Classement des éditeurs : deuxième trimestre 2011

On rattrape une fois de plus le retard avec le classement des principaux éditeurs mondiaux. Voici donc les résultats pour le deuxième trimestre calendaire de 2011, la période allant d’avril à juin, qui correspond pour beaucoup au premier trimestre fiscal de l’année. Classement des éditeurs occidentaux (Q2 2011, en millions) # Editeur Bénéfice Chiffre d’affaire […]

On rattrape une fois de plus le retard avec le classement des principaux éditeurs mondiaux. Voici donc les résultats pour le deuxième trimestre calendaire de 2011, la période allant d’avril à juin, qui correspond pour beaucoup au premier trimestre fiscal de l’année.

Classement des éditeurs occidentaux (Q2 2011, en millions)

Pas de surprise, avec toujours les deux géants rivaux en tête, tandis que Take Two ferme le trio de tête en gagnant une place par rapport au précédent trimestre. Il faut rappeler que l’éditeur est habitué à bien fonctionnant durant cette période, grâce à Rockstar qui a prit l’habitude de sortir sa grosse nouveauté en mai. L.A. Noire ne fait pas aussi bien que Red Dead Redemption et le C.A. est tout de même en baisse, mais la situation reste bonne. On ne peut en revanche pas en dire autant pour Ubisoft qui dégringole totalement et se retrouve bon dernier, puisqu’en dehors de Take Two, la société française est la seule à subir une baisse.

Classement des éditeurs japonais (Q2 2011, en millions)

Ce trimestre est marqué par la progression de Konami qui passe de la quatrième place en 2010 à la deuxième place en 2011. L’éditeur profitant de ses jeux de baseball pour se démarquer, tandis que c’est surtout les autres qui chutent, en manque d’activité dans un pays troublé par la catastrophe sismique.

Explications : les éditeurs japonais et occidentaux sont séparés en deux groupes à cause des taux de changes qui faussent la comparaison, les bénéfices sont net sauf quelques exceptions (Disney, Sega, Konami et Namco Bandai) où il ne s’agit que du bénéfice opérationnel (ce sont des grands groupes qui exercent dans d’autres domaines que le jeu vidéo, et ne divulguent donc que les bénéfices opérationnels pour leur division jeux vidéo), et il y a toujours quelques absents, soit parce qu’ils ne donnent aucunes informations financières comme Valve, Bethesda ou Level 5, soit parce qu’il est impossible de connaître les chiffres de leur activité jeu vidéo uniquement (Warner Bros., qui cumule dans la même branche le jeu vidéo avec le cinéma, la télévision et les comics). Ce qui, par ailleurs, est également le cas de Square-Enix où son activité dans le manga, ainsi que l’exploitation des salles arcades est comprise dans les chiffres ci-dessus, mais on fait exception. Même problème pour Namco Bandai également qui depuis 2010 a eu l’idée saugrenue de fusionner la branche « Game Content » avec la branche « Visual and Music Content ». Ainsi, les résultats des ventes de produits musicaux et surtout vidéo (ce qui inclut notamment les productions du studio Sunrise, tel que les Gundam) sont comprises dans les chiffres ci-dessus.

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