Les Mario à la con : Super Mario Bros. Print World

Pour fêter la sortie de Super Mario Odyssey, le Dojo revient sur « les Mario à la con » : ces épisodes obscurs mettant en scène la célèbre mascotte, dans le cadre de jeux promotionnels, licenciés, éducatifs, ou juste insolites, mais tous officiels.

Previously, on « Les Mario à la con » :

• Punch Ball Mario Bros. (1984)
• Mario Bros. Special (1984)
• Super Mario Bros. Special (1986)
• La galerie des horreurs Mario Bros. (1983 – 1988)
• All-Night Nippon Super Mario Bros. (1986)
• Tricot et broderie (1986 – 2001)
• Pôle Emploi no daibouken
• Kaettekita Mario Bros. (1988)
• Mario Roulette (1991)
• Mario Undōkai (1993)
• Būbū Mario (1993)

Aujourd’hui nous sommes le 14 février, soit la fête des fleuristes et des restaurateurs. Mais il n’y a pas que les fleurs et les restos pour la St-Valentin : pourquoi ne pas offrir une petite carte ? Ne serait-ce qu’une délicieuse carte de désavœux. Sinon, vous pouvez faire vous-même votre carte Mario avec Super Mario Bros. Print World.

Il s’agit d’un logiciel de création et d’impression pour différents types de cartes, développé par Hi Tech Expressions, et sorti en 1991 seulement aux États-Unis, sur PC (IBM et Tandy compatible), Commodore 64, et Apple II. Hi Tech Expressions est un studio New Yorkais, ayant fait essentiellement des jeux sous licence pour consoles et micros, notamment des merveilles comme Barbie NES, ou les Mega Man DOS (des « Mega Man à la con » extraordinaires). Pour Super Mario Bros. Print World, ils ont adapté un de leurs logiciels existants, Power Print, à l’univers de Mario. Avec, on peut réaliser des cartes de visite, cartes de vœux, posters, bannières, ou calendriers, à partir d’une pré-sélection d’artworks Mario.

L’interface est extrêmement sobre, pour ne pas dire triste, surtout pour du Mario : pas de son, image en noir & blanc, et menus carrés de rigueur. Les artworks disponibles ont l’air officiel, et issus de différents jeux Mario. Par contre, ces blaireaux se sont trompés dans le nom de certaines images. Par exemple, celle avec Peach, Toad et Luigi est appelée « Mario & Daisy » (deux fautes en deux mots, quand même).

Pour une raison étrange, l’artwork de Bowser ne provient des des jeux, mais des dessins animés Mario. Les bordures, elles, sont très génériques et ne semblent pas provenir de Nintendo, ce qui fait un peu tache avec le reste.
Niveau customisation, on sent que c’est une adaptation d’un logiciel existant, car elle est relativement poussée. On peut modifier plein de choses, beaucoup plus que dans les autres « Mario à la con » artistiques que j’ai traités précédemment. C’est un vrai logiciel en somme, à replacer dans son époque bien sûr.

D’ailleurs, j’ai créé mes propres cartes de St-Valentin méchantes, sur le modèle des cartes de désavœux de Garage Deloffre, parce que c’est plus drôle. Pour cela, j’ai utilisé Super Mario Bros. Print World, en le faisant tourner sous DOSBox. C’est pas évident de se remettre à du soft aussi archaïque ! Voilà ce que ça donne :

Madame appréciera, c’est sûr.
J’imagine que les cartes sont tout de même imprimées en couleurs, mais je n’ai pas testé l’impression via DOSBox.