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The Touryst : le bon jeu au bon moment
J’ai aimé The Touryst bien plus que de raison, parce que c’était exactement le jeu dont j’avais besoin à ce moment-là.
Cela faisait quelque temps que les déceptions s’enchaînaient pour moi sur Switch, y compris de la part de Nintendo. Depuis Link’s Awakening en fait, qui me reste toujours en travers de la gorge. Que ce soit à cause d’une technique foireuse, de contrôles bancals, de prix abusés, ou de portages opportunistes au minimum syndical. Et ben là, rien de tout ça : on a un jeu exclusif, soigné, bourré de charme, avec des contrôles, une technique et une direction artistique par-faits ! Et pour un prix correct (20€). Quel plaisir de juste se déplacer dans ces environnements colorés, d’admirer les reliefs cubiques, de sauter sur les parasols, de rencontrer ces personnages rigolos.
Après c’est sûr, si on regarde en détail les mécaniques ludiques, c’est pas du Jonathan Blow : les énigmes sont plutôt simples, sans jamais faire crier au génie. Dans le genre, il y a eu certes beaucoup mieux.
Mais entre un excellent élève qui bâcle son travail parce qu’il n’en a plus rien à foutre, et un élève moyen qui met énormément de soin, d’amour et de sincérité dans son travail, j’ai plutôt envie de féliciter le deuxième. Pour ces raisons, j’ai vraiment passé un super moment avec The Touryst. La presse a l’air de s’en tamponner royalement, mais moi en tout cas, je ne l’oublierai pas, ce petit jeu. La prochaine fois que je déprime sur un jeu Switch bâclé, j’irai faire un petit tour dans les îles de The Touryst, ça me remontera le moral. Merci Shin’en !
Par Tardigrade
Le 27 novembre 2019 | Catégories : Editos
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