Pendant 2 heures, Yamauchi âgé de 74 ans fait la lecture à Iwata concernant le défi qu’il a relevé, de transformer Nintendo en le deuxième plus gros fabriquant de jeu vidéo au monde à partir d’un producteur de jeu de cartes Japonaises. La raison pour ce discours, Iwata l’a découvert peu après: Iwata était sur le bord de devenir président.

Maintenant, Iwata doit avoir une vision des choses consistant à se battre avec Sony Corp. et Microsoft Corp. pour les consoles de jeux vidéo. Nintendo a perdu son leadership du marché des jeux de $20 billions à cause de Sony au milieu des années 1990 et le GameCube risque peut-être de se faire eclipser par Microsoft par-dessus le marché (Ndlr: regardez les chiffres de la semaine dernière avant de dire n’importe quoi… la preuve qu’il est encore bien que trop tôt pour se prononcer!).

« Peu importe combien de consoles Sony peut vendre, et sans égards à ce que peut faire Microsoft, il est très important pour nous de faire de nos softwares une attraction importante qui peut rendre les consommateurs heureux d’acheter notre hardware », a dit Iwata pendant une conférence de presse.

Le nouveau poste d’Iwata est apparu pendant ce qu’on appelle, à la bonne place au bon moment dans le monde du jeu vidéo. Les dépenses des É.-U. vis-à-vis les jeux vidéos ont carrément éclipsées les revenus de film au Box Office par plus d’un billion de dollars l’an passé. Les actions de Nintendo, pendant ce temps, ont vraiment dégringolé, tombant de plus d’un quart depuis le 1^er janvier dernier, tandis que Sony s’est vu une hausse de 15 %.

Industrie en expansion

Ce qui est de plus en plus en croissance est la nouvelle génération de consoles développées par Sony et Microsoft mettant plus en valeur les connections Internet, puces graphiques rapides, lecteurs DVD et des disques durs (Ndlr: Notez ici qu’on est entrain de se demander vraiment si Bloomberg sait de quoi il parle: Nintendo est déjà en-ligne pour tester, les puces rapides n’ont rien à voir avec une qualité de console, elles sont toutes rapides, et pour le DVD, y’a le Q, qui marche à merveille comparé à celui de la PS2 et de la Xbox et un disque dur sur NGC, c’est plus que très bien faisable. Rappellant aussi que le disque dur de PS2 n’est pas inclus!). Ils ressemblent plus à des ordinateurs personnels qu’à des jouets.

Yamauchi, dont ses parts de 10% font de lui l’actionnaire majoritaire, affirme que les nouvelles consoles plaisent aux joueurs et ont aidé à l’industrie. Et il insiste toujours pour dire que le défi Nintendo est toujours de rester concentré à développer de bons jeux.

« Iwata est le gars parfait pour cette position car il connaît tous les deux le software et le hardware, » explique Yamauchi pendant une conférence de presse. « La business du jeu est unique. Le software devrait venir en premier et le hardware ensuite, mais on dirait que quelques personnes voient plutôt les choses d’une autre façon. »

Iwata a eu plein de temps pour appréhender le style de Yamauchi durant les deux dernières décennies depuis qu’il a commencé premièrement a travailler pour HAL Laboratories Inc, une division de Nintendo créée en 1980, consistant à faire des jeux pour le fabriquant de consoles.

Il est très habile concernant la programmation sur ordinateur. Quand il était un étudiant au secondaire, il développait des jeux de chiffres très simples à l’aide d’une calculatrice électronique, dont il laissait ensuite ses amis s’amuser, nous a raconté Iwata dans une interview la semaine dernière.

Iwata était un programmeur de jeux à temps partiel, avant de se joindre à HAL Laboraties à plein temps en 1982.

« Mon père ne m’a pas parlé pendant six moix après que j’eus joint HAL Laboratories, » de dire Iwara. Ils pensaient probablement que je rejoignais un de ces cultes religieux. »

Récemment, il a été prouvé que les choses pourraient s’avérer plus aisées. En mars dernier, Nintendo s’est mis de pair avec d’autres développeurs de software pour la première fois — Sega Corp. et Namco Ltd. — pour fabiquer de nouveau jeux sur GameCube (ainsi qu’un board pour arcade).

Pendant ce même mois, Nintendo a laissé la chance à Square Co., le fabriquant de la série best-seller « Final Fantasy », de revenir faire des jeux chez-lui. Square avait quitter Nintendo en 1996 après avoir décidé de supporter Sony exclusivement avec ses jeux « Final Fantasy » pour ses machines PlayStation.

Un autre signe qui nous fait penser que Nintendo pourrait un peu briser la « règle Yamauchi », est que la compagnie a montré ses plans pour le jeu en-ligne sur Internet avec le GameCube.

Même si Iwata affirme que les procédures ont été engagées par Yamauchi lui-même et le nouveau conseil de Nintendo, quelques investisseurs croient que tout ceci montre un certain niveau d’indépendance.

« Il y a peut-être une indice que Nintendo, sous le serment d’un nouveau président, serait plus ouvert au monde extérieur et moins conservateur, » de dire Michael King, un manager de fonds à Chicago, pour le Liberty Wanger Asset Management.

Un succès

Le succès de Yamauchi dans l’industrie — Nintendo dominait le marché au début des années 1990 — n’est pas venu tout seul. Après que Yamauchi est succédé son père comme président en 1949, la compagnie fut presque forcée à déclarer banqueroute à la fin des années ’60, après plusieurs attentats à élargir la lignée de ses produits dans les pistolets-jouets, les transports pour bébés et même le fast-food, si on se fit à plusieurs livres décrivant l’histoire de Nintendo.

D’après son expérience, Yamauchi se promet de ne pas emprunter de l’argent pour financer les opérations chez Nintendo.

« Même si nous avons besoin de 500 billions ou d’un trillion de yen, je ne voudrai jamais au beau jamais me résigner à demander de l’argent à qui que ce soit, et c’est le message, très clair qu’il soit, que je veux faire passer au nouveau manager, » a dit yamauchi la semaine dernière.

Yamauchi a très bien fait sur ce plan. Nintendo avait maintenant quelques 900 billions de yen en espèces et dépôts à la fin de mars cette année, 30% plus large que les actions de Sony.

Yamauchi a presque passé 30 ans a développer la philosophie suivante: la qualité des jeux vidéo est plus importante que le hardware en soit. Ce point fut amené en 1977 quand il rencontra et engagea Shigeru Miyamoto, le chef designer de jeu chez Nintendo, qui créa des franchises telles que Mario, Donkey Kong et Zelda.

En 1980, Nintendo sortait Game & Watch, la premier jeu portable de l’histoire. Plus tard arriva le Famicom, ou la console Family Computer, en 1983, une console de jeu vidéo maison. Avec la venue de ce dernier, venait aussi « Super Mario Bros », en 1985 et la découverte de ce Famicom en Amérique du Nord, mieux connu sous le nom de Nintendo Entertainment System (NES).