La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
- mecton qui lance Sonic Frontiers
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Un lancement réussi
Mais comment cela se fait-il que Microsoft, qui n’a pourtant pas de vraie "mascotte" pour sa console, ait une image aussi "mature" auprès des joueurs ?
Nous sommes en 2003. La guerre des clans fait rage. Cependant, un des trois partis se détache des autres, par son nombre impressionnant : la création de Onys, le "GamingPlace". Plus bas, combattant dans la boue, sur une orage et une pluie diluviennes, les deux clans restants : la Boîte de l’Enfer et le "Carré des Loisirs", respectivement créées par Cristmotf et Detinonn.
Au cours cette bataille, les deux clans usèrent de toutes leurs armes contre leur adversaire : une image d’anciens, des armes secrètes, un image de jeunes combattants, encore d’autres armes que l’adversaire ne pouvait posséder, et ainsi de suite…
Et cette bataille n’en finit pas.
Comment en était-on arrivés là ?
Vous aurez bien sûr immédiatement compris que cette bataille n’est autre que celle qui sépare des trois consoles du marché du jeu-vidéo actuel : la PlayStation 2 ("GamingPlace") de Sony ("Onys"), la XBox ("Boîte de l’Enfer") de Microsoft ("Cristmotf") et le GameCube ("Carré des Loisirs") de Nintendo ("Detinonn").
La Playstation 2 devant son avance en termes de base installée à sa date de sortie bien plus avancée que celle des autres consoles, on ne s’éternisera pas sur ce débat, qui a d’ores et déjà été amplement discuté.
Non, ce qui nous intéresse, c’est cette bataille de boue, d’orages et de pluie que se livrent Nintendo et Microsoft. Mais comment se fait-il que Microsoft, qui n’avait jamais fait d’apparition dur ce marché, soit au niveau de Nintendo, ancien du jeu-vidéo ?
Il faut s’intéresser au public touché par les deux consoles pour comprendre.
De côté de la XBox, des jeux se renvendiquant comme "matures", pour un public se revandiquant comme "mature". Une console "d’adultes", serait-on tenté de dire.
De l’autre côté de la barrière, le GameCube dispose auprès du public d’une image très "gamine", avec ses Marios ensoleillés et tout ce que le grand public veut bien voir.
Mais comment cela se fait-il que Microsoft, qui n’a pourtant pas de vraie "mascotte" pour sa console (non, les héros de Halo et de Splinter Cell n’en sont pas…), ait une image pareille auprès des joueurs ?
Cela remonte à la sortie de la XBox.
Lancée en fanfare par Microsoft, comme ils savent si bien le faire, avec de grandes campagnes de publicité… mais avec un prix à la vente extrêment elevé.
Tout le monde pensa alors à la claque monumentale pour Microsoft : "Ils se sont complètement plantés", "les joueurs ne veulent pas de Microsoft pour jouer" etc etc…
Mais Microsoft avait bien préparé les choses.
Le prix de la console baissa, quasiment de mois en mois. Grâce à son prix de départ élevé qui lui avait donné l’image de la "console pour joueur fortuné, donc pour adulte", elle garda son image "mature" auprès des joueurs.
Le campagne de pub de lancement n’avait en réalité pas servi à faire vendre, mais juste à informer que cette console arrivait sur le marché — et son office fut d’ailleurs parfaitement rempli.
Et ce, jusqu’à ce que le prix atteigne celui du Cube et de la PS2, qui avait pris soin de bien attendre avant de baisser de prix.
À ce moment-là, Microsoft avait gagné une double image avantageuse : la console "mature" était prête à accueillir toutes sortes de Halo et Splinter Cell, et en plus la firme de Redmond passait presque pour un bienfaiteur : quelle société aurait été capable de baisser autant le prix de sa console ? Personne bien sûr, sauf quand tout est orchestré depuis le début…
Alors, doit-on s’en faire aujourd’hui ? La XBox est-elle une menace pour le GameCube ? On ne le saura que dans quelques mois, mais espérons simplement que Microsoft ne nous réserve pas encore quelques coups du même acabit… au Japon, les ventes de la boîte noire marqué du X sont tout simplement ridicules. Au pays des hamburgers, elles dépassent facilement celles du Cube.
À chaque continent, sa façon de penser… à nous de choisir ce qu’il en sera en Europe.
Par kmx
Le 3 septembre 2003 | Catégories : Editos
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