C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !
Le Marketing a t’il Gagné ?
Comme disait un grand imbécile : "C’est dans les meilleurs soupières que l’on fait les meilleures soupes", je répondrai que l’habit ne fait pas le moine… Loin de là !
Le Marketing a t’il gagné ? C’est effectivement la question que je me pose, que beaucoup de joueurs se posent à l’heure actuelle. En effet, l’arrivée de la Playstation en 1995 n’a quasiment rien ammenée de bon aux jeux vidéo. C’est même l’effet inverse qui s’est produit, car si il est vrai que la console de Sony a démocratisé le jeu vidéo auprès du grand public, la crédulité de ce dernier n’a fait que pousser les éditeurs à sortir des jeux baclés, ratés, mais souvent soutenus par un marketing implacable et bien mené, mais aussi par des licences bien senties, voir plus souvent des série à succès, de qualité somme toute moyenne, et c’est de cela d’abord qu’il me faut vous parler
Crash Bandicoot(1, 2, 3, team racing), Tomb Raider (1, 2, 3, 4), FIFA Soccer (96, 97, 98, world cup, 99, 2K), Spyro (1, 2), Street Fighter (beaucoup), Resident Evil (pas le premier), Wipeout (1, 2, 3, 64)… Ce ne sont pas tous des mauvais jeux, bien au contraire, mais l’originalité est inexistante, et le principe du "j’ai ma licence et je la garde" tend à se propager. D’ailleurs, et ce n’est pas vous qui allez me contredire, un mauvais jeu avec une bonne licence se vendra mieux qu’un excellent jeu sans licence (exemple courant : FIFA et ISS). C’est dommage.
La façon de penser des nouveaux joueurs est très – voire trop – fermée, et c’est cela qui pousse les éditeurs à ne pas se risquer en terrain inconnu. C’est un cercle vicieux : Titus, par exemple, a bien compris le pricipe, et aujourd’hui tous leurs jeux, bons ou non, sont sous une licence reconnue, et ça marche ! Votre petit frère qui a acheté Superman ne niera pas… Et puis il y a aussi la loi des genres. Lorsque un jeu marche bien dans un nouveau genre, attendez vous à en voir des clones en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, c’est ce qui s’est passé après le succès de Goldeneye, resident Evil ou plus récemment driver… L’originalité, la vraie, serait elle morte ?
Non, car comme je l’ai dit à la fin du paragraphe précédant, des jeux ont réussi à créer de nouveaux genres… Mais ils sont peu nombreux. La spy-simulation est apparut en 1997 avec Goldeneye, le survival-horror en 1996 avec Resident Evil, le rpg/monsters avec Pokémon et la course poursuite en 1999 avec Driver. Et malheureusement, je crois bien que c’est tout pour les 5 dernières années, si l’on excepte bien évidemment les jeux de stratégie, qui se trouvent plutôt sur PC… Enfin bref, le constat est bien triste, n’est ce pas ? On pourrait aussi citer, si on veut être un tant soit peu optimiste, les jeux qui ont renouvellé un genre qui n’avait pas bougé depuis des années. Soul Calibur, Zelda 64 et Gran Turismo sont de ceux là, et tiens, ô surprise, ce sont des jeux à très gros budget… Y aurait il des histoires d’argent là dessous ?
D’une certaine manière oui: l’argent est un facteur prépondérant, mais pas dans le sens où vous l’entendez… Oui, Zelda est un jeu à gros budget, mais c’est surtout un jeu derrière lequel se cache du talent, non bridé par Nintendo. Non bridé ? Oui, Nintendo laisse faire ses concepteurs… Ils veulent faire un jeu de combat ? Et bien pourquoi pas ! Et c’est une réussite… Mais ça, ça ne se passe que dans les grandes boîtes…
Quand un développeur dit à son éditeur : "Euh, avec la team, on voudrait faire un truc bien novateur, on a un super idée, le jeu prendra du temps à être développé, mais c’est une future bombe !", l’éditeur répond : "Oulah, ça m’a tout l’air d’être un projet fort ambitieux… Qui va coûter trop d’argent ! Non, regardez, on vient de se procurer la licence de la dernière Mercedes, vous allez faire un jeu de course basique dessus, et on va se faire plein de pognon"… Mais une fois encore cela nous rammène à la cause de problème : le faux joueur. C’est lui qui achète les merdes des éditeurs, c’est lui qui achète les consoles basées sur une force marketing hors du commun (playstation), et c’est lui qui endort le marché du jeu vidéo, n’en déplaise à certains.
Comme disait un grand imbécile : "C’est dans les meilleurs soupières que l’on fait les meilleures soupes", je répondrai que l’habit ne fait pas le moine, loin de là, et que sans maîtrise la licence n’est rien. Mais malheureusement, je ne suis qu’un joueur résonné parmis des centaines de joueurs manipulés… Mes amis, il faut encore attendre la nouvelle génération de console, mais pour le moment, c’est un fait, alors que le marketing gagne du terrain, le joueur se trouve pénalisé par un nombre conséquent de jeux ni bons ni mauvais, seulement communs, sans saveur : déjà vus !… Affaire à suivre (j’y reviendrais en temps voulu).
Par Axel_Lebrun
Le 25 novembre 1999 | Catégories : Editos
A voir également
Les trucs qu'on a rédigés avec nos petits doigts potelés
Dojodirect
Des jeux de merde joués par des connards en direct !