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Zenimax se montre de plus en plus ambitieux
Si vous ne connaissez peut-être pas le nom de Zenimax, vous connaissez probablement celui de Bethesda. Cette société, fondé en 1986, s’est fait connaître grâce à de nombreux jeux PC, dont principalement la série des Elders Scrolls, qui a connu un important succès. En 1999, les fondateurs et propriétaires de Bethesda ont eu l’idée de […]
Si vous ne connaissez peut-être pas le nom de Zenimax, vous connaissez probablement celui de Bethesda. Cette société, fondé en 1986, s’est fait connaître grâce à de nombreux jeux PC, dont principalement la série des Elders Scrolls, qui a connu un important succès. En 1999, les fondateurs et propriétaires de Bethesda ont eu l’idée de créer Zenimax, une société mère qui acquiert alors Bethesda. Depuis la sortie du 4ème volet des Elders Scrolls, Oblivion, qui a connu un grand succès notamment grâce à sa version sur Xbox 360 (c’est l’un des premiers titres de la machine à dépasser le million d’exemplaires vendus aux Etats-Unis), Zenimax a connu une montée en puissance : rachat de la licence Fallout en 2004, pour sortir il y a deux ans Fallout 3 qui a lui aussi connu un énorme succès, là encore principalement grâce à sa version sur 360.
Puis il y a un peu plus d’un an, achat du studio id Software, la célèbre société de John Carmack, considéré comme l’inventeur des FPS avec des séries comme Wolfenstein, Doom et Quake. En 2009, achat de la licence Prey, produite par la société 3D Realms (Duke Nukem) et achat du studio français Arkane Studios, (Arx Fatalis, Dark Messiah et co-développement de Bioshock 2). Et aujourd’hui, nouvel achat de taille : le studio japonais Tango, qui n’a absolument rien sorti à ce jour mais est déjà célèbre pour être le nouveau studio fondé par Shinji Mikami après son départ de chez Capcom et sa collaboration avec le studio Platinum sur le récent Vanquish.
Zenimax montre ainsi sa volonté de devenir une société internationale dans le bon sens du terme : sans se contenter de s’intéresser aux studios américains, voilà qu’elle dispose d’un studio français et d’un studio japonais dans son registre. Mais on constate surtout une direction tournée vers les gamers : entre le rachat de la licence Fallout qui peut se vanter d’avoir fédérer une nombre importantsde fans, et le fait de réunir sous une même enseigne des créateurs aussi respectés que John Carmack et Shinji Mikami, voilà qui a de quoi ralier à sa cause un public de gamers élitistes, totalement à contre-courant des orientation actuelles de l’ensemble du marché. Jusque là, ça semble bien fonctionner, Fallout 3 l’a prouvé.
Il est en outre intéressant de constater que Mikami, qui a quitté Capcom visiblement suite à des divergences d’opinions, et alors que sa collaboration avec le studio japonais Platinum vient à peine de se terminer et que celle avec le studio Grasshopper est encore d’actualité (son fameux projet avec Suda51, Shadow of the Damned) choisisse finalement d’abandonner sa récente indépendance au profit d’une société américaine, preuve que Zenimax inspire la confiance. Déjà lorsque le studio français Arkane dévoilait cette même perte d’indépendance, c’était la confiance envers l’éditeur américain qui était largement mise en avant, comme le montrait très bien une interview du site Gamekult.
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