NintendojoFR » Classement des éditeurs japonais : année fiscale 2011-2012

Après le classement pour le premier trimestre 2012, voici donc le plus important, le classement sur l’ensemble de l’année fiscale. Une autre nouveauté cette année : un classement des 5 principaux éditeurs en fonction du nombre de jeux vendus, ce qui, dans le cas des japonais (les éditeurs occidentaux ne communiquent malheureusement pas ce genre d’information), permet enfin de faire un comparaison équitable, qui n’est pas faussée par les autres activités sans grand rapports avec le jeu vidéo ou par les taux de change (selon les éditeurs qui vendent beaucoup au Japon ou beaucoup en occident).

Classement des éditeurs japonais

Année fiscale 2011-2012, en millions

#	Editeur	Bénéfice			Chiffre d’affaire
#	Editeur	yen	€	Evo.	yen	€	Evo.
1	Namco Bandai	*17 003*	165	+ 450 %	225 503	2 185	+ 25 %
2	Konami	*33 021*	320	+ 94 %	140 400	1 361	+ 5 %
3	Sega	*– 7 767*	– 75	–	139 433	1 351	=
4	Square-Enix	6 060	59	–	127 896	1 239	+ 2 %
5	Capcom	6 723	65	– 13 %	82 065	795	– 16 %
6	Koei Tecmo	4 640	45	+ 69 %	35 525	344	+ 11 %

L’ordre est le même que le classement du dernier trimestre, et le seul changement par rapport à l’année précédente est donc que Konami passe, de peu, devant un Sega qui est le seul à perdre de l’argent (dans sa division jeu vidéo uniquement néanmoins). Capcom est la seule société accusant une baisse de son chiffre d’affaires : en dépit de Monster Hunter 3G, la société n’avait aucun véritable équivalent à son Monster Hunter Freedom 3 sorti lors de l’année fiscale 2010-2011. Square-Enix réalise de son côté une année à l’image de la précédente : peu de grosses sorties, et un FFXIII-2 aux ventes catastrophiques pour couronner le tout. Heureusement que le succès de Deus Ex aide à sauver la face de l’éditeur qui était numéro 1 il y a 2 ans.

Ventes totales de jeux des éditeurs tiers japonais dans le Monde

Malgré tout, Namco Bandai domine ce classement des ventes de jeux, ce qui pour le coup est une nouveauté puisque l’éditeur était derrière Konami l’année précédente et derrière Square-Enix et Sega celle d’avant. Voilà qui confirme donc le statut du numéro 1 japonais, tandis qu’en fin de compte Square-Enix est le seul autre éditeur à progresser, même si le niveau a clairement régressé depuis 2009-2010 (une année tout de même exceptionnelle puisqu’elle fut marquée par les sorties de DQIX et de FFXIII). La plus grosse chute est tout de même bel et bien pour Sega, qui décidément est le plus mal en point des éditeurs japonais cette année.

Explications : Les bénéfice sont net, sauf pour Sega, Konami et Namco Bandai dont les sociétés exercent dans des domaines divers autres que le jeu vidéo. Dans la mesure du possible, ne sont ainsi comptabilisés que leurs activités liées au jeu vidéo (comprenant le secteur arcade) et il ne s’agit par conséquent que du bénéfice opérationnel. Pour les exceptions : l’activité manga de Square-Enix est intégré dans ses résultats, et l’activité video et musiques est intégré dans les résultats de Namco Bandai, ce qui pour ce dernier fausse beaucoup les résultats.