Un train en retard ne rend pas le service rendu.
- KirbyX, dont la routourne a visiblement tourné
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The Legend of Zelda: The Minish Cap (GBA)
Analyse de The Legend of Zelda: The Minish Cap
The Legend of Zelda: The Minish Cap est le fruit d’une autre association de Nintendo avec un éditeur-tiers. En effet, Capcom s’est mis une fois de plus à la tâche pour un nouveau Zelda, après les « Oracles », et on doit admettre que l’élève maîtrise l’art du jeu d’aventure sur portable aussi bien que le maître ! Voici un épisode 2D comme on les aime et où le mélange des épisodes GameCube, Nintendo 64 et Game Boy Couleur, tant au niveau de la technique que du gameplay, est très réussi.
Dès le début du jeu, on retrouve avec joie l’interface ainsi que le gameplay et les armes qui ont fait le succès de la série. L’épée, le bouclier, l’arc, les bombes et le boomerang, ils sont tous là. Les nouveaux items, originaux et bien exploités, ne vont pas vous décevoir non plus ! Pour ce qui est des donjons, ils se déroulent toujours de la même manière et représentent, comme d’habitude, des étapes nécessaires pour battre le « big boss ». Il n’y a que quatre temples, mais ils sont très satisfaisants puisqu’à plusieurs endroits, le joueur peut rester bloqué un bon moment avant de trouver la solution. Malgré quelques ajouts, la structure de ce Zelda reste grosso-modo celle que l’on connaît, l’innovation résidant dans la manière de progresser.
Il y a bien longtemps de cela, alors que le monde était sur point de sombrer dans les ténèbres, des Minish descendirent du ciel et offrirent au Héros des humains une Lumière d’or et une Épée. Armé de sagesse et de bravoure, le Héros parvint à chasser les ténèbres. Le monde retrouva la paix et les hommes vénérèrent l’Épée. Bien des années plus tard…
Le graphisme est semblable à celui de Four Swords ou de Wind Waker : très joli, très fouillé, il donne une représentation d’Hyrule enchanteresque. Le design mignon comme tout fait en sorte qu’on s’attache facilement aux personnages et aux décors, surtout que les détails ne manquent pas. Il n’y a aucun ralentissement à signaler et certains effets sont étonnants, comme par exemple la vue qu’on peut avoir dans les maisons en regardant vers le bas, un étage plus bas. Il y a quelques bogues de collisions et de légers problèmes de perspectives par moment mais sinon, c’est beau, très beau !
Commencons par le moins bon, la trame sonore n’est pas complètement originale. On a droit à plusieurs reprises, et elles apparaissent à des endroits inhabituels, ce qui choque à la première écoute. Mis à part ce détail, les musiques agréables soutiennent l’ambiance et renforcent la magie de ce Zelda. Ce n’est pas du Koji Kondo mais c’est très bon quand même. Il faut aussi souligner la richesse des effets sonores de Minish Cap par rapport aux autres productions sur Game Boy Advance. Les sons nombreux et de qualité surprennent, même sans écouteurs. Link pousse toujours les mêmes cris agaçants qui reviennent trop souvent (à chaque coup d’épée par exemple), mais on les oublie vite pour ceux des Minish qui sont beaucoup plus réussis !
Il s’agit de la même maniabilité qui a fait ses preuves dans les autres Zelda 2D, et on ne peut pas lui reprocher grand chose. Les nouveautés notables sont les boutons L et R qui permettent dans le premier cas de voir les médaillons des autres, et dans le second de faire rouler Link sur lui-même pour aller plus vite, comme dans Ocarina of Time. Le seul détail qui m’a énervé, ce sont les limitations imposées par les boutons A et B de la GBA car il faut constamment appuyer sur Start pour assigner un autre item. Il sera d’ailleurs intéressant de voir ce que donnera un épisode sur la Nintendo DS avec ses quatres boutons ou l’écran tactile.
Alors là, ça se complique un peu. Avec seulement quatre donjons, ce Zelda apparaît d’emblée comme trop court. La difficulté est faible car à l’image de Wind Waker, trouver des coeurs ou des fées pour se regénérer et des rupees pour notre bourse ne pose aucun problème. De plus, il y a relativement peu de quêtes annexes, la plupart des pièces de coeur s’obtenant via les médaillons à assembler. Le jeu dure environ une quinzaine d’heures pour peu que vous réfléchissiez un peu avant de vous décourager.
The Legend of Zelda: Minish Cap constitue un véritable coup de coeur. Magique, magnifique et innovant, il apporte beaucoup à une saga qui a déjà tout prouvé aux yeux du monde entier. La jouabilité et le gameplay ont maintes fois fait leurs preuves et puis de toute façon, le simple fait d’évoquer la magie d’un Wind Waker, l’originalité d’un Link’s Awakening, la richesse d’un Majora’s Mask et le côté épique d’un Ocarina of Time, tout ça dans un même jeu, devrait largement suffire à vous convaincre ! Toutefois, il ne s’agit quand même pas d’un épisode qui charmera tout le monde puisqu’il tend à reproduire les erreurs du passé, à savoir qu’il reprend quelques-uns des défauts de tous ces jeux.
+ Magnifique, mignon
+ La fraicheur du gameplay
+ La maniabilité bien adaptée
+ Les Minish !
+ C’est un Zelda
– Linéaire
– Facile
– Exelo, notre compagnon
– Seulement quatre donjons
Par Martinus
Le 10 août 2005 | Catégories : Analyses
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