Classement des éditeurs : année fiscale 2009-2010

Certainement plus intéressant que les classements trimestriels, voici le classement annuel des éditeurs tiers. La majorité de ces société ayant leurs années fiscale d’avril à mars, nous garderons donc cette période de référence. Quant aux autres, comme Activision Blizzard (de janvier à décembre), le calcul est fait pour que les chiffres indiqués représentent bien la […]

Certainement plus intéressant que les classements trimestriels, voici le classement annuel des éditeurs tiers. La majorité de ces société ayant leurs années fiscale d’avril à mars, nous garderons donc cette période de référence. Quant aux autres, comme Activision Blizzard (de janvier à décembre), le calcul est fait pour que les chiffres indiqués représentent bien la période d’avril à mars et que la comparaison puisse être valable. Seul Take Two fait défaut avec son mois décalé, et la période concerné pour ce dernier va de mai à avril. Petit rappel d’usage : les scores en gras sont ceux indiqués dans la devise utilisé par l’éditeur ; quant au bénéfice, certains ne divulguent pas leur bénéfice net et on doit se contenter du bénéfice opérationnel, pour ceux-là les chiffres sont en italique.

Classement des éditeurs occidentaux (Année 2009-10, en millions)

Plus aucun doute possible : la place de leader mondial détenu par Electronic Arts depuis des années a bien été prise par Activision Blizzard qui profite d’une avance de presque 1 milliard $ sur son rival. Et il se paye le luxe de réaliser des bénéfices à une époque où ses concurrent sont tous dans une situation délicate et subissent des pertes. Juste derrière, EA est d’ailleurs celui qui subit les plus grosses pertes, bien que bénéficiant d’une amélioration par rapport à l’année précédente où l’américain accusait environ 1 milliard $ de pertes. Notez tout de même que si Disney Interactive subit lui aussi de grosses pertes, l’ensemble du groupe Disney se porte quant à lui très bien.

Absents : plusieurs éditeurs se refusent à divulguer ces informations, notamment parce qu’il s’agit de société qui ne sont pas côtés en bourse. Parmi les principaux à citer, on signale Valve (Half-Life, Left 4 Dead, Steam), le groupe Zenimax, propriétaire des éditeurs Bethesda (The Elder Scrolls, Fallout 3) et id Software (Wolfeinstein, Doom, Quake) ou encore le spécialiste des jeux de course Codemasters. Autre absent important : Warner Bros. Interactive, le groupe Time Warner ne détaillant pas les chiffres de sa division jeu vidéo et se contente de regrouper dans le même sac le jeu vidéo avec le cinéma, la télévision, et les comics. Evidemment, toutes ces sociétés sont loin de pouvoir concurrencer le haut de ce classement, mais sont logiquement au moins comparables à Atari.

Classement des éditeurs japonais (année 2009-10, en millions)

Profitant du rachat d’Eidos (avec notamment le gros succès cette année du Batman) et du gros catalogue de jeux développés en interne (dont notamment un nouveau FF et un nouveau DQ), Square-Enix s’empare de la première place dans le classement japonais et peu revendiquer une place de numéro 3 mondial derrière Activision et EA. Sega est plutôt en bonne forme également, tandis que c’est Konami qui se démarque le mieux de côté des bénéfices, mais rappelons qu’il ne s’agit dans son cas que de bénéfice opérationnel, le groupe Konami dans son ensemble (comprenant notamment une importante activité dans le domaine des salles de sports et de fitness) revendique lui bénéfice net de 122 millions € cette année.