[Industrie] Révision du classement de Killer 7

[Industrie] Révision du classement de Killer 7

L’avocat américain Jack Thompson, qui s’est fait connaître du monde entier pour ses croisades contre la violence et la sexualité dans les jeux vidéo (le récent dossier de GTA: San Andreas), a maintenant le petit dernier de Capcom dans son collimateur.

Monsieur Thompson a envoyé une lettre par courriel à Patricia Vance, présidente de l’ESRB (l’organisme qui classifie les jeux vidéo en Amérique), qui fait état de son opinion et de ses intentions. La presse, les sénateurs Hilary Clinton (Démocrate – New-York), Joseph Lieberman (Démocrate – Connecticut) et Rick Santorum (Républicain – Pennsylvanie), les députés Fred Upton (Républicain – Missouri) et Leland Yee (San Francisco – Californie), ainsi que la Commission fédérale du commerce (FTC) en ont aussi reçu une copie.

Ce qui pose problème pour Killer 7, ce sont ses séquences de sexualité complètes et suggestives. Il faut savoir que plus de 40 États américains ont des lois interdisant la vente ce matériel à des mineurs. L’ESRB, même s’il agit au niveau fédéral, risque donc des poursuites criminelles pour distribution de matériel pornographique (ou à tout de moins pour complicité). Jack Thompson n’hésite plus et va plus loin en spécifiant que si Killer 7 ne passe pas de « M » (17 ans) à « AO » (18 ans et plus) et n’est pas retiré des tablettes des magasins, il veillera à engager des poursuites contre l’ESRB et à le démanteler !

Capcom n’a pas voulu faire de commentaire pour l’instant et l’ESRB n’a pas encore réagi à cette lettre. Précisons quand même que Monsieur Thompson risque fort d’avoir la sympathie des sénateurs Clinton, Lieberman et Santorum qui se sont déjà prononcés par le passé contre le sexe et la violence dans les jeux.

Le pire dans tout cela, c’est qu’il n’y a qu’une scène « à caractère sexuel » et elle ne comporte pas de nudité. On voit bien que le gars n’a pas joué au jeu…