe, les tabloïds anglais mènent une véritable croisade anti- Sony en s’appuyant une fois de plus sur le prix de la machine. Sony innove, mais dans le mauvais sens. Outre le prix, le système de distribution et de vente laisse rêveur, en effet la Playstation 2 est uniquement disponible en précommande, ceci ramène les vendeurs au rang de pousse cartons.
Sony a le cul entre deux chaises, il propose un lecteur DVD et une console de jeux. Les « hardcore gamers » n’aime pas trop ce genre d’amalgame de plus les jeux disponibles pour le moment n’ont rien d’exceptionnels.
Le futur s’annonce donc terrible et l’arrivé de nouvelles machines relance l’intérêt de l’activité. L’année 2001 devrait être un virage décisif dans le monde du jeu vidéo et la croissance risque de tenir jusqu’en 2003. Cette année marquera le prochain haut de cycle et verra encore l’arrivée de nouvelles consoles. Quoiqu’il en soit, je suis sur que Nintendo nous prépare une véritable bombe et veut prouver que comme à l’époque de la Super Nintendo, ils peuvent toujours être les maîtres du secteur.
Par Waru
Le 19 septembre 2000 | Catégories : Editos
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