Yen euros dollar-gent pour tout l’monde !

Et Dieu créa la thune…

Alors que le petit Nico fait un geste pour la France (et pour la planète entière) en priant sa cour d’habiter dehors, de pas rouler en tuture et d’arrêter le cigare, le gouvernement japonais vient de décider que les entreprises nippones devaient se soumettre publiquement à un nouveau jeu, le gahokikidore (le gars au kiki doré, loooool). La règle est simple : si t’as dans ta boîte des salariés qui gagnent plus de ¥ 100 000 000 (le 1 avec tous ces zéros se lit « cent millions de Yens » et ça correspond à 925 000 € au taux de change actuel), tu dois donner les noms à la presse pour l’aider à remplir ses colonnes. Ensuite, c’est facile : l’entreprise qui a le plus de million-earners devient propriétaire du Mont Fuji, qu’elle peut revendre pour obtenir des fonds servant à augmenter le salaire des autres salariés afin qu’ils soient aussi rich as fuck que possible.

Alors pour le coup, un Tonton Iwata, ça gagne quand même ¥ 68 000 000 par an, ce qui est inférieur au montant au-delà duquel il faut s’auto-dénoncer personnellement soi-même (et tout seul si possible). Seulement voilà, pas d’bol, Nintendo carbure et le petit Satoru s’est fait presque ¥ 120 000 000 l’an dernier rien qu’en bonus, ce qui porte ses gains devenus publiques à ¥ 187 000 000 (1 700 000 €). Quel richard ! Papa Miyamoto n’est pas en reste non plus puisqu’un pactole de ¥ 100 000 000 a été divisé entre 6 larbins administrateurs (dont Shigeru) ; on ignore qui a le plus gros bout du gâteau.

Tout ça, c’est bien clinquant, mais comme on peut le voir ci-dessous, ça n’assure pas à Nintendo de gagner le gahokikidore, nom d’un poulpe appauvri.

• Nissan CEO (Carlos Ghosn) : ¥ 890 000 000
• Sony CEO (Howard Stringer) : ¥ 816 000 000
• Sega Sammy Holdings CEO (Osamu Satomi) : ¥ 435 000 000
• Square Enix CEO (Yoichi Wada) : ¥ 240 000 000
• Sony CFO (Nobuyuki Oneda) : ¥ 164 000 000
• Namco Bandai Holdings President (Kazunori Ueno) : ¥ 137 000 000