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Rétrospective Charts : The Legend of Zelda



Il y a Mario, et il y a Zelda. Deux séries créées par les mêmes génies, à la même époque et qui sont depuis devenu les emblèmes de l’excellence Nintendo auprès des fans. Il est désormais impensable d’imaginer une nouvelle console de la firme sans un nouvel épisode de ces séries. Et si Zelda est loin d’atteindre l’ampleur commerciale de Mario, cette saga est sans doute encore plus respectée des puristes, une référence incontournable de toute l’industrie avec un Ocarina of Time qui reste aujourd’hui encore, plus de 10 ans après sa sortie, le jeu le mieux noté de tous les temps.



On début donc l’année 2010 avec cette première rétrospective qui porte sur cette série légendaire, un mois après la sortie du dernier opus sur NDS, et alors que les espoirs les plus fous sont d’actualité quant au prochain épisode prévu sur Wii. Rendez-vous à la fin du mois de février pour la prochaine rétrospective, qui portera sur une série d’un éditeur tiers.

Dernière MAJ : Le 9 février 2010.

Source : Les données proviennent de Famitsu/Enterbrain, néanmoins, leurs chiffres datant d’avant la fin de l’année 1995 ne sont pas connus publiquement. Pour les jeux sortis avant cette période, les données proviennent donc du CESA, association japonaise des sociétés de jeux vidéo, qui donne les chiffres pour les jeux dépassant le million d’exemplaires au Japon. Toutefois, les chiffres du CESA représentent les exemplaires distribués aux revendeurs par Nintendo et non les véritables ventes, bien que ce soit généralement assez proche pour les vieux jeux. Notez que Link’s Awakening fait parti des rares exceptions n’ayant pas dépassé le million et étant sorti avant 1995 où l’on dispose les chiffres.



La série principale

Nom du jeu
Csl.
Sortie
1ère sem.
Total
Série mère
The Legend of Zelda
NES
Fév. 86
1,69 million
Zelda : The Adventure of Link
NES
Janv. 87
1,61 million
Zelda : A Link to the Past
SNES
Nov. 91
1,16 million
Zelda : Ocarina of Time
N64
Nov. 98
386 234
1 147 068
Zelda : Majora’s Mask
N64
Avril 00
314 414
601 539
Zelda : Wind Waker
NGC
Déc. 02
287 346
742 609
Zelda : Twilight Princess
Wii
Déc. 06
145 068
554 109
Sur consoles portables
Zelda : Link’s Awakening
GB
Juin 93
540 000
Zelda : Phantom Hourglass
NDS
Juin 07
288 282
902 386
Zelda : Spirit Tracks
NDS
Déc. 09
320 940
536 282
Episodes développés par Flagship (Capcom)
Zelda : Oracle of Ages
GB
Fév. 01
190 029
373 361
Zelda : Oracle of Seasons
GB
Fév. 01
191 802
372 693
Zelda : The Minish Cap
GBA
Nov. 04
92 882
235 400

Contrairement au reste du monde, au Japon c’est toujours le premier épisode qui constitue le plus vendu de la série. Il faut bien se rendre compte de la révolution que représentait ce jeu : le premier titre à inclure une sauvegarde sur la cartouche, ce qui lui permet ainsi d’être le premier véritable jeu d’aventure de la NES, où pour la première fois le joueur a une véritable liberté de mouvement, sortant des contraintes de la sauvegarde par mot de passe qui était la norme de l’époque. Le titre faisant ainsi la part belle à l’exploration, son système de vue par le haut, une autre innovation de l’époque qui devint par la suite un standard.



Ainsi, si au niveau mondial le mythique Ocarina of Time constitue sans problème la meilleure vente de la série, il n’est que quatrième au Japon, bien que demeurant le plus vendu depuis lors, et réussit tout de même le petit exploit de se maintenir par rapport à l’épisode SNES, alors que la N64 est une console qui a nettement moins bien marché. Ocarina of Time constitue tout de même la quatrième meilleure vente de la console, tandis que sa suite, Wind Waker, réalise également une bonne performance par rapport à son support en devenant la cinquième meilleure vente. C’est bien avec la Wii que la série va connaître sa première vraie déception commerciale. Jeu du lancement, d’une console qui connait un succès bien plus grand que la GC ou la N64, et pourtant un score final qui ne dépasse pas les 600 000 exemplaires, et se contente d’être la 16ème meilleure vente de la machine. Du côté des consoles portables, il aura fallu attendre un moment avant de voir la série s’en sortir. La première tentative, Link’s Awakening, se vend convenablement mais est loin de tenir la comparaison avec les versions NES et SNES de l’époque, malgré sa qualité et son scénario original. Nintendo s’entendit alors avec Capcom et son studio Flagship pour leur laisser sous-traiter le développement d’épisodes inédits sur portables, ce qui n’a pas trop fonctionné au Japon, et ce n’est qu’avec un retour au développement par la team Zelda que le succès fut vraiment là.



Autres

Nom du jeu
Csl.
Sortie
1ère sem.
Total
Remakes & rééditions
Zelda : Link’s Awakening DX
GB
Déc. 98
49 513
314 309
Zelda : A Link to the Past
GBA
Mars 03
84 107
294 367
FM : The Legend of Zelda
GBA
Fév. 04
36 861
217 901
FM : The Adventure of Link
GBA
Août 04
35 335
141 826
Spin-off
Zelda : Four Swords Adventures
NGC
Mars 04
54 782
127 399
Link’s Crossbow Training
Wii
Mai 08
89 879
227 960
Aventures de Tingle
Tingle’s Rosy Rupeeland
NDS
Sept. 06
45 988
234 862
Tingle’s Trip of Love
NDS
Août 09
33 245
77 775

Contrairement à Mario, Nintendo a toujours été protecteur avec Zelda, limitant les spin-off. Outre quelques remakes opportunistes, le premier titre que l’on peut considérer comme un spin-off – et encore – n’est autre que Four Swords Adventures, qui arrive environ 18 ans après le début de la série. Cet épisode propose finalement la recette New Super Mario Bros. Wii avant l’heure : un gameplay basique en 2D qui rappelle les débuts de la série, agrémenté d’une dimension multijoueur en local, jusqu’à 4. Une idée originale, qui fut un échec commercial, sans doute principalement à cause de la contrainte de devoir posséder un GBA par joueur. Les Tingle, eux, sont particuliers. Ils se contentent d’emprunter le personnage qui avait fait son apparition dans Majora’s Mask, mais il n’y a aucune véritable référence à la série. Une expérience originale qui a réussi à conquérir le public, même si ce dernier s’en est visiblement lassé vu les ventes du deuxième opus. Le seul vrai spin-off n’est ainsi que Link’s Crossbow Training, jeu de tir basique vendu en bundle avec le Wii Zapper, à bas prix.





Ventes mondiales

Nom du jeu
Csl.
Développeur
Ventes
Sur console de salon
The Legend of Zelda
NES
Nintendo EAD
6 510 000
The Legend of Zelda : Adventure of Link
NES
Nintendo EAD
4 380 000
The Legend of Zelda : A Link to the Past
SNES
Nintendo EAD
4 610 000
The Legend of Zelda : Ocarina of Time
N64
Nintendo EAD
7 600 000
The Legend of Zelda : Majora’s Mask
N64
Nintendo EAD
3 360 000
The Legend of Zelda : Wind Waker
NGC
Nintendo EAD
3 330 000*
The Legend of Zelda : Twilight Princess
Wii/GC
Nintendo EAD
5 840 000
Sur consoles portables
The Legend of Zelda : Link’s Awakening
GB
Nintendo EAD
3 830 000
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass
NDS
Nintendo EAD
4 130 000
The Legend of Zelda : Spirit Tracks
NDS
Nintendo EAD
2 450 000
Episodes développés par Capcom
The Legend of Zelda : Oracle of Age
GB
Flagship
1 990 000
The Legend of Zelda : Oracle of Seasons
GB
Flagship
1 990 000
The Legend of Zelda : The Minish Cap
GBA
Flagship
NC
Détail des versions
The Legend of Zelda : Twilight Princess
Wii
Nintendo EAD
4 520 000
The Legend of Zelda : Twilight Princess
NGC
Nintendo EAD
1 320 000

Au niveau mondial, il y a trois titres qui se démarquent vraiment de la masse : le fameux Ocarina of Time, l’épisode le plus vendu de la série qui a connu un succès bien plus important en occident qu’au Japon (il s’agit notamment de la quatrième meilleure vente de la génération N64/PS1 aux USA, devant les Gran Turismo et autres Final Fantasy). La deuxième meilleure vente est pour le premier épisode qui là encore reste loin devant ses suites, y compris le pourtant très réputé ALttP. Enfin, malgré sa réputation moyenne chez les fans, c’est Twilight Princess qui arrive ensuite, profitant du carton de la Wii et du retour d’un Link adulte très populaire auprès du grand public pour récolter un succès bien plus important que son prédécesseur sur GC. Notez que si depuis la Wii et la DS, Nintendo divulgue avec générosité les chiffres de tous les jeux dépassant le million, ce n’était pas le cas auparavant, et la source pour les vieux scores date du début de l’année 2005. D’où une absence de chiffre pour Minish Cap et un score de Wind Waker à relativiser, même s’il a normalement déjà fait l’essentiel de ses ventes à cette époque.





Développeurs

Nom du jeu
Directeurs
The Legend of Zelda
Shigeru Miyamoto, Takashi Tezuka
Adventure of Link
Tadashi Sugiyama, Yoichi Yamada
A Link to the Past
Takashi Tezuka, Yasuhisa Yamamura, Yoichi Yamada
Link’s Awakening
Takashi Tezuka
Ocarina of Time
Eiji Aonuma, Yoichi Yamada, Yoshiaki Koizumi, Toru Osawa
Majora’s Mask
Eiji Aonuma, Yoshiaki Koizumi
Wind Waker
Eiji Aonuma (+ 9 assistants)
Twilight Princess
Eiji Aonuma (+ 7 assistants)
Phantom Hourglass
Daiki Iwamoto, Hidemaro Fujibayashi
Spirit Tracks
Daiki Iwamoto

Assistants directeurs pour Wind Waker : Yasuyuki Oyagi, Kimiharu Hyodo, Toshihiro Kawabata, Isao Moro, Kentaro Tominaga, Taku Matoba, Yoichi Yamada, Kenta Usui, Yoshiaki Koizumi.

Assistants directeurs pour Twilight Princess : Makoto Miyanaga, Yoichi Yamada, Shinichi Ikematsu, Daiji Imai, Koji Kitagawa, Hirmasa Shikata, Kentaro Tominaga.

Développé en même temps que le premier SMB, The Legend of Zelda a également été principalement créé par Miyamoto mais aussi son fidèle compère Tezuka. Avec les épisodes suivants, Miyamoto prend un peu de la distance, tandis que Tezuka devient alors le principal directeur de la série… jusqu’à ce que celle-ci passe à la 3D et que Tezuka laisse alors la place aux jeunes. Ocarina of Time fut ainsi dirigé par un équipe de 4 principaux directeurs, dont Eiji Aonuma qui va par la suite prendre la responsabilité de la série et la présidence de la "Team Zelda", mais également Yoshiaki Koizumi, l’un des développeurs les plus talentueux de Nintendo ces dernières années, qui assume aujourd’hui le poste de président du studio d’EAD Tokyo et a dirigé le développement de Super Mario Galaxy. Ce duo sera de nouveau réuni à la tête du développement de Majora’s Mask, épisode où Miyamoto a une faible influence alors qu’il avait activement rempli son rôle de producteur pour OOT. Depuis, Aonuma fait office d’unique directeur des épisodes suivant, tout de même épaulé par une grosse équipe d’assistants et le soutien toujours important pour les épisodes principaux de Miyamoto en tant que producteur. Les deux derniers opus sortis sur DS ont en revanche un traitement différent, développés par une équipe plus petite, où Aonuma se contente d’assumer la fonction de producteur. Notez que depuis Twilight Princess, Koizumi n’est plus impliqué dans les développements des Zelda, l’homme ayant déménagé à Tokyo pour se consacrer à Mario.


Par The_lascar
Le 26 janvier 2010 | Catégories : Editos

Moi j'aime pas les citations ! :grognon:
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