C'est une tête brûlée, lui, un déglingo, le genre de mec qui enlève les clés USB sans les éjecter…
- Mortal dépeignant Holaf, plein de fougue.
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Les Mario à la con : Mario Bros. Special
Pour fêter la sortie de Super Mario Odyssey, le Dojo revient sur « les Mario à la con » : ces épisodes obscurs mettant en scène la célèbre mascotte, dans le cadre de jeux promotionnels, licenciés, éducatifs, ou juste insolites, mais tous officiels.
Previously, on « Les Mario à la con » :
La même année que Punch Ball Mario Bros., Hudson Soft sort aussi le deuxième titre de sa trilogie : Mario Bros. Special, toujours sur PC-88, FM-7 et Sharp X1. Dans le billet précédent, je supposais qu’Hudson avait joui d’une grand liberté pour développer leurs jeux Mario sur ordinateurs 8-bit. Autant dire que la tendance se confirme complètement avec celui-là. En effet, il ne s’agit pas cette fois d’une variation plus ou moins proche de Mario Bros., mais bel et bien d’un nouvel épisode à part entière, qui pourrait être à ce titre considéré comme une suite !
Techniquement tout d’abord, Special est bien plus satisfaisant que Punch Ball. Les animations sont beaucoup plus réactives, et la fluidité bien supérieure, sans atteindre toutefois le niveau de la NES. Dans son concept, Mario Bros. Special ressemble un peu à l’enfant illégitime de Mario Bros. et Donkey Kong. Du premier, il reprend l’univers et la charte graphique, et du deuxième, l’enchaînement cyclique de quatre phases différentes, au gameplay bien distinct.
Le jeu repasse ensuite à la phase 1 en augmentant la difficulté, et ainsi de suite.
Au final, on peut dire qu’Hudson s’est bien lâché, en n’hésitant pas à proposer un nouvel épisode entièrement original de Mario Bros. De ce point de vue, il présente un intérêt certain, non seulement historique, mais aussi ludique. La pseudo-suite d’un classique de Nintendo, aussi obscure soit-elle, ce n’est quand même pas rien ! Contrairement à d’autres « Mario à la con », celui-là mérite sans doute que Nintendo n’ignore pas complètement son existence.
Par Tardigrade
Le 23 octobre 2017 | Catégories : Editos
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