La boucle de gameplay est simple et cool. Vais faire un test COVID pour clarifier cette perte de goût
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[Critiques] Revue de presse des sorties du mois de mars (partie 1)
PROTZ \o/
Débute le mois de mars et son lot de nouveautés tellement important qu’il est nécessaire de diviser en deux la revue de presse du mois. Une nouvelle fois, un très grand merci à Martinus pour ses traductions rapides et efficaces. Signalons au passage que les différents prix indiqués proviennent des informations de la distribution, ce qui reste le plus sûr en la matière, bien que jamais totalement définitif tant que le jeu n’est pas sorti. SSX Blur est donc bien prévu à plus de 60 €, suivant du coup le mauvais exemple de Sega et son Sonic à 65 €, alors que Nintendo continue à proposer des jeux à moins de 50 €. Espérons que la situation rentrera rapidement dans l’ordre, ce qui ne risque pas d’arriver tant que la hype liée à la pénurie toujours importante de Wii ne s’arrête. Rendez-vous à la deuxième moitié du mois pour la suite de la revue de presse mensuelle. [MAJ : En fait, Sonic est bien à 60 €, c’était pour vérifier si vous suivez, y en a au moins un qui a réussi le test, voilà voilà.]
Pro Evolution Soccer 6
Sport de Konami sur Nintendo DS. Disponible à 40 €.
Le public de passionnés sera-t-il prêt à revenir à une version simplifiée du jeu quand la moindre réactualisation rend les précédentes obsolètes ? Avec ce Pro Evolution Soccer 6 sur DS, on est tout de même plus proche de l’ersatz que du portage et la réalisation graphique comme la tristesse de l’ambiance sonore ne soulèveront sûrement pas les foules. D’un autre côté, eu égard de la plate-forme, on se retrouve quand même en famille, avec quelques sensations pas si éloignées d’un ISS ancienne période, un mode carrière divertissant et de nombreuses options multijoueurs qui ne déçoivent pas. Pro Evolution Soccer 6 DS se destine donc à un public peu regardant qui aurait des pulsions de foot en ligne sur leur petite portable, une option dont ne disposait pas FIFA 07 sur la même machine, un jeu pourtant bien plus complet et sympa à jouer.
Gamekult, 4/10.
Sonic and the Secret Rings
Plate-forme de la Sonic Team sur Wii, édité par Sega. Disponible à 60 €.
Au vu de ce que Sega et sa mascotte nous réservaient comme jeux ces derniers temps, on pouvait difficilement ne pas accueillir Sonic sur Wii avec un certain scepticisme. En dehors de la réalisation qui d’emblée convainc, on n’est pas loin de sentir nos doutes se confirmer après seulement quelques minutes de jeu. Pourtant, au fil de l’aventure, Sonic and the Secret Rings prend de l’ampleur, dévoile ses forces et balaie peu à peu nos doutes, en ressuscitant un feeling proche de celui qu’éveillaient en nous les premières aventures du hérisson bleu. Quelques petits soucis de maniabilité persistent malgré tout à semer de temps à autres le trouble, mais l’essentiel est là : on prend son pied à foncer comme jamais dans la peau de Sonic. Les amateurs seront donc ravis de revoir leur idole en si grande forme et auront peut-être une petite pensée nostalgique à l’idée que cette résurrection a lieu sur la dernière console de Nintendo.
Gamekult, 7/10.
Castlevania : Portrait of Ruin
Action/Aventure de Konami sur Nintendo DS. Sortie le 8 mars à 40 €.
Castlevania : Portrait of Ruin se simplifie par rapport à Dawn of Sorrow. Le look et la sensation de jeu est semblable au Castlevania de l’année dernière, avec simplement une nouvelle histoire et une nouvelle direction à l’ensemble. L’exploitation stupide et gadget de l’écran tactile a été supprimée mais l’excellente carte visible en permanence sur l’écran du haut est toujours là. Aussi, une grande partie du gameplay a été préservée, même si cette fois on a droit à deux personnages jouables au lieu d’un seul héros solitaire. Cette idée des deux personnages est une belle façon de présenter la série mais elle n’est pas autant exploitée qu’il le faudrait, en ne montrant qu’une ou deux nouveautés intéressantes avant de se faire complètement oublier.
Même si cette suite n’offre pas un design aussi original et puissant que le premier opus sur DS, elle reste un titre immensément fun avec beaucoup d’avenues possibles grâce à ses fins multiples, à ses personnages déblocables et à son focus sur un mode multijoueurs qui bien que pas aussi prometteur qu’il aurait pu être, reste un mode de jeu solide.
En somme, Castlevania : Portrait of Ruin ne débarque pas avec le même impact que Dawn of Sorrow mais cela reste une superbe expérience dans l’univers des Castlevania.
IGN, 8,9/10.
Mario Vs. Donkey Kong 2
Réflexion de Nintendo Software Technology sur Nintendo DS. Sortie le 9 mars à 40 €.
Le Mario vs. Donkey Kong original est facilement un bien meilleur puzzle game que March of the Minis mais ce dernier n’est pas un mauvais jeu pour autant. Le gameplay à l’écran tactile inspiré de Lemmings est brillant, avec un focus mis sur l’imagination du joueur dans la création de ses propres puzzles pour allonger considérablement la durée de vie. Enfin, les similarités avec le premier Mario vs. DK ne résident quant à elles que dans le look graphique car le concept reste rafraîchissant et différent pour les joueurs DS – c’est juste qu’il n’est pas capable d’être aussi accrocheur et stimulant.
IGN, 7/10.
Bien que Mario vs. Donkey Kong 2 ne se joue pas comme son prédécesseur, la nouvelle façon d’aborder la formule est fun et rafraîchissante. Les contrôles à l’écran tactile sont faciles à maîtriser et avec plus de 80 niveaux, en plus du mode construction, vous vous retrouvez avec beaucoup de contenu. Un super bon moment à passer pour n’importe quel fan de Mario ou de puzzle game.
Gamespot, 8,2/10.
Lunar Knights
Aventure/RPG de Kojima Productions sur Nintendo DS, édité par Konami. Sortie le 15 mars à 40 €.
Avec tant de choses à faire, on ne s’ennuie jamais sur Lunar Knights, même avec plus de dix heures de jeu au compteur. Après avoir complété le mode à un joueur, il reste encore le mode multi avec lequel s’amuser. Lunar Knights est donc un jeu d’action/aventure vraiment bien conçu dans presque tous les domaines. Bien qu’il soit intimidant pour ceux qui craignent la difficulté élevée, il vaut la peine que l’on s’acharne car il reste l’un des meilleur titre disponible dans son genre.
Gamespot, 8,4/10.
SSX Blur
Course de EA Big sur Wii, édité par Electronic Arts. Sortie le 15 mars à 60 €.
Quand SSX Blur a été annoncé, nous étions sceptiques, même inquiet au moment de découvrir les contrôles. Mais maintenant que nous avons parcouru chaque centimètre du jeu, nous sommes convaincus. SSX Blur n’est pas un jeu pour tout le monde car son niveau de difficulté et de maîtrise exigée est un des plus élevé sur Wii. Donc pour les vrais joueurs, SSX Blur apparaît comme étant le challenge ultime sur Wii jusqu’à maintenant. Le démesure au rang d’art, le design sans pitié des pistes ainsi qu’un contrôle innovateur, mais toujours imparfait. Les ratages avec la Wiimote vont vous arriver mais une fois que vous avez pris le contrôle de son personnage, l’expérience se révèle vraiment énergisante. On attend quand même avec impatience une suite plus stylisée, avec des niveaux complètement nouveaux (le recyclage des anciennes pistes est évident) et un peaufinage de la maniabilité.
Ce jeu n’est pas pour tout le monde, ce n’est pas Wii Sports Snowboarding. Le titre exige de la coordination mais il offre en même temps une des expériences les plus gratifiantes sur Wii. Ce n’est pas tout les joueurs qui vont embrasser la maniabilité du jeu mais pour ceux qui sont prêt à y consacrer du temps et véritablement explorer la profondeur du gameplay, SSX Blur est un des hits de la Wii et un indispensable pour les fans.
IGN, 8,4/10.
Pour faire court, on a toujours l’impression de sa battre contre le circuit plutôt que de l’utiliser pour marque des points et recharger son boost afin de battre ses véritables compétiteurs, ses opposants sur la piste. Quand vous approchez d’une énorme colline et que vous voyez un multipliant de points sur le prochain trick, vous vous devez alors de penser "Ok comment je vais commencer mon spin… ?" plutôt que "Oh super – j’espère juste que je vais pas atterrir sur une maison."
Le manque d’équilibre on le retrouve partout – dans les contrôles, dans les pistes et même dans la musique. Une excellente bande-son en soit, avec des thèmes enlevant et groovy qui prennent toutefois trop de temps à atteindre leur crescendo et qui recommencent à zéro au premier ratage. Peut importe à quel point vous souhaitez embarquer dans le jeu et trouver le rythme, il y aura toujours quelque chose pour vous couper le plaisir. Et c’est bien dommage parce que le graphisme est excellent, le mode multijoueurs, quoique basique, efficace et il y a des moments de pure génie comme on le retrouvait auparavant. En tant que "premier SSX pour celui qui n’a jamais touché à série", Blur est appréciable, malgré le fait qu’il ne soit pas facilement accessible. Mais le vétéran des SSX va certainement rechercher quelque chose de plus peaufiné.
1Up, 5,5/10.
C’est bien dommage que la maniabilité de SSX Blur ne soit pas plus égale car n’eu été des méga trick inconsistants à sortir, Blur aurait été un hit assuré. Malheureusement, il y a autant de frustrations à subir que de plaisir à retirer des autres qualités du jeu. Cela ne veut pas dire que vous devez passer votre tour si vous êtes un fan de la série ou un propriétaire de Wii à la recherche de sport d’hiver. Toutefois cela reste un achat à faire, mais en sachant bien dans quoi on s’embarque.
Gamespot, 7,4/10.
Phoenix Wright : Justice for All
Aventure textuelle de Capcom sur DS, édité en France par Nintendo. Sortie le 16 mars à 40 €.
L’original Phoenix Wright était, au minimum, une très bonne lecture, un genre de roman interactif sur DS. Et le principe reste le même avec Justice for All. Une autre suite fun, intéressante et prenante racontant une série de procès, de la même manière et avec la même interface que le premier opus. Alors si vous étiez gaga devant l’original paru en 2005, vous serez content de continuer votre carrière de juriste avec cette suite. Et si vous n’avez pas joué au premier, cette suite a aussi été conçue pour vous. Enfin, c’est difficile d’ignorer la structure rigide ainsi que les trous béants et frustrants des scénarios mais on n’arrive quand même pas à détester le jeu juste pour ces raisons.
IGN, 7,8/10.
Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi 2
Combat de Spike sur Wii, édité par Bandai. Sortie le 30 mars à 60 €.
Aucun doute, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 2 est une valeur sûre pour tout fan de DBZ. Même s’il se contente de reprendre l’ossature de son prédécesseur, le jeu de Spike collera une nouvelle fois une bonne baffe à ses acquéreurs avec une réalisation explosive et un gameplay autorisant des combats toujours plus spectaculaires, à défaut d’être très techniques. Les experts trouveront tout de même suffisamment de richesse au système de jeu pour progresser avec une nouvelle maniabilité plus immersive pour les coups spéciaux, tandis que les nombreux modes proposés couplés à la centaine de personnages jouables assureront à l’ensemble une durée de vie plus que convenable. Un bilan positif donc, pour un titre qui risque une nouvelle fois de remporter de nombreux suffrages auprès du grand public.
Gamekult, 7/10.
Metal Slug Anthology
Action de SNK sur Wii, édité en France par Atari. Sortie le 30 mars à 50 €.
Metal Slug Anthology est fondamentalement un excellent achat, avec ses sept jeux d’arcade – chacun avec des chemins alternatifs et des passages secrets, des bonus cachés (musiques, artworks) ainsi qu’un Quiz révélateur avec les développeurs de la série où ils discutent de sujets allant du respect du choix du design de la série à leurs choix pour le casting d’un éventuel film d’action adapté des jeux. Quoique le gameplay traditionnel 2D peut sembler étrange sur une console à l’avant-garde comme la Wii, ça n’empêche pas le jeu d’être une bonne affaire pour beaucoup de fun.
Gamespot, 7,5/10.
Par The_lascar
Le 6 mars 2007 | Catégories : Nouvelles
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