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- mecton qui lance Sonic Frontiers
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[Industrie] Ubi Soft VS Electronic Arts : c’est la guerre !
A mort EA >_>
Faisons le point sur ce qui est mine de rien un important moment de l’histoire des jeux vidéo qui se dessine sous nos yeux en ce moment. Fin décembre dernier, la bourse annoncait la nouvelle et faisait découvrir au monde qu’après le démentiel achat de l’exclusivité de la licence NFL pour ses jeux, l’actuelle éditeur leader de l’industrie du jeu vidéo – Electronic Arts – continuait son chemin vers l’anéantissement de la concurrence en récupérant près de 20 % du capital de la société française Ubi Soft. Une incroyable histoire qui faisait, d’un coup, d’Electronic Arts le premier actionnaire de la firme de Rayman et Sam Fisher, devant les fondateurs et actuels dirigeants du groupe, les Guillemots.
Branle-bas de combat, on panique chez Ubi et on apprend que l’opération d’EA et tout sauf amicale. Et c’est dire : le journal économique "La Tribune" dans son édition d’aujourd’hui, nous informe que la stratégie d’Electronic Arts était en prévision depuis maintenant 1 an. Et on nous apprend (même si on s’en doutait déjà) qu’évidemment, EA ne souhaite pas s’arrêter là, et que l’O.P.A hostile est au planning. Pour le moment les Guillemots sont assez bien en point : en regroupant les actions de la famille et en tenant compte de leur principal allié qu’est la Caisse des dépôts et consignations, ils redeviennent le premier actionnaire, d’une action qui a explosé depuis les annonces d’EA. Mais pour combien de temps ? Une O.P.A consiste à racheter les actions de la firme à tous les petits actionnaire, d’une valeur supérieur à leur prix, pour se retrouver actionnaire majoritaire de la société, et donc grand manitou de l’entreprise en question. Faire une telle O.P.A se compterait en plusieurs centaines de millions de dollars, argent que possède EA, mais que ne possède pas Ubi Soft…
Plusieurs solutions sont à l’étude, comme une fusion avec la filiale d’Ubi, Gameloft, qui s’occupe de jeux sur téléphone portable, mais ce serait loin d’être la meilleure chose à faire. Et face au géant EA qui ne cesse de devenir de plus en plus menaçant pour l’industrie, quelques sociétés montrent une certaine solidarité : le français Bruno Bonnel en tête, qui dirige la société Infograme (Atari). Mais actuellement c’est surtout sur le gouvernement français que compte se faire aider Ubi : son PDG, Yves Guillemot, a rencontré vendredi dernier Patrick Devedjian, le Ministre délégué à l’Industrie, sans que l’on sache ce qu’aura donné cet entretien…
Par The_lascar
Le 10 janvier 2005 | Catégories : Nouvelles
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